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Nouveau parti politique « Notre cause commune » : Ni de la majorité ni de l’opposition…

Dans le champ politique, trois nouveaux partis ont poussé ce week-end. Le dernier né d’entre eux, «Notre cause commune», en abrégé NCC, a été porté sur les fonts baptismaux le dimanche 29 avril 2018 à Ouagadougou. Selon son secrétaire exécutif national provisoire, Jean Claude Kaboré, «NCC n’est ni de l’opposition ni de la majorité et transcende les considérations idéologiques gauche/droite. C’est un parti centriste progressiste».

 

 

«Ce n’est pas un parti de plus dans le paysage politique», assure le secrétaire exécutif national provisoire, Jean Claude Kaboré. Estimant que la priorité n’est pas accordée aux préoccupations essentielles du peuple dans les schémas politiques en vogue, que les priorités sont mal hiérarchisées, car ils positionnent souvent celles sensationnelles au-dessus des priorités existentielles, que la gouvernance d’un pays ne saurait être vue à travers le prisme de la conservation du pouvoir d’Etat, Jean Claude et ses camarades, en vue de frayer une nouvelle voie, ont créé le parti centriste progressiste dénommé Notre cause commune (NCC). En outre, à en croire le premier responsable du nouveau parti, la corruption, la vengeance, la domination des grandes économies sur les petites, le manque de vision, la mauvaise gestion des biens publics sont des causes qui les ont confortés dans leur choix de créer le mouvement politique.

 «C’est dans le but d’offrir une alternative nouvelle au Burkina Faso pour son développement. Nous voulons fonder une société burkinabè réconciliée, sur la base de nos valeurs culturelles et traditionnelles ; un Burkina Faso nouveau, démocratiquement épanoui», explique Jean Claude Kaboré.

Le nouveau parti a déjà  pris ses distances avec les autres et tranche avec les schémas habituels. Son secrétaire exécutif national provisoire est pour la chute des «murs étanches qui séparent les forts des faibles, les riches des pauvres, le pouvoir de l’opposition, les libéraux des sociaux-démocrates».   C’est ce qui explique que  NCC ne soit ni de l’opposition ni de la majorité et  transcende les considérations idéologiques gauche/droite.  Il se réclame centriste progressiste avec une   ligne politique appelée   «pragmatisme progressiste», qui rompt, selon Jean Claude Kaboré,  avec les schémas actuels de pensée et le mimétisme servile. Le pragmatisme progressiste, c’est faire des femmes et des jeunes du Burkina de grands atouts pour le développement humain durable, de réalisation d’un meilleur vivre-ensemble.

NCC a pour devise « Paix-Travail-Développement » et un logo qui se compose d’une feuille verte avec son bourgeon et une étoile jaune, le tout sur un fond blanc.  La feuille est le symbole de l’environnement naturel de l’homme, surtout de la symbiose qui doit régner entre l’humain et son milieu de vie d’où il tire ses ressources.   Sa couleur verte traduit la fertilité du sol burkinabè. La jeunesse est représentée par le bourgeon, et l’étoile jaune et le fond blanc caractérisent une destination de paix qu’est le Burkina Faso.

 

Lévi Constantin Konfé

Dernière modification lemardi, 01 mai 2018 22:03

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