Majorité présidentielle : Sept partis disent oui à l’APMP
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L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) vient d’accueillir en son sein sept nouveaux partis. Ce sont l’ADEFA, l’ADD, le PDJ, le PPE/CN, le PPP, le PPR et le RDPF. Une nouvelle rendue publique au cours d’un point de presse au siège du MPP le 1er mars 2018.
L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) se veut un cadre de regroupement de partis et formations politiques qui soutiennent et défendent le programme du président Roch Marc Christian Kaboré. A sa création, elle comptait 31 partis politiques affiliés. Mais 7 autres viennent de rejoindre ses rangs. Ce sont l’Alliance pour la démocratie au Faso (ADEFA), dirigée par Boureima Ouédraogo, l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), dirigée par Moussa Traoré, le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ), avec pour premier responsable Halidou Ouédraogo, le Parti pour la protection de l’environnement/Conservation de la nature (PPE/CN), dirigé par Moussa Sidibé, le Parti des patriotes progressistes (PPP), dirigé par Cyril Kondé, le Parti du peuple républicain (PPR), dirigé par François Tambi Kaboré, et la Renaissance démocratique et patriotique au Faso (RDPF) avec pour président Robert Sawadogo.
« Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris. » C’est par ce vers d’un poème de Victor Hugo qu’on pourrait traduire l’ambiance lors du point de presse qui s’est tenu hier jeudi au siège du MPP et qui avait pour principal objectif de présenter les nouveaux affiliés à la presse. Et à ceux qui semblent se gausser des nouveaux venus, les considérant comme des partis inconnus du landerneau politique burkinabè, Clément Sawadogo fait remarquer : « Attention ! Ces petits partis peuvent devenir grands. Du reste, en interrogeant leurs dirigeants, vous vous rendrez compte qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie. Soyez-en sûr, d’autres auraient voulu qu’ils viennent s’inscrire chez eux. Nous sommes sûrs qu’ils seront d’un grand apport à l’Alliance. »
Ce fut aussi l’occasion de revenir sur des questions d’actualité, notamment le procès relatif au putsch manqué de 2015, qui a commencé le mardi 27 février du côté de Ouaga 2000, plus précisément dans la salle des Banquets. Sur ce sujet, Me Bénéwendé Stanislas Sankara s’étonne toujours de l’interdiction faite aux médias d’enregistrer les débats ou de prendre des images. « Aujourd’hui, il est ridicule d’interdire à la presse de couvrir un procès ; surtout que le Code de procédure pénale admet désormais cela. »
Issa K. Barry
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