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Baobab c’est pas Baobab…

 

J’ai une bonne nouvelle pour vous. Dans très bientôt les Elucubrations de Toégui seront en ligne. A l’heure du numérique il n’y a pas de raison de livrer des élucubrations Bantaaré. Je ne comprends rien à You Tube, à Whatsap, à Twiter, à Facebook, à la fibre optique, je n’ai jamais touché à un Smartphone mais c’est promis ce sera fait : élucus en ligne.

 

 

Pour l’instant, laissez-moi vous gratifier  de cette Elucu hors les murs.

 

Sans blague… Parait que le big boss des firmes Renault – Nissan – Mithsubishi, Son Excellence Carlos Ghosn a des soucis. Il se trouverait même dans l’antichambre de la MACO à Tokyo. C’est bien fait pour sa gueule. Je dirai même c’est bien fait pour sa gueule. Vous n’avez pas suivi son affaire ? Un gars qui palpe plus de vingt-cinq milliards de franc CFA par mois et qui va barboter dans les comptes pour grappiller d’autres petits milliards comme s’il se trouvait dans un Gondwana de merde. Une histoire invraisemblable. Mais moi j’ai ma petite idée. Dans la capitale des Gaulois, à l’entrée d’une station de métro, se trouvent une multitude de ‘’marabouts’’ nègres d’Afrique qui proposent leurs services aux blanc bec : du wack pour résoudre toutes sortes de problèmes. Le gars Carlos Ghosn a dû tomber dans le piège d’un de ces margouillats : des milliards, encore plus. Ces parigots !!! Comme si avec des milliards de milliards on pouvait voyager dans 02 Jets privés à la fois. Où dans 02 Yaths à la fois. Comme si on pouvait dormir au même moment dans un Hôtel particulier à Rio et dans un Hôtel particulier à New York. Mais s’il avait besoin de wack ce gars Carlos Ghosn, il n’avait qu’à venir voir mon oncle Tougolo.

 

Tiens, le revoilà le Docteur Rassabl’ga. Mais où était – il donc passé ? Mais le revoilà tel qu’en lui – même. Sauf le teint qui semble moins Rassabl’ga que Rassabl’ga. Il était en Amérique peut – être? Où aurait – il seulement mangé moins de babenda ?

 

Monsieur Rassabl’ga et cher Docteur… Au secours ! Chez moi madame Toégui m’es témoin le plat de pomme de terre me revient moins cher que le tô au boulvanka ou au gombo. Vous n’avez pas fait le même constat avec le babenda ? Où va-t-on avec ça !? De quoi poser la même question que ce Mochichinaute. Il a interpellé le Président Roch Marc Christian Kaboré pour savoir si la démocratie va continuer jusqu’en 2020, année de l’élection présidentielle. Parce que si la démocratie va continuer jusqu’en 2020, alors elle ne nous trouvera pas ici. On va se chercher.

 

J’aime bien le Docteur Rassabl’ga. L’ennui avec lui c’est qu’il n’a jamais le mot pour rire. Avec lui, l’horizon parait toujours bouché. L’autre ennui avec lui encore, même si ce qu’il dit est la vérité moi je n’y comprends pas grand’chose. Quand je l’écoute je suis morose tout le reste de la journée. C’est pourquoi le mot pour rire  est capital.

 

Laurent Bado au contraire dit des choses qui font peur mais il y a toujours des séquences pour rigoler. Quand par exemple il dit : « Si on me donne une gifle sur la joue gauche je ne tends pas la joue droite. Je ne suis pas ceinture noire de judo pour rien. »

 

Je vous vois. Vous vous en foutez de ce que je raconte. Même avec le Docteur Rassabl’ga. Même avec Laurent Bado. Même avec Carlos Ghosn. Vous trouvez que je vous ennuie et que devrais parler des Koglweogo qui font le buzz en ce moment. Comptez pas sur moi je vous le dis tout de suite. Au sujet des Koglweogo il y a longtemps que j’ai joué ma partition. Je vous l’avais dit depuis le temps de Simon Compaoré. Je vous l’avais dit que les Koglweogo c’est la manifestation de l’incivisme à son plus haut degré et c’est la situation la plus grave que nous ayons connue. Elle s’aggrave de jour en jour et de plus en plus. Aucun Ministère n’a encore été pris en otage mais prions le Seigneur.

 

Je vous dis donc de ne pas compter sur moi pour parler de Koglweogo. Pas quand des Koglweogo venant du Sud traverse la capitale pour se rendre à l’Est en vue d’assister à un rassemblement, juchés sur des grosses motos, fusil bougdandouille en bandoulière. Quand des quartiers de la capitale abritent des sièges de Koglweogo connus de tous comme les sièges des CDR autrefois.

 

Je vais vous révéler quelque chose. Vous ne me croirez pas mais c’est la vérité. Je vais vous révéler le paradoxe des Koglweogo. Voilà, dans notre pays, en dépit du péril Koglweogo, ceux qui sont pour les Koglweogo sont nettement plus nombreux ceux qui sont contre les Koglweogo.

 

Vous ne croyez pas. Je vais reformuler la phrase en français facile. Dans notre pays les Burkinabé qui sont pour le maintien des Kolgweogo sont plus nombreux que les Burkinabé qui sont pour la suppression des Kolgweogo. Si vous ne me croyez pas toujours, demandez à Sy Chériff d’organiser un vote à bulletin secret pendant le Conseil des Ministres. Pour ou contre les Koglweogo ? Et vous verrez  bien.

 

Je ne vous parlerai pas non plus de l’appel que certains jeunes du CDP ont ouvertement fait pour inviter Monsieur Kadré Désiré Ouédraogo à se présenter à l’élection présidentielle de 2020. C’était au cours d’une Assemblée Générale tenue à Bobo par une organisation dénommée G33. Ce regroupement serait parrainé par l’ancien maire Salia Sanou et d’autres grosses têtes du CDP.

 

Hum ! Je ne suis pas certain que ces jeunes pousses ont mesuré tous les paramètres de leur intention. Je pense pour ma part que ces jeunes n’ont pas eu la meilleure idée. Non pas à cause de la carrure personnelle de Kadré Désiré Ouédraogo. Point du tout. Mais pour paraphraser une  OSC Burkinabé résidant au bord de la lagune Ebrié qui a pris pour slogan de guerre « C’EST LE MOMENT »  je dirai que la désignation d’un candidat CDP « C’EST PAS LE MOMENT »

 

Ce n’est pas parce que Roch a annoncé précocement sa candidature que le CDP doit en faire de même. Roch c’est le MPP. Ce qui est bon pour le MPP n’est pas forcément bon pour le CDP.

 

Les militants du CDP qui militent pour la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo ici et maintenant oublient une chose capitale. Lorsque le Baobab UPC avait déposé sa corbeille de cola pour demander la main du Baobab CDP le fiancé était bien connu. Il s’appelait Eddie Komboïgo. Maintenant, avec un Baobab de la 25e heure le Baobab UPC pourrait regarder par deux fois pour s’assurer que le fiancé de remplacement a la taille qu’il faut, le teint qu’il faut, la voix qu’il faut. Bref  il pourrait  chercher à savoir si le nouveau Baobab est le Baobab qu’il faut.

 

Bye bye les amis !!! La suite au prochain numéro. Ceux qui vivent ce sont ceux qui élucubrent.

 

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