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Une Lettre pour Laye : Que va décider Roch ?

 

Cher Wambi, lentement mais sûrement, la saison pluvieuse tire à sa fin et va bientôt laisser place à l’heure de vérité pour les paysans, puisqu’un adage bien connu de chez nous dit que l’on ne récolte que ce que l’on a semé. En attendant la période de moisson, que l’on espère bonne, voici les quantités d’eau recueillies dans les différentes stations météo du pays au cours de la semaine du jeudi 6 au mercredi 12 septembre 2018 :

Dori : 22,1 mm ; Ouahigouya : 83,4 mm ; Ouagadougou-Aéro : 31,7 mm ; Dédougou : 13,4 mm ; Fada N’Gourma : 48,3 mm ; Bobo-Dioulasso : 100,3 mm ; Boromo : 62,8 mm ; Pô : 27,5 mm ; Gaoua : 37,1 mm ; Bogandé : 10,7 mm.

 

 

Cher cousin, j’aurais voulu m’être trompé. Oui, j’aurais voulu avoir eu tort de jouer à la cassandre qui alerte mais que l’on écoute ou plutôt au canard de mauvais augure, pour coller avec le jargon de la presse.

 

Tu te rappelles très certainement qu’au temps fort de la dissémination des Koglweogo, avec souvent la bénédiction tacite de certaines hautes autorités, j’ai plusieurs fois attiré l’attention sur les dangers que cela pourrait avoir.

 

Dans un article « Nous jouons avec le feu », le journal de ton oncle Nakibeuogo a insisté pour que « ces justiciers de la brousse » s’en tiennent à leur mission originelle, à savoir la préservation de l’environnement au lieu de s’arroger certaines prérogatives de la puissance publique en matière de sécurité, avec ce que cela pourrait entraîner comme dérives et abus.

 

Quand bien même leur présence aurait permis d’enregistrer une baisse relative des cas de vol dans certaines contrées, nous persistions à dire que les Koglweogo, version police de proximité, n’ont pas leur place dans une République digne de ce nom. Cependant, malgré les tensions qu’il y a eu entre eux et les forces de l’ordre dans certaines localités, l’autorité n’a pas fait grand-chose pour prévenir le pire.

 

Cher Wambi, quand il a été question de leur installation tumultueuse dans la région de l’Ouest, nous avons également tiré la sonnette d’alarme en disant que ça pouvait heurter certaines sensibilités que je préfère taire. Et on ne croyait pas si bien dire !

 

En effet, dans cette zone, il y eut aussitôt l’opposition d’une confrérie bien connue, en l’occurrence les Dozos. Heureusement, le pire a été évité de justesse sans que le ministre de la Sécurité de l’époque, Simon Compaoré, qui s’était rendu à Makognandougou (50 km de Bobo) en début janvier 2017, ait pris les mesures concrètes pour la dissolution effective des Koglweogo, comme il l’avait annoncé sur place.

 

Et patatras ! Mercredi 12 septembre dernier, à Koueré, village situé à quelques encablures de Karangasso-Vigué, de violents affrontements entre Koglweogo et Dozo ont fait quatre morts : trois du côté des « justiciers de la brousse », contre un côté confrérie des chasseurs.

 

Cher cousin, selon les informations dont je dispose pour le moment, le Dozo tué s’appelle Borgnani Ouattara, fils du chef du canton de Karangasso-Vigué. Né en 1984, il laisse derrière lui deux femmes et trois enfants.

 

Au moment où notre pays est en butte au harcèlement terroriste qu’on connaît, avait-on encore besoin d’affrontements communautaires aux évolutions insoupçonnées ?

 

Il est donc urgent de circonscrire cette affaire pour éviter qu’elle ressurgisse sous l’effet de l’engrenage attaque-vengeance. 

 

Cher Wambi, il a déjà établi sa conviction sur le fait que son implication dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015 relève d’une volonté manifeste de lui nuire et de lui faire payer ainsi la façon dont il a géré l’exécution du marché d’investigation électronique visant à identifier tous les acteurs qui ont contribué à la tentative de déstabilisation de la Transition.

 

Alors qu’il n’était pas inquiété au début de la procédure, le lieutenant Jacques Limon a finalement été inculpé dans le dossier suite à des messages SMS qu’il aurait échangés avec le capitaine Zoumbri. Il réfute catégoriquement les messages qu’on lui attribue et soutient qu’ils seraient fabriqués et mis sur son dos par l’expert Younoussa Sanfo.

