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Présidentielle malienne : IBK président…au Burkina

 

Trois jours après la confirmation de la réélection d’Ibrahim Boubacar Kéita, l’ambassadeur du Mali en poste à Ouagadougou se prononce. Devant des hommes de médias burkinabè le 23 août 2018, Amadou Soulalé déclare qu’on ne saurait parler de bourrage d’urnes ni de manipulation de résultats. Il se réjouit qu’en dépit des difficultés sécuritaires que son pays connaît, il ait pu relever le défi de l’organisation d’élections.

 

 

Après une élection dont la tenue était incertaine avec l’hypothèque sécuritaire, l’opposition malienne ne reconnaît pas les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle le 20 août. Si sa tenue a été reconnue comme une victoire, l’opposition, quant à elle, crie à la fraude et à la manipulation des résultats. La ferveur des campagnes électorales a laissé place à la contestation. Les diplomates s’en mêlent. Au Burkina, l’ambassadeur en poste, Amadou Soulalé, a fait une déclaration.  « Ce n’est pas une conférence de presse», a-t-il précisé tout de go. Pour lui, le bourrage d’urnes, la fraude, les manipulations dont se plaint l’opposition malienne, il n’en est rien. « L’élection présidentielle s’est déroulée de manière transparente, démocratique, dans un environnement calme et paisible dans la majeure partie du pays », note le diplomate. Pour ce partisan d’IBK, le processus de dépouillement a été mené dans chaque bureau de vote de manière transparente, en présence des assesseurs de la majorité et de l’opposition. « Les bulletins de vote ont été préalablement signés par le président et les assesseurs de la majorité et de l’opposition. Des copies originales du procès-verbal et de la feuille de dépouillement du scrutin qu’ils ont eux-mêmes signés leur ont été remises séance tenante à la fin de l’opération de dépouillement », détaille Amadou Soulalé. Son verdict est que « dans ces conditions, on ne saurait parler de bourrage d’urnes ni de manipulation de résultats ». Il est aussi formel  qu’aucune irrégularité dans le processus de comptage n’a été observée ou portée à l’attention des observateurs nationaux et internationaux déployés sur le terrain.

 

A cette occasion, il a fait le point des votes des Maliens vivant au Burkina Faso : « Le candidat Ibrahim Boubacar Kéita est arrivé en tête, avec plus de 50% des suffrages exprimés ».

 

C’est au total, à l’en croire, 1 798 632 votants qui ont fait triompher le président, réélu pour un second mandat de cinq ans.

 

 

Lévi Constantin Konfé

Dernière modification ledimanche, 26 août 2018 16:52

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