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Préparatifs du 8e TAC : Le chef de la diplomatie ivoirienne en éclaireur à Ouaga

Les ministres ivoiriens des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, et de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l’enfant, Mariatou Koné, étaient hier 22 octobre à Ouagadougou dans le cadre d’une réunion préparatoire au comité de suivi du 8e sommet du Traité d’amitié et de coopération qui aura lieu en 2019 au Burkina Faso. Ainsi, avec les ministres Alpha Barry, Marie Laurence Marchal et Paul Robert Tiendrébéogo du pays hôte, ils ont travaillé pendant de longues heures avant de se rendre au palais de Kosyam où les échanges ont également été longs.

 

Le ministre Alpha Barry des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina Faso et son homologue ivoirien, Marcel Amon-Tanoh, ont eu hier lundi 22 octobre une longue journée de travail. Etaient également à cette rencontre le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, ainsi que les deux ministres de la Solidarité des deux pays, Marie Laurence Marchal et Mariatou Koné. Cela en prélude à la rencontre préparatoire du comité de suivi de la 8e réunion du Traité d’amitié et de coopération (TAC) qui se tiendra en 2019 dans la capitale burkinabè.   

Après de longs moments de travail au sein du département des Affaires étrangères, les deux délégations se sont rendues à la présidence, où avec le président, Roch Marc Christian Kaboré, ils ont échangé environ deux heures. Les débats étaient-ils houleux ? Est-ce la question, du moins les questions à l’ordre du jour qui étaient très importantes ?

Le ministre Tanoh, à sa sortie d’audience avec le locataire du palais de Kosyam a confié que sa délégation est au Burkina Faso dans le cadre de la réunion préparatoire du comité de suivi du 8e sommet du TAC. Cette réunion se tiendra à la fin du premier trimestre ou au début du deuxième trimestre de l’année 2019 à Ouagadougou. De retour sur les bords de la lagune Ebrié, l’équipe, selon son chef, rendra compte au président Alassane Dramane Ouattara de l’avancée des travaux. 

Mais qu’en est-il des Burkinabè déguerpis du Parc national du Mont Peko ?

Une question qu’hôtes et invités voulaient esquiver. Sujet très sensible ? Le ministre Tanoh y répond : « A l’issue du TAC 7, l’instruction que nous avons reçue de nos deux chefs d’Etat était de faire le recensement des personnes concernées parce que, jusqu’aujourd’hui, nous ne savons pas combien de personnes sont concernées ». Il ajoute «qu’avec la collaboration de l’Organisation internationale de la migration (OIM), nos deux pays sont d’accord pour faire le recensement de celles-ci pour savoir quelle est l’ampleur du phénomène, et ce à quoi nous devons nous  attendre ».

Concernant ce sujet, les deux pays ont convenu, lors du dernier sommet du TAC, tenu en juillet dernier à Yamoussoukro, de se concerter dans les meilleurs délais pour y trouver une solution définitive. A la suite de son homologue, le ministre Barry a pris la parole pour annoncer l’invitation que le Pays des hommes intègres vient de recevoir de la part de la Côte d’Ivoire à assister à un débat de haut niveau sur les questions de maintien de la paix et de sécurité en Afrique et partout dans le monde.

 

Assiata Savadogo

 

Dernière modification lemardi, 23 octobre 2018 22:37

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