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58e anniversaire des Forces armées nationales : En rangs serrés contre l’hydre terroriste

 

Le jeudi 1er novembre 2018 marque les 58 ans de la création de l’Armée du Burkina Faso. A cette occasion, une cérémonie  de prise d’armes suivie d’une remise de décorations, placée sous le thème «Cohésion et solidarité nationale autour des Forces armées nationales dans la lutte contre le terrorisme» a eu lieu hier à la place de la Nation à Ouagadougou. Elle a été présidée par Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des FAN.

 

 

 

 

Actualité oblige, la commémoration de la fête de l’Armée burkinabè, cette année, a eu pour thème «Cohésion et solidarité nationale autour des Forces armées nationales dans la lutte contre le terrorisme ». C’est tout naturellement que, quelques jours auparavant, le Commandement invitait les citoyens burkinabè à « sortir massivement pour témoigner leur soutien à l’Armée nationale, à être solidaires avec les vaillantes Forces de défense et de sécurité (FDS) qui, jour et nuit, veillent à la quiétude des populations et affrontent bravement les ennemis de la Nation qui s’infiltrent dans ces mêmes populations ».

 

Convaincue qu’ensemble il est possible de dire NON à l’avancée du terrorisme, la hiérarchie militaire a exhorté et continue d’ailleurs d’encourager les citoyens, partout au Burkina Faso, à être des acteurs de leur propre sécurité et de celle collective. Le maître mot reste la dénonciation à travers la fameuse phrase « Si tu vois quelque chose, dis quelque chose ». Pour le faire, des numéros verts en cas de situation suspecte est mis à leur disposition. Il s’agit du 10 10, du 16, du 17 ou du 80 00 11 45.

 

Pour le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, la fête de l’Armée est « un anniversaire qui est important, mais que nous déroulons dans un contexte de lutte contre le terrorisme. Il s’agit de saluer la mémoire de tous les soldats qui, dans le cadre de ce combat, sont tombés. Nous devons nous rappeler que nous avons un hymne national qui dit que « certains ont flanché, certains ont résisté, mais les échecs, les succès, la sueur et le sang ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque».

 

Pour le chef de l’Etat, nous devons laisser résonner ces mots permanemment dans nos têtes, pour savoir que le combat que nous menons nous engage tous. Et d’ajouter que nous avons 1 500 km de frontière avec le Mali, 500 avec le Niger. Il n’est pas possible, selon lui, de placer un soldat tous les 100 mètres pour garder le territoire. A son avis, « nous devons, au lieu d’être chaque fois dans la position critique, encourager nos Forces de sécurité. Leur dire que si aujourd’hui le peuple burkinabè sort partout pour les soutenir, c’est pour leur dire qu’il faut oser vaincre ». Tant qu’on n’ose pas, souligne Roch Marc Christian Kaboré, on n’aura pas de réussite. Selon le Président du Faso, « la défense du drapeau n’a pas de prix. C’est une défense au prix de nos vies ». Il se dit par ailleurs convaincu que nous gagnerons cette guerre malgré les difficultés. Chaque Burkinabè, a-t-il martelé, doit se sentir concerné, se battre, par le renseignement, par l’appui aux FDS, pour qu’ensemble nous ayons une victoire collective.  

 

En rappel, l’Armée nationale du Burkina a été créée le 3 août 1960 par la loi N° 74-60/AN. Le transfert de commandement entre les autorités françaises et voltaïques d’alors s’est effectué le 1er novembre 1961. Depuis cette date, la fête anniversaire des FAN est commémorée le 1er novembre de chaque année.  

 

 

D. Evariste Ouédraogo

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