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Maison des jeunes talents : La Ruche pour butiner des idées

Chose promise, chose faite ! Le président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite au Burkina en novembre 2017, avait promis d’ériger en plein cœur de Ouagadougou une maison des jeunes talents et de l’innovation, un lieu où les jeunes peuvent étudier, entreprendre, s’informer et se projeter vers le reste du monde. En moins d’une année, l’infrastructure, qui porte le nom « La Ruche », a effectivement été réalisée. Elle a été inaugurée le vendredi 19 octobre 2018 par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, en compagnie de son homologue burkinabè, Alpha Barry.

 

 

Une ruche est une structure fermée où les abeilles sont en activité permanente pour produire le miel, le pollen et renouveler leur population. C’est l’exemple de cette communauté qui a inspiré le nom de baptême « la Ruche » attribué à la maison des jeunes talents et de l’innovation. Ce cadeau du président français à la jeunesse burkinabè, avec qui il s’est entretenu le 28 novembre 2017 à l’Université Ouaga 1, est situé en plein cœur de Ouagadougou, à moins de 50 m de l’ambassade du pays donateur. Cet ancien bâtiment R+1 était le lieu de paiement des pensions des anciens combattants. Rénovée et peinte en gris et jaune (couleur de la ruche), cette villa, équipée d’une connexion Internet haut débit par fibre optique, est une innovation, à en croire le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves le Drian.

Dans son allocution, le chef de la diplomatie française a indiqué qu’elle n’a pas encore d’équivalent. En son sein, se trouvent plusieurs espaces : le Campus France, la France volontaire, le Campus de l’innovation de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et Canal France international (CFI). Cette maison propose à l’étage un espace de travail ouvert dénommé le tiers-lieu, « premier du genre à Ouagadougou », a indiqué celui qui est à sa deuxième visite au Burkina, la première ayant eu lieu après les attaques du 2 mars. A l’en croire, c’est l’un des deux axes forts de la Ruche, car il va favoriser l’interaction des jeunes porteurs de projets avec les entreprises, les incubateurs avec les institutions qui peuvent les aider à concrétiser et développer leurs projets. Le second axe est, d’après le diplomate, l’accompagnement des jeunes par les opérateurs dans leurs projets d’études, de formation ou de volontariat civil. «Il faut désormais faire vivre, animer, développer », a invité l’homme politique. Son homologue burkinabè, Alpha Barry, s’est pour sa part réjoui de l’ouverture du centre, «lieu de brassage» qui permettra à la jeunesse du pays des hommes intègres de « se préparer à affronter les défis à venir ». Le chef de la diplomatie burkinabè a invité les jeunes Burkinabè à s’approprier cette « ruche » comme le feraient des abeilles.

C’est la coupure du ruban, le dévoilement de la plaque et la visite des locaux qui ont mis fin à la cérémonie.

 

J. Benjamine Kaboré

 

 

 

Le Drian à Kosyam…

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, a été reçu en audience par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le 19 octobre 2018 à Kosyam. A l’issue de plus d’une heure d’échanges, le chef de la diplomatie française a indiqué qu’ils ont fait le point des dossiers bilatéraux avant d’en arriver à une appréciation de la situation sécuritaire dans la région. Il s’agit, entre autres, des enjeux de développement liés à l’opération des trois frontières (Mali, Niger et Burkina Faso) dans laquelle la France va injecter 2 millions d’euros, soit environ 1,3 milliard de francs CFA. Pour le Pays des hommes intègres, il s’agit spécifiquement de l’opération de développement urbain de Ouagadougou, notamment la nouvelle gare routière et l’aménagement des quartiers périphériques.

Sur le plan sécuritaire, les deux personnalités ont évoqué la nécessité de renforcer la force conjointe du G5 Sahel pour une lutte plus efficace contre le terrorisme. A cette occasion, Jean Yves Le Drian a réitéré la disponibilité de la France à aider à la sécurisation du Burkina Faso, qui nous est très cher, un partenaire à la fois amical et audacieux ». Cet entretien, selon l’hôte de Kosyam, a permis «de préparer de manière efficace la venue du président Kaboré en visite officielle en France le 17 décembre prochain».

A.D.   

 

 

J. Benjamine Kaboré

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