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Elevage au Burkina : Un salon pour promouvoir la chaîne de valeur

 

Contribuer à la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux et halieutiques à travers la création d’une plateforme de rencontre et d’échanges entre tous les acteurs  de ce secteur. C’est l’objectif visé  par la création du Salon de l’élevage du Burkina Faso (SABEL), dont la cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu le 27 novembre 2018 sous le patronage du président Roch Marc Christian Kaboré. Pour cette première édition, qui est prévu pour durer 5 jours, c’est le ministre ivoirien de l’Elevage, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui a été le parrain.

Plus de 9,7 millions  de bovins, plus de 10 millions d’ovins, 15 millions de caprins, plus de 2 millions de porcins, plus de 46 millions de volailles et près de 26 000 tonnes de poissons, ce sont là les productions animales et halieutiques du Burkina Faso au cours de l’année 2017. C’est n’est pas une erreur, car le Burkina Faso est un pays à vocation pastorale. Ce secteur  constitue l’un des plus importants de notre économie  avec une contribution estimée à 18%  au PIB et à 26% aux recettes d’exportation.

 

Les activités dudit secteur sont sources d’emplois directs et indirects pour près de 86% des populations rurales,  et leur transformation  aussi sont sources d’emplois. C’est donc dire que élevage participe à la lutte contre la pauvreté en ce qu’il permet aux ménages d’accéder  à des ressources monétaires.

 

Dans le but de lui permettre de jouer davantage son rôle, non seulement dans l’économie nationale mais aussi dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, le  gouvernement burkinabè, à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques, en collaborations avec les différentes filières œuvrant dans le domaine, a initié le Salon de l’élevage du Burkina Faso (SABEL). Cette tribune, la première du genre, vise à valoriser les différents produits de l’élevage (bétail, viande, cuirs et peaux, lait, miel, porc, pisciculture, aviculture et élevage non conventionnel).

 

Pour l’occasion, des pays comme le Sénégal, la France, le Tchad ainsi que la Côte d’Ivoire ont fait le déplacement. Et pour cette première édition, l’honneur a été fait  à  la lagune Ebrié  d’en assurer le parrainage.

 

Placé sous le thème « Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives de compétitivité  de l’économie  nationale », le SABEL, selon le président Roch Marc Kaboré, dont le message a été livré par le ministre de tutelle, Sommanogo Koutou, vise d’une part à capitaliser les avancées enregistrées par notre pays dans le sous-secteur des productions animales et halieutiques  et d’autre part  à restaurer  un espace de concertations, d’échanges d’expériences et de savoir-faire entre les acteurs des chaînes  de valeur  afin de booster davantage les productions et de les rendre plus compétitives.

 

Toujours de l’avis du chef de l’Etat, cette rencontre constitue également une occasion pour encourager les producteurs et rendre visibles leurs actions. A l’issue de la visite des stands, Roch Marc Kaboré a annoncé l’importance de revoir à la hausse le budget de l’élevage de sorte à permettre au département de jouer pleinement sa partition dans le développement socio-économique de notre pays. 

 

En ce qui concerne les premiers acteurs, les éleveurs, le SABEL, au-delà de mettre les projecteurs sur leurs activités, va contribuer à propulser le secteur. A cet effet, ce sont des centaines d’exposants composés, outre ces éleveurs,  de transformateurs, d’équipementiers, d’Instituts de recherches, entre autres, qui ont pris d’assaut le site du SIAO pour exposer leurs produits.

 

La Côte d’ivoire, l’un des consommateurs des produits de l’élevage du Pays des hommes intègres, a pris part à ce rendez-vous. Pour son ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, ce salon, dont l’un des objectifs est de contribuer à améliorer la qualité de la production,  sa compétitivité,  va permettre aux deux pays de renforcer davantage leurs échanges  dans l’intérêt des deux économies nationales.

 

 Assiata Savadogo

 

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