 

Au début de son audition, le lieutenant avait prévenu le tribunal qu’il ne voulait pas faire de déballage à la barre mais, finalement, il a dû le faire. Et droit dans ses bottes, Limon a chargé le colonel Sita Sangaré, le juge d’instruction Frédéric Ouédraogo et l’expert en cybersécurité Younoussa Sanfo.

 

Le lieutenant a expliqué que ses ennuis ont commencé avec le marché cité plus haut et attribué à Younoussa Sanfo.

 

Dans sa narration, il ressort que  l’expert est passé un jour le voir dans son bureau au ministère de la Défense pour lui déclarer, sur un ton martial,  qu’il revenait de la présidence du Faso où son dossier n’était toujours pas arrivé. Attitude que Jacques Limon, chef de cabinet du ministre de la Défense à l’époque, n’a pas du tout appréciée.

 

En fait, selon ses confessions, il faisait de la résistance contre ce marché qui n’était ni dressé ni visé et pire, ne comportait pas de chapitre d’imputation. « On se connaît entre nous militaires. Il y a trop de coups foireux », avait déclaré à la barre le lieutenant qui soupçonnait un deal dans cette affaire de facturation libellée curieusement en euros et dont les quantités de désignations portaient toutes la mention « forfait ». Le chef de cabinet a expliqué qu’il ne pouvait pas engager le ministère dans une dépense qui ne le concerne pas.

 

Pour ce marché, la direction de la justice militaire avait demandé une mise à disposition de la somme de 347 millions de nos francs.

 

Dans sa déposition à la barre, Limon a fait savoir que l’expert Sanfo et le colonel Sita Sangaré l’ont harcelé au point qu’il a dû céder et a introduit le dossier pour signature auprès du ministre de la Défense qui n’était autre que le président Michel Kafando. Pour accélérer le traitement du dossier, le colonel Sangaré, dans une lettre du 19 octobre 2015 (Lire page…) adressée à son ministre de tutelle, priait ce dernier de faire exécuter rapidement le marché au vu des enjeux.  

 

Le lieutenant Limon a aussi fait remarquer la différence entre la sommation des montants et le montant total libellé sur la facture datée, quant à elle, du 30 octobre 2015.

 

Ayant eu accès à cette facture, cher cousin (lire aussi page…), j’ai procédé moi aussi à un petit calcul. Il en ressort que la facture qui devait s’établir à 215 512 euros HT, si l’on s’en tient aux prix unitaires, a plutôt été arrêtée à 449 512 euros HT. Soit un écart de près de 153 millions FCFA.

 

En tout cas, cher Wambi,  si les documents en notre possession sont authentiques, on ne peut manquer de se poser moult questions sur ce marché passé à la société « intrapole ». 

 

Toujours selon le lieutenant Jacques Limon, à la justice militaire, les magistrats lui auraient signifié que son cas n’était pas si grave pour qu’il s’attache les services d’un avocat.  Il a aussi déclaré avoir eu par la suite  une proposition du directeur de la justice militaire, le colonel Sita Sangaré, de prendre en charge les honoraires de son avocat. « Charité » qu’il a vite fait de refuser. Avant de faire remarquer qu’il est le seul militaire inculpé dans le dossier du putsch qui n’ait jamais séjourné à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA).

 

Cher cousin, je suis certainement un profane en matière d’électronique, mais n’aurait-on pas pu, s’agissant du volet SMS du dossier, s’adresser tout simplement aux sociétés de téléphonie mobile de la place vu que, selon la réglementation, elles ont l’obligation de stocker les SMS durant une période déterminée ?

 

Une chose est certaine, on n’a pas encore fini de parler de cette affaire de marché attribué à l’expert Younoussa Sanfo.

