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Boulkiemdé : Deux morts et 18 blessés dans un accident de la route

 

La route a encore fait des victimes. Dans la matinée du lundi 22 janvier 2018 vers 9 heures, dans le village de Sakoinsé, non loin du carrefour Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Koudougou, un véhicule de transport en commun d’une compagnie de la place, qui revenait de Yamoussoukro pour rallier la capitale burkinabè, a fini sa course dans un ravin. Le bilan fait état de deux morts et de dix-huit blessés dont quatre graves qui ont tous été évacués à Ouagadougou et à Koudougou.

 

 

Deux morts et dix-huit blessés dont quatre grièvement, c’est le bilan qu’on peut dresser du drame qui s’est produit à Sakoinsé. C’est le dimanche 21 janvier, à six heures, que Sangla Moussa et son équipage ont démarré de Yamoussoukro. Ils ne se doutaient pas qu’un drame allait se produire sur le trajet de Ouagadougou. Ce fut malheureusement le cas, car à Sakoinsé leur périple sera tragiquement interrompu. Quand nous arrivions sur les lieux du drame, les passagers étaient assis près de leurs bagages, attendant qu’un autre véhicule vienne les transporter jusqu’à destination. D’autres, par contre, ont alerté leurs proches qui ont rappliqué. Non loin, les corps sans vie d’une quinquagénaire et d’un enfant étaient allongés sous un arbre. Les blessés, quant à eux, ont été évacués à Ouagadougou et à Koudougou pour recevoir des soins. Selon un passager, c’est en voulant éviter une femme et son enfant qui traversaient la route que le conducteur a perdu le contrôle du car. Ses tentatives de maîtriser le véhicule sont restées vaines et celui-ci a fini sa course dans le ravin.

 

« Nous avons quitté la Côte d’Ivoire hier matin avec 67 personnes et avons passé la nuit à Bobo-Dioulasso pour ne reprendre la route qu’aujourd’hui à 5 heures. Des gens sont descendus en cours de route. Quand nous sommes arrivés à Sabou, il n’y avait personne qui voulait descendre. J’ai décidé de m’endormir un peu pour récupérer de la fatigue. Ce sont les cris des passagers qui m’ont tiré de mon sommeil », nous confie le convoyeur qui était dans le car, Adama Ouédraogo. « Les passagers m’ont informé que c’est une femme et son enfant qui traversaient la route que le chauffeur voulait éviter », ajoute-t-il. En attendant que la famille arrive sur les lieux, les villageois se sont activés à offrir une sépulture aux deux corps. Douze des dix-huit blessés ont été conduits au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou.

 

Le chef du service chirurgie, le Dr Somé Hubert, alors qu’il était 18 h, nous informe qu’il ne s’y trouvait plus que deux blessés. Ils ont des blessures à la mâchoire et sont mis en observation. Un troisième blessé souffrait d’une fracture du bassin. Sa famille a préféré le faire évacuer à Ouagadougou où elle est basée. Nous n’avons pas pu échanger avec le conducteur du car pour avoir de plus amples informations concernant les circonstances de ce drame. Ce qui ne nous empêche pas d’appeler une fois de plus les usagers de la route à plus de prudence et surtout au respect du Code de la route. Car le meilleur des voyages, c’est quand on arrive à destination.

 

 

Cyrille Zoma

Commentaires   

0 #1 Megd 24-01-2018 11:33
Honnêtement, les chauffeurs des transports en commun sont inhumains. Il faut souvent voyager pour voir comment ils roulent. Des dépassements illégales qui mettent en danger non seulement la vie des passagers, mais du véhicule qui vient en face. Pourquoi forcer un dépassement?

Ils prennent les virages comme si c'était un jeu d'enfant. Mais j'en veux aux passagers qui sont assis comme des moutons sans broncher.
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