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Grève des agents du ministère des Finances : «Les absences non justifiées seront sanctionnées»

Nous vous proposons ce communiqué du gouvernement relatif à la grève annoncée par la coordination des syndicats du ministère des finances pour ces 4 et 5 avril 2018.

 

Suite au préavis de grève de la Coordination des syndicats du Ministère en charge de l'économie et des finances (CS-MEF), prévue pour les mercredi 4 et jeudi 5 avril 2018, le Gouvernement vient par le présent communiqué porter les informations ci-après à l'attention des agents du Ministère de l'économie, des finances et du développement (MINEFID), de ses usagers et de l'opinion publique.

 

Selon les termes du préavis de grève, les organisations membres de la CS-MEF "exigent :

 

(i)    le respect des engagements des autorités par la reconduction du check off au MINEFID unilatéralement suspendu,

 

(ii)la restauration de la dotation du carburant de fonctionnement aux agents, supprimée par arrêté n° 2017-541/MINEFID/CAB du 26 décembre 2017,

 

(iii)        la mise en œuvre intégrale de tous les accords conclus entre nos différentes organisations syndicales et le Gouvernement,

 

(iv)         le relogement des travailleurs du MINEFID dans le bâtiment R+4 du MINEFID,

 

(v)   l'arrêt des réformes entreprises au sein du MINEFID sans l'adhésion des travailleurs,

 

(vi)         la résiliation des contrats de vérification des importations avec les sociétés privées,

 

(vii)      l'adoption de statuts sécurisants pour tout le personnel du MINEFID."

 

Après le dépôt du préavis de grève, adressé à Son Excellence Monsieur le Président du Faso, le Gouvernement, fidèle à sa tradition de dialogue constructif, guidé par l’intérêt national, a instauré le dialogue avec la CS-MEF et au cours de concertations qui se sont déroulées les 28, 29 et 30 mars 2018, sous la conduite du Ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, des réponses précises ont été apportées à chacune des préoccupations faisant l'objet du préavis de grève.

 

Au regard des réponses apportées par le Gouvernement, il apparaît des points de convergence notables sur l'ensemble des préoccupations de la CS-MEF, en dehors du point sur les réformes qui seraient entreprises au sein du MINEFID sans l'adhésion des travailleurs et de celui sur l'adoption de statuts sécurisants pour tout le personnel du MINEFID.

 

C'est pourquoi le Gouvernement tient-il à indiquer qu'il reste disposé à la poursuite du dialogue et en appelle au sens de la responsabilité des partenaires sociaux du MINEFID, afin que de solutions satisfaisantes pour toutes les parties puissent aboutir.

 

En conséquence, il invite la CS-MEF à s'inscrire dans l'approfondissement des concertations propices à la satisfaction de ses préoccupations.

 

Le Gouvernement sait compter également sur le sens de la responsabilité des travailleurs du MINEFID qu'il appelle au travail les 4 et 5 avril 2018.

 

Le Gouvernement les rassure, autant que les usagers, que les dispositions sont prises pour assurer leur accès aux différentes administrations du MINEFID.

 

Il rappelle aux travailleurs du MINEFID que les absences non justifiées seront sanctionnées conformément aux dispositions réglementaires.

 

Le Gouvernement réaffirme son entière disponibilité au dialogue social dans le respect des lois de la République.

 

Le Ministre de la communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Remis Fulgance DANDJINOU

 

