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Menace terroriste contre l’éducation : Cas d’école à Barsalogho avec le Pr Stanislas Ouaro

Un climat d’anxiété et de peur menace le bon déroulement des activités éducatives, des évaluations de fin d’année et des examens scolaires dans le nord de la province du Sanmatenga. Et cela, depuis l’attaque terroriste perpétrée dans l’après-midi du mercredi 2 mai 2018 par des individus armés à l’école primaire de Bafina et au siège des koglweogo de Guindbila, deux villages de la commune rurale de Barsalogho. Afin de témoigner la solidarité du gouvernement aux travailleurs de l’éducation et aux populations traumatisées, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, le Pr Stanislas Ouaro, et ses proches collaborateurs, accompagnés d’une délégation régionale et de deux députés de la province, se sont rendus à Barsalogho le vendredi 1er juin dernier.  Les échanges à bâtons rompus avec les acteurs de l’éducation et les représentants des différentes couches sociales de la population ont permis de décrisper l’atmosphère et de trouver des solutions concertées pour sauver l’année scolaire en cours dans tous les établissements scolaires qui sont jusque-là fermés.

 

Ce sont au total 38 écoles primaires des Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de Barsalogho 2 (22) et de Pensa (16) qui avaient été fermées au lendemain de l’attaque terroriste perpétrée le  2 mai 2018 par des individus armés à Bafina et à Guindbila, deux villages de la commune rurale de Barsalogho. A la suite d’une sortie de terrain et d’échanges effectués par les autorités administratives, éducatives et sécuritaires régionales le 4 mai sous la houlette du Secrétaire général de la région, Abdoulaye Zéba, les activités pédagogiques ont  repris dans toutes les écoles de la CEB de Pensa.

Dans la CEB de Barsalogho 2 par contre, certains enseignants et parents d’élèves exigeaient du gouvernement  la mise en place d’un dispositif sécuritaire concret avant la réouverture des salles de classe. C’est donc dans l’optique de décrisper le climat d’anxiété dans les localités situées au nord de la province du Sanmatenga et de trouver des solutions pour sauver le reste de l’année scolaire que le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Stanislas Ouaro, s’est rendu à Barsalogho dans l’après-midi du vendredi 1er juin.

Outre ses collaborateurs aux niveaux national, régional et provincial, on notait la présence à ses côtés des autorités administratives, politiques et sécuritaires. Parmi elles, le gouverneur, Nandy Somé/Diallo, le haut-commissaire, Patrice Sorgho, les députés Sayouba Ouédraogo et Salamata Segnoogo Ouédraogo/Sawadogo. La délégation a été accueillie à son arrivée par les autorités administratives et sécuritaires locales avec à leur tête les maires Abdoulaye Pafadnam et Souleimane Zabré, respectivement de Barsalgho et de Pensa.

Après une courte visite de courtoisie au chef coutumier de la localité, le ministre Stanislas Ouaro, et sa suite se sont rendus dans la salle de réunion  archicomble de la mairie de Barsalogho. En dépit de la grande pluie tombée dans la matinée, les acteurs de l’éducation, les partenaires sociaux et les représentants des différentes couches sociales de la population se sont fortement mobilisés pour échanger avec le messager du gouvernement.

Dans son mot de bienvenue, le maire de Barsalogho a traduit la reconnaissance de ses administrés au gouvernement pour les multiples actions de soutien et de réconfort à leur égard depuis les malheureux évènements de Bafina et de Guindbila. Le Pr Stanislas Ouaro a, dans son intervention, salué l’engagement des acteurs du monde éducatif et du développement à relever le défi de la reprise des activités scolaires dans les établissements fermés ainsi que la bonne collaboration entre les populations locales et les forces de défense et de sécurité pour lutter contre l’insécurité. 

Les échanges,  directs,  se sont déroulés dans une ambiance fraternelle et ont permis aux représentants des travailleurs de l’éducation et de la communauté éducative d’exposer leurs préoccupations, dont le dénominateur commun est la question de sécurité.  « A travers ces échanges francs, on a réussi à renouer le contact et la confiance entre nos collègues et nous… », a déclaré le premier responsable du département en charge de l’éducation nationale.

Vu les efforts qui sont faits par le gouvernement sur le terrain dans le cadre de l’accroissement des patrouilles sécuritaires dans les zones à risque, Stanislas Ouaro  espère que dans les jours à venir, 100% des écoles seront ouvertes dans la région du Centre-Nord. Le MENA a profité de cette occasion pour apporter aux enseignants et aux encadreurs pédagogiques des éclaircissements sur : le protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats, la question de la prise en charge des maîtres conseillers et des conférences pédagogiques annuelles des enseignants. 

 

D.D. Windpouyré Ouédraogo

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