 

Cher Wambi, loin de s’estomper, l’affaire du P-V d’audition au fond du sergent Lamoussa Badoun continue de faire des vagues du côté de la salle de Banquets de Ouaga 2000 où se tient le procès du putsch manqué de septembre 2015. Pour te résumer l’affaire en deux mots, je te rappelle que le 28 août 2018, le sergent avait refusé de reconnaître le contenu de ce P-V. Rien d’étonnant jusque-là car, dans ce procès, nombreux sont les accusés qui rejettent les contenus de leurs P-V d’audition lors de l’instruction. Mais ce qui est troublant dans le cas du sergent Badoun, c’est que ce P-V d’audition n’a pas le même contenu selon que la pièce est entre les mains de l’avocat de la défense ou entre les mains du parquet et du président du tribunal. On se demande toujours comment on a pu obtenir d’une seule audition deux pièces au contenu différent. Mystère et boule de gomme. Car, en principe, une fois que la déposition de l’inculpé est recueillie, on l’imprime, il la lit et la signe puis le greffier et le juge d’instruction signent à leur tour le document. C’est ce document signé qui est reproduit et remis aux différentes parties au procès.

 

Cette discordance de contenu avait conduit Me Stéphane Ouédraogo à demander la suspension, pour 24 heures, de l’audition de son client. Mais depuis, plus rien, car plus de deux semaines après cet incident, le sergent Badoun n’a toujours pas été appelé à la barre pour la suite de son audition.

 

Par contre, cher cousin, comme tu le sais, le 3 septembre dernier, cette affaire a connu un nouveau développement avec la lettre de plainte et de dénonciation que quatre accusés civils (Minata Guelwaré, Léonce Koné, Adama Ouédraogo dit Damiss et Me Hermann Yaméogo) ont adressée au Conseil de discipline des magistrats.

 

Dans ladite lettre, les plaignants demandent que des investigations soient faites afin de sanctionner les magistrats qui seraient à la base de l’établissement du P-V d’audition à problème. Sont nommément cités par eux les juges d’instruction François Yaméogo, Wend-Pouyré Frédéric Ouédraogo et Boussi-Windé Sébastien Rapademnaba et les magistrats du parquet Alioun Zanré, Mamadou Traoré et Sidi Becaye Sawadogo.

 

Mais s’il y a une chose qui m’a paru curieuse, c’est bien l’absence de militaires, ne serait-ce qu’un seul, parmi les signataires de cette lettre. Je ne sais pas pourquoi cela. M’étant ouvert à un tiers, il m’a expliqué que l’esprit grégaire aidant et doublé du respect de la hiérarchie, un soldat ne signera jamais un document alors que son supérieur n’y a pas apposé sa signature avant. Bon, m’enfin…

 

Tu te rappelles aussi, cher Wambi, qu’à cette même audience du 28 août, la défense avait sollicité en vain la communication de la pièce litigieuse. Mais n’en démordant pas, celle-ci a adressé une correspondance plus tard au parquet militaire pour la communication de cette pièce. Selon des informations que j’ai pu glaner çà et là, les services du commandant Alioun Zanré auraient effectivement donné suite à cette requête sauf qu’en examinant la pièce, les destinataires se seraient rendu compte qu’il s’agit malheureusement de la pièce qu’eux-mêmes avaient déjà dans leur dossier et non celle objet de l’incident du 28 août. Ce qui a fait dire à la défense  que le parquet dispose de deux versions du P-V et qu’il utilise l’un ou l’autre selon ses intérêts.

 

Dans certains cercles, on n’épargne pas de critiques Seidou Ouédraogo, le président de la chambre de première instance du tribunal militaire. Pour ces gens, dès lors que le président s’est rendu compte du problème de discordance de la pièce, il aurait dû chercher à comprendre davantage comment cela a pu se produire. Ils soutiennent que si le président ne le fait pas, c’est comme s’il cherchait à couvrir quelqu’un.

 

En tout état de cause, cette affaire est loin de son épilogue et il n’est pas exclu qu’une plainte pour usage de faux soit déposée au niveau des juridictions de droit commun.

 

Toujours dans le volet judiciaire, cher Wambi, comme je te le disais la dernière fois, le colonel Auguste Denise Barry bénéficie d’une ordonnance de mise en liberté provisoire depuis le mardi 28 août 2018. Il avait été arrêté le 29 décembre 2017 pour complot et incitation à la commission d’acte contraire à la discipline et au devoir militaire. Avec cette liberté prononcée, il ne reste plus qu’une personne en détention préventive dans ce dossier où 5 petites personnes sont poursuivies. La personne qui est toujours en détention n’est autre que l’électricien. Son avocat avait aussi déposé une demande de mise en liberté provisoire mais la justice ne s’était pas encore prononcée au moment où j’écrivais ces lignes.