Commentaires   

0 #3 Sacksida 09-04-2018 16:53
D’accord, il est tout à fait clair que le Burkina Faso est condamné à végéter dans la pauvreté pendant encore des décennies à cause de la pauvreté et la misère d’esprit de ses fils et filles. D’ailleurs, feu le président Lamizana l’avait si bien relevé que : « Le Burkina Faso souffre plus de la pauvreté d’esprit de ses fils que de la pauvreté matériel ». En outre, quand notre compatriote d’Israël s’insurge en faisant le constat que : « Notre problème au Burkina Faso, est que les intellectuels souffre d’une pauvreté mentale, d’une misère morale d’un sadisme immodéré contre leur propre pays, c’est légitime. En effet, le Burkina Faso est plus riche qu’Israël, le Japon et bien d’autres pays, mais nous avons refusé de bâtir et de développer notre pays comme le préconisait Thomas Sankara: «Le peuple Burkinabé est capable de construire de ses propres mains, les fondements moraux et matériels de son avenir ». Malheusement, nos intellectuels politiciens ou nos hommes politiques à la tête de notre pays se sont plutôt illustrés en opportunistes, égoïstes et égocentriques pressés de s’enrichir, ils ont préféré les voies des facilités, des intérêts personnels et de l’inféodation économique et financière externe sans borne de notre trajectoire de développement. Au lieu de mobiliser le peuple Burkinabé : les paysans, les ouvriers, les travailleurs des villes et des campagnes dans un sursaut patriotique et national dans le travail, la discipline, la conscience professionnelle , et la moralisation publique dans la transparence on a préféré durant ces trente dernières années se détruire et s’entretuer à cause des intérêts étrangers à notre peuple. Si nous prenons le cas des syndicalistes du Burkina Faso, il faut dans notre pays pauvre « un syndicalisme participatif ». C'est-à-dire, qui doit contribuer à la recherche de solutions spécifiques et globaux aux problèmes cruciaux de la Nation. Pour cela, il faut que les dirigeants politiques eux-mêmes et les syndicats acceptent simplement de regarder en face les problèmes nationaux et faire en sorte pour que le Budget national qui appartient aux 18 millions de Burkinabé ne soit monopolisé par les fonctionnaires. Si nous voulons que la justice sociale soit une réalité, les couches sociales les plus riches doivent faire des sacrifices en commençant par les gouvernants car l’exemple doit venir de la superstructure : Supprimer ou diminution des avantages et les privilèges, supprimer les institutions budgétivores et inutiles, réexaminer et réduire les budgets de l’Assemblée Nationale, suivre conséquemment le recouvrement des arriérés dues à l’état, les chèques impayés du trésor, les malversations sur le foncier urbain et recouvrer les sommes dues, retraits des parcelles détournées et les réattribuer dans la transparence, recouvrer les sommes dues au titre du secteur minier, réattribuer les chantiers publics en souffrance à des entreprises sérieuses et recouvrer les grosses sommes dues à la SONABEL etc. Enfin, c’est seulement dans la mise en œuvre de ces conditions et à ce prix que nous pourrions scolariser tous les enfants du Burkina Faso, construire des universités dignes de ce nom, des hôpitaux crédibles et soigner les malades du peuple dans de bonnes conditions, construire des routes et désenclavés nos provinces, installer des usines de transformations de nos potentialités locales, former des techniciens et des ouvriers à la transformations locales, accélérer la modernisation de notre agriculture, amener nos artisans nationaux dans des manufactures, et lutter contre le chômage endémique, assainir notre environnement et accéder ainsi une certaine émergence économique et sociale. Sinon, toute autre voies ne seraient que du saupoudrage et avec des risques d’une révolte des lésés pour comptes de la nation qui pourrait se transformer en une véritable révolution sociale. Que Dieu aide ma patrie. Salut !
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0 #2 ON SE CONNAIT 04-04-2018 14:28
Plus de la moitié des travailleurs de ce ministère sont nés dans un pays voisin et la moitié d'entre eux se sont inscrits avec des faux bacs à l'UO où ils ont bénéficié malhonnêtement de bourses nationales. Pendant tout leur séjour à l'UO, la moitié de cette moitié a passé le temps à faire "la défense en ligne" c'est à dire à tricher pendant les examens. A l'issu de leur parcours à l'UO, ils sont sorti avec des diplômes non mérités. Ils ont postulés aux concours des douanes et ENAREF et à ce niveau ils ont débloqué de grosses sommes d'argent venu de ce pays voisin (où le deal, le ken, le gba c'est à dire est banale) pour se faire inscrire sur la liste des admis à ces concours. Une fois la formation à l'ENAREF finie; ils ont intégré les finances d'un pays dont il ne sentent pas vraiment originaires, ils ont pillé beaucoup de feuilles et ont fait rentrer leurs frères, cousins etc dans les finances toujours par achat des concours. Conclusion au moins 78% des travailleurs des finances âgés de moins de 50 ans et entrés en finances entre 1995 et 2014 sont des faux (sous Blaise tout s'achetait dans ce pays). Madame le ministre on ne peut pas faire de bonne reformes avec des faux types. Ceux qui s'opposent au changement, il faut simplement les virer car il veulent pas travailler mais rentrer plutôt dans les fonds qu'ils ont utilisés pour payer les concours. L'intérêt du paysan qui est à LOGOBOU ne les intéressent pas. Vigilance chers compatriotes.
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0 #1 Zoyi Wende 04-04-2018 10:33
Il appartient aux autorités d'opérer toutes les réformes nécessaires pour maximiser le recouvrement des recettes fiscales. Toutes les réformes ont un cout surtout les réformes successives des fonds communs qui nous coutent aujourd'hui 55 milliards. Pourquoi le syndicat ne s'est pas opposé à ces réformes si couteuses?
Le "gateau du Burkina" appartient à tous les Burkinabè pour paraphraser nos sages Evèques.
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