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Médias, paix et sécurité : Prochain symposium de l’UPF à Ouaga

 

«Médias, paix et sécurité» c’est sous ce thème que va se tenir à Ouagadougou du 29 au 31 mars 2018 un symposium international de la presse francophone. L’annonce en a été faite le jeudi 8 février 2018 à la presse burkinabè par les premiers responsables de l’Union internationale de la presse francophone (UPF).

 

 

Comment un journaliste peut-il dire la vérité dans un contexte d’insécurité et de violence sans jeter de l’huile sur le feu ? C’est cette interrogation qui a amené l’Union internationale de la presse francophone (UPF) à initier un symposium sur le thème « Médias, paix et sécurité ». Estimant qu’il y a un grand intérêt sur la question de sécurité au Burkina Faso, l’UPF a désigné le Pays des hommes intègres pour abriter cette rencontre. « La section UPF du Burkina s’est montrée ouverte et disposée à organiser le symposium. D’ailleurs, ce pays a déjà une tradition de rencontres des journalistes, il est plus ou moins un carrefour des journalistes africains mais aussi du reste du monde », a justifié le président international de l’UPF, Madiambal Diagne. Et d’ajouter : « L’engouement et l’enthousiasme dont ont fait montre des participants  à venir au Burkina nous prouvent que c’est un bon choix.» Et pour le secrétaire général international de l’UPF, Jean Kouchner, cette rencontre va donner l’occasion aux journalistes venus d’ailleurs de toucher du doigt les réalités du Burkina, « pas les malheureux attentats qu’il y a eu ; la réalité, c’est un pays qui fait tous les efforts pour se développer », a-t-il soutenu.

 

Pour préparer cette rencontre qui va regrouper environ 200 journalistes du monde francophone dans la capitale burkinabè à partir du 29 mars, le bureau international de l’UPF a rencontré les autorités du pays «qui nous ont assuré de nous accompagner dans cette initiative», s’est réjoui Madiambal Diagne. Au titre des activités du symposium, le président de l’UPF a cité : des panels avec des experts de différents horizons sur la question de la sécurité, des visites touristiques, etc.

 

Beaucoup se sont demandé quelles sont les modalités pour prendre part à ce symposium. Selon le trésorier national et membre du comité international de l’UPF, Issaka Lingani, l’UPF Burkina aura droit à 40 participants. «Les journalistes membres de l’union  peuvent participer aux activités sans débourser un rond. Mais ceux qui ne sont pas de l’UPF vont devoir y adhérer en payant la carte de membre à 10 000 F CFA», a-t-il détaillé.

 

A noter  que le symposium de Ouagadougou sera le 3e du genre. Mais  rappelons que, chaque année, l’UPF organise des assises ; en 2004, elles se sont tenues au Burkina.

 

 

 

 J. Benjamine Kaboré

 

 

 

 

 

Encadré

 

L’UPF en quelques mots

 

 

 

L’Union internationale de la Presse francophone (UPF) est la plus ancienne association francophone de journalistes. Sa création précède celle de la Conférence des ministres de l’Education nationale des pays francophones, qui est la première institution officielle francophone connue. Elle est née le 13 mai 1950, sous l’appellation d’origine d’Association internationale des journalistes de langue française (AIJLF), d’une initiative franco-canadienne. L’UPF est une organisation internationale non gouvernementale (OING) reconnue par de grandes organisations internationales telles l’ONU, l’UNESCO et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

 

Depuis le 22 novembre 2014, elle est présidée par Madiambal Diagne (Sénégal).

 

Son secrétaire général international est Jean Kouchner, reconduit au poste par le comité international qui s’est réuni en novembre 2014 à Dakar.

 

L’UPF regroupe plus de 3 000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle. Ils sont répartis dans 110 pays ou régions du monde.

 

 

 

J.B.K.

 

Dernière modification ledimanche, 11 février 2018 18:04

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