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Mise en valeur parcelles Ouaga 2000 : 31 décembre, dernier ultimatum

 

Ils ont jusqu’au 31 décembre 2018 pour mettre en valeur leurs parcelles. Eux, ce sont les attributaires du site A de Ouaga 2000. L’information a été communiquée le 6 septembre 2018 lors d’un point de presse. Pour les conférenciers, il ne s’agit pas de persécuter les concitoyens et leur retirer leurs parcelles mais plutôt les pousser à construire.

 

 

Si la politique de logement connaît toujours des insuffisances au Burkina Faso, c’est simplement parce que de nombreux terrains restent encore « nus », non construits. Alors que des dispositions au niveau national ont été prises afin de permettre des conditions plus ou moins optimum de logement aux populations. C’est ce qui explique les différentes phases de lotissement. Cependant, il n’est un secret pour personne que  les soucis liés au logement persistent. Une situation due en partie à la non mise en valeur de ces parcelles, qui aussi entache, la physionomie  de la ville, donc sa beauté. C’est pour remédier à tout cela, que le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme a lancé aux détenteurs des parcelles dans la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) non mises en valeur un avis pour leur viabilisation.

 

Après donc la ZACA avec le ministère, c’est le tour du site A de Ouaga 2000 avec la Société nationale d’Aménagement des terrains urbains (SONATUR), qui, avant la présente conférence de presse, a informé ses acquéreurs de l’ultimatum pour la viabilisation, soit le 31 décembre 2018. Cette injonction est  en fonction de la date d’acquisition, car toutes les parcelles n’ont pas été obtenues à la même période.

 

Pour le directeur général de la SONATUR, Soabou Diallo, « c’est important de revoir l’ensemble de la chaîne parce que même dans la mise en œuvre du programme de construction de logements dans notre pays, on se rend compte que si ces parcelles étaient construites elles influenceraient sérieusement  l’offre de logement ».

 

Car sur 4281 parcelles à usage d’habitation dégagées par sa structure, 1403 n’ont pas été mises en valeur, soit un pourcentage est 32 ,77%.Et sur un total 431 terrains de commerce seulement 195 l’ont été soit un pourcentage de 45, 24%. Ces chiffres sont issus d’une étude menée  en 2017 par la direction générale du contrôle du département de l’Habitat. Elle a été conduite sur le site A de Ouaga 2000 qui prend en compte les zones A, B et C. Des espaces qui ne sont toujours pas viabilisés alors que les attributions ont été faites depuis 1997 selon le directeur général de la SONATUR, Soabou Diallo. Il est important de noter que la loi au Burkina Faso, donne cinq ans pour mettre en valeur les parcelles à usage d’habitation.

 

Egalement, « Une année avant le délai, le détenteur de la parcelle peut faire une demande de prorogation. Aussi, celui qui envoie à la SONATUR un projet avec un timing de réalisation peut voir celui-ci  considéré ». Ce sont des dispositions qui sont envisagées selon la structure.

 

Dans cet ultimatum, selon Léon Paul Toé, secrétaire général du ministère de tutelle, il ne s’agit pas de persécuter les concitoyens mais plutôt les amener à construire. A l’échéance, ceux qui ne seront pas en mesure de le faire, il leur sera retiré leur terrain. Cependant, des dispositions de récupération de leur argent conformément aux textes sont en vue, avec bien sûr une retenue.

 

Néanmoins, avant, il a tenu a précisé  que  mettre un terrain en valeur ne signifie pas achever sa construction mais amorcer les travaux même si l’idéal serait de l’achever. Le SG a invité tous les acteurs de la chaîne foncière à s’intéresser à la problématique qui va contribuer à changer agréablement le visage de nos villes.

 

 

 

Assiata Savadogo

 

Commentaires   

0 #1 Black PATHER 07-09-2018 15:52
Chers nouveaux riches du MPP mangez tranquillement et laisser Ouaga 2000 en paix!
Même le puissant ZIDA s'est brisés les ailles là-bas.
Donc a bon entendeur Salut !
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