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

. Arrêtée   le mercredi 29 août 2018 puis placée en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, Safiatou Lopez a été plus tard déférée à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou pour « complot et incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».

 

C’est finalement mardi dernier qu’elle a été entendue dans le fond de l’affaire par le juge en charge du dossier.

 

Dès le lendemain, ses avocats, Me Sylver Tiemtaramboum, Me Paul Kéré (barreau de Nancy, France) et le cabinet SCPA LEX AMA, ont introduit une demande de mise en liberté provisoire. Le juge dispose alors de cinq jours pour rendre son ordonnance sur cette requête, comme le prévoit le Code de procédure pénale.

 

Outre la présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOS), le sergent-chef Abdoul Sanou et l’entrepreneur Mamadou Drabo, tous deux en détention, ont été également entendus dans le fond respectivement le 6 et le 10 septembre passés.

 

Trois autres militaires ont été aussi auditionnés en qualité de témoins à charge (personne dont le témoignage est à la défaveur de l’accusé). Il s’agit du sergent Harouna Rouamba et des soldats de 1re classe Hamidou Lankoandé et Sansan Parfait Da en service à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Ils ont été libérés mais leurs téléphones confisqués et mis à la disposition de la justice.

 

Quant à Marie Omer Béré et Bibata Ouédraogo, ils ont été entendus en tant que témoins simples et mis en liberté. De même que la secrétaire de dame Lopez.

 

L’ancienne égérie de l’insurrection populaire a nié les faits qui lui sont reprochés.

 

Selon sa version, que nous avons obtenue d’une source proche d’elle, Mamadou Drabo aurait été accusé par Sansan Parfait Da et Harouna Rouamba comme celui-là même qui était chargé de contacter des militaires pour faire libérer des prisonniers de la MACA et ensuite procéder à un coup d’Etat pour porter un officier au pouvoir.   

 

Interpellé lui aussi le 29 août, Drabo aurait conduit les fins limiers au domicile de Lopez qu’il dit être le bras financier de l’opération. Le même jour, des éléments de l’Unité spéciale intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) sont passés à l’action.

 

Toujours selon Safiatou Lopez, ce n’est que le jour de sa présentation devant le juge Kader Ouattara du cabinet N°3 à minuit, peu avant son défèrement à la MACO vers 3h du matin qu’elle a entendu parler pour la première fois des militaires Sansan Parfait Da et de Harouna Rouamba.

 

Quant à Mamadou Drabo, elle lui avait donné un marché de réalisation d’un forage dans une de ses cours à Ouaga 2000.

 

Affaire à suivre donc.

 

. Selon une source bien introduite, un décret portant fixation de la date du référendum constitutionnel serait dans les tuyaux, comme on le dit, mais sa date de publication aurait été reportée en raison de l’absence du président Roch Marc Christian Kaboré, lequel devrait rentrer au cours du week-end.  Mais à ce qu’on dit, l’adoption de la nouvelle Constitution par voie référendaire ne rencontrerait pas l’assentiment de plusieurs membres du gouvernement et personnalités politiques de haut rang. Cela, au regard à la fois du coût, 30 milliards de francs CFA, et du contexte sécuritaire qui prévaut actuellement dans le pays.

 

Pour certains, le procédé de la consultation populaire ne viserait ni plus ni moins qu’à satisfaire les desiderata de certaines OSC et de partis politiques. 

 

Mais déjà, des voix s’élèvent dans l’opinion publique pour faire des tirs de barrage contre le référendum dont la date avait été maladroitement fixée par le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, avant que ce dernier soit immédiatement démenti par le ministère de l’Administration territoriale.

 

Pour les anti-référendum, le contexte sécuritaire commande que l’on privilégie la voie parlementaire afin de réaffecter ces 30 milliards au budget alloué à l’équipement des FDS ; si modique que soit ce montant au regard de l’importance des besoins logistiques et militaires en matière de lutte contre le terrorisme.   

 

Désormais,  tous les regards sont tournés vers Kosyam, dont l’arbitrage est très attendu.

