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Tour du Faso 2018 : Les étapes aux Belges, la pression sur le Burkinabè

 

La Team Flanders est en train de marquer le 31e Tour du Faso de son empreinte. Après sa victoire lors de la course contre la montre du mercredi 31 octobre l’équipe venue du Plat pays a encore fait le show sur la ligne d’arrivée le jeudi à Bobo lors de la 7e étape. Le Burkina garde le maillot jaune, mais Mathias Sorgho devance le Néerlandais Handgraaf Sjors de seulement 12 secondes.

 

 

 

 

A ce 31e Tour du Faso, les plus entreprenants ont déjà pris leurs marques. Les coureurs, ou du moins les équipes, se sont fixé des objectifs et font tout pour les atteindre. Par exemple, le Burkina veut garder les maillots jaune et rose. La Côte d’Ivoire, elle, veut tester le jarret de ses jeunes pouces. Quant à la Belgique, c’est le maillot vert, celui des vainqueurs d’étape, qui l’intéresse. Après la course contre la montre qu’ils ont remportée le mercredi, les Belges ont remis ça le lendemain lors de la 7e étape avec la victoire de Timmy de Boes dans un sprint groupé.

 

D’ailleurs, cette course contre la montre, la première du genre sur le Tour, a failli être préjudiciable aux Burkinabè. En effet, ceux-ci s’étaient laissé dire que cette épreuve ne comptait pas pour le classement général par équipe. Mais contre toute attente, ils apprendront que cette étape est prise en compte pour le classement général individuel. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Mathias a perdu 10 secondes au profit du Néerlandais Handgraaf Sjors. Ce dernier pointe désormais à 12 unités minimales de temps de Sorgho.

 

Revenant sur le 7e round de cette course entre Orodara et Bobo Dioulasso (122 km), la grande difficulté était le col de Ouena au km 24, avec une prime pour le meilleur grimpeur. Après, les Etalons cyclistes devaient surtout contrôler la course et faire barrage au chasseur hollandais. Ils ont réussi cette entreprise en annulant toutes les échappées. Cela a donc permis à Mathias Sorgho de conserver son maillot jaune. Cependant, il faudra faire une croix sur le vert des points attribués aux 20 premiers à l’arrivée. L’Allemand Hermann Keller (105 points) l’a chipé à Mathias Sorgho (99 points). Mais ce n’est pas trop grave, car le jaune est le plus important. Encore que la tunique rose des points chauds est sur les épaules de Saydou Bamogo.

 

Il reste donc 3 étapes pour en finir avec cette édition du Tour. Mais rien n’est encore joué car il y a une longue distance qui attend le peloton ce vendredi Bobo – Boromo : 176 km et elle pourrait être déterminante pour le reste de la compétition.

 

 

 

Sur les routes du Tour,

 

Kader Traoré

 

 

 

Le reste de la course

 

Vendredi 2 novembre

 

Etape 8 : Bobo – Boromo (176 km)

 

Samedi 3 novembre

 

Etape 9 : Loumbila – Kaya (90,9 km)

 

Dimanche 4 novembre

 

Etape 10 : Zorgho – Ouagadougou (127,2 km)

 

 

 

Aziz Nikiéma rate le coche à Bobo

 

Il avait promis de s’imposer à Bobo lors de cette 7e étape. Habitué à s’imposer sur la ligne d’arrivée à Bobo, il n’a pas pu atteindre son objectif cette année. Cela, simplement parce qu’il avait un autre rôle à jouer dans la caravane : celui de protéger au mieux son coéquiper Mathias Sorgho. «Les conseils étaient clairs aujourd’hui : éviter tout risque qui pourrait porter préjudice au maillot jaune. Etant dans la même équipe, je suis comme un lieutenant pour mon leader. Il ne faut pas être gourmand. C’est bien de gagner une étape, mais le plus important, c’est de gagner le Tour. Je sais que les Bobolais m’attendaient, mais je leur demande de m’excuser car j’avais une autre mission».

 

 

 

Propos recueillis par

 

K.T.

 

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