 

. La crise qui secoue le secteur de l’huilerie depuis quelque temps est encore loin de s’estomper. Tout en saluant l’implication personnelle du Premier ministre pour débloquer cette situation de mévente à laquelle sont confrontées les unités de production, les huiliers disent aussi se réjouir du décret pris lors du dernier Conseil des ministres et relatif aux importations. Seulement, depuis mardi, c'est-à-dire la veille des échanges à la primature avec Paul Kaba Thiéba, des grincements de dents se font encore entendre chez les industriels, déçus des conclusions des échanges avec les importateurs d’huile. Ces derniers auraient affirmé  vendre à perte. Et depuis, le climat semble plus que jamais délétère entre les importateurs et les industriels. Pour débloquer la crise et relancer les unités de production locale, les industriels proposent, en plus du décret pris lors du dernier Conseil des ministres, des mesures à court terme avec effet immédiat. Celles-ci pourraient, par exemple, se résumer à l’interdiction pure et simple des importations en attendant de trouver une issue heureuse à cette crise.

 

. La semaine dernière, le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a rendu publics les résultats de son opération d’inspection d’établissements privés dans les treize régions du Burkina.

 

Il est ressorti de cette enquête l’existence de 650 écoles non reconnues, dont 226 feront l’objet de fermeture.

 

Cette mesure de salubrité publique mérite d’être encouragée et surtout  étendue à d’autres secteurs de services sociaux. Particulièrement  le ministère de la Santé au regard de la prolifération anarchique d’écoles de santé privées, aussi bien dans la capitale que dans plusieurs autres localités du pays.

 

En effet, quand ce ne sont pas des écoles de santé qui s’ouvrent et fonctionnent sans la moindre autorisation préalable, ce sont celles qui ne respectent pas les normes requises pour leur site d’implantation que l’on voit pousser tels des champignons après l’orage.

 

Et que dire de ces instituts fourre-tout qui proposent au public des formations en santé humaine et animale, en agriculture et dans bien d’autres filières ?

 

En tout cas, il est grand temps que le ministre de la Santé, Nicolas Médah, aseptise le milieu des écoles de santé privées car il y va de la qualité de la santé publique.

 

. Sous le thème principal  « Les potentialités de la région du Centre-Nord : quelles stratégies de valorisation pour un développement durable ? », se tiendra dans la ville de Kaya, dans le Sanmatenga, du 18 au 21 septembre, un forum qui regroupera les fils, filles et amis des trois provinces qui composent ladite entité, à savoir celle d’accueil, le Namentenga et le Bam. Les objectifs de cet événement sont, entre autres, d’offrir une opportunité à la région de promouvoir sa visibilité, de mettre en exergue ses potentialités  économiques et culturelles, de dynamiser le brassage entre les populations et d’attirer des investisseurs potentiels.

 

Au programme de ces 96 heures, un cross populaire pour mettre les participants en jambes, des communications, un panel, des expositions des richesses des différentes collectivités, une nuit de détente, sans oublier d’autres activités comme les matches de football et la visite de la ville. Tout cela grâce à l’Association des régions du Burkina, avec l’appui financier de l’Union européenne. Inutile de vous dire que les brochettes au koura-koura, spécialité de la zone, s’arracheront comme jamais.

 

. Les papys de la presse se réveillent. Après une longue léthargie, l’Association des retraités de la communication et de l’information du Burkina Faso (ARCI-BF) veut se donner un nouveau souffle.

 

En effet, elle organise une assemblée générale demain samedi 15 septembre 2018 à 9 heures à la Maison du retraité Antoine Nanga. A cette occasion, l’ARCI-BF entend faire un bilan sans complaisance de son fonctionnement, relire ses textes fondamentaux et mettre en place une nouvelle équipe dirigeante. Un nouveau bureau dont la tâche sera de redynamiser cette association qui prêche la fraternité, la solidarité et l’entraide entre les communicateurs de tous les organes de presse privés et publics.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

 

 

Dernière modification ledimanche, 16 septembre 2018 21:02

Commentaires   

0 #1 Nobga 14-09-2018 13:39
Ce sont les coupeurs de route, les voleurs de bétails et de la volaille, les escrocs et trafiquants détestent les koglweogo. Les dozos confondent maintenant les animaux des éleveurs aux animaux sauvages et cela de façon délibérée. Personne ne pourra mettre fin aux koglweogo au Burkina Faso. Seules la police et la gendarmerie avaient le droit d'aller les démanteler, pas les dozos. Vive les koglweogo qu'ils soient de l'est, duSud, de l'ouest, du Nord et du Centre. Nobga.
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