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Une Lettre pour Laye : Lopez confrontée à son accusateur

 

Cher Wambi,

Un accusé qui bénéficie de la liberté provisoire est-il libre de ses mouvements ? Autrement dit, dispose-t-il de la liberté d’aller et de venir ? Cette question mérite d’être posée et d’être clarifiée une bonne fois pour toutes. En effet, elle revient comme une antienne ces derniers temps, notamment concernant les accusés qui sont en liberté provisoire dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015.

 

 

Le dernier fait en date remonte au mardi 25 décembre 2018 et avait pour théâtre l’aéroport international de Ouagadougou. Cette nuit-là, l’ancien bâtonnier Mamadou Traoré, accusé dans le dossier du putsch, devait prendre un avion pour la Tunisie en cette période de suspension de l’audience du procès. Arrivé à l’aéroport, il a effectué toutes les formalités nécessaires et a pris place dans le salon où il attendait bonnement l’heure d’embarquement.

 

Et c’est lorsque les passagers en direction de Tunis ont été appelés à embarquer que la police a signifié au bâtonnier qu’il ne pouvait pas quitter le territoire national sans une autorisation en bonne et due forme. Parce qu’il cherchait à comprendre les raisons de cette interdiction, le chef de poste lui a répondu qu’il ne faisait qu’exécuter les instructions de sa hiérarchie et qu’il ne pourrait voyager que si le procureur militaire l’en autorise. Sur-le-champ, Me Traoré a joint au téléphone le commandant Alioun Zanré. Mis au courant de la situation, ce dernier a clairement instruit la police de laisser voyager le bâtonnier.

 

L’intervention du procureur militaire n’a pas pu débloquer rapidement la situation. Le chef du poste de police attendant toujours «des précisions de sa hiérarchie». Les tractations ont été si longues que lorsque les bonnes instructions de la hiérarchie ont été enfin données, le vol était déjà fermé et l’avion sur la piste de décollage. C’est donc la mort dans l’âme que le bâtonnier a regardé son avion décoller sans lui. Désabusé par cette situation, il a appelé ses avocats qui ont fait constater, par voie d’huissier, cette obstruction à sa liberté de circuler afin de pouvoir étayer toute suite à donner à cet incident.

 

Me Mamadou Traoré, avec qui j’ai pu échanger, ne décolère pas. Il soutient que «dans un Etat de droit respectueux de la Constitution, seul le juge judiciaire peut restreindre ou interdire ce droit fondamental qu’est la liberté d’aller et de venir, la liberté de circuler tout simplement, consacrée par la Constitution de notre pays en son article 9». Il a ajouté que «si n’importe quelle administration peut restreindre cette liberté au nom de «l’instruction» de sa hiérarchie, on construit facilement un Etat policier».

 

Ce même désagrément, un autre accusé dans le dossier du putsch l’a également expérimenté : il s’agit de Léonce Koné. Il y a quelque temps, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Abidjan, il a été interdit de quitter le territoire une fois arrivé à l’aéroport. Ce jour-là, il a fallu l’intervention en personne du directeur de la justice militaire, le colonel Sita Sangaré, pour que Léonce puisse voyager.

 

Mais, cher cousin, que dit exactement la loi en la matière ? Quelles sont les restrictions aux mouvements d’un inculpé et d’un accusé ? Selon des juristes que j’ai pu contacter, la question de cette liberté de mouvements est traitée dans des dispositions du Code de procédure pénale, notamment en ses articles 139, 143 et 150.

 

L’article 139 dispose : « En toute matière, lorsqu’elle n’est pas de droit, la mise en liberté peut être ordonnée d’office par le juge d’instruction après avis du procureur (du Faso), à charge pour l’inculpé de prendre l’engagement de se représenter à tous les actes de la procédure aussitôt qu’il en sera requis et de tenir informé le magistrat instructeur de tous ses déplacements ».

 

L’article 143 précise : « Après la mise en liberté provisoire, si l’inculpé invité à comparaître ne se présente pas ou si des circonstances nouvelles ou graves rendent sa détention nécessaire, le juge d’instruction ou la juridiction de jugement saisie de l’affaire peut décerner un nouveau mandat… »

 

Enfin, l’article 150 dispose : « Toutefois, sont exceptés de cette mesure les accusés qui résident au siège de la [Cour d’appel] à moins que, dûment convoqués par voie administrative au greffe de la chambre criminelle et sans motif légitime d’excuse, ils ne se soient pas présentés au jour fixé pour être interrogés, par le président de la [chambre criminelle] ou par le magistrat qui le remplace ».

 

A la lumière de ces dispositions, il est évident que l’article 139 traite de la phase d’instruction. Mais à ce jour, concernant le dossier du putsch manqué, nous sommes à la phase de jugement, ce qui fait que ce sont les deux derniers articles cités qui valent.

 

Le président de la chambre de première instance du tribunal militaire a déjà eu à être saisi de cette question de la liberté de mouvement des accusés qui bénéficient de la liberté provisoire. A l’époque, il s’était dit incompétent. En réalité, selon mes sources, cher Wambi, c’est parce que la loi est muette sur la question puisqu’aucune disposition légale ne fait obligation à un accusé d’informer les autorités judiciaires de ses déplacements et, en la matière, il n’y a aucune base légale pour délivrer des bons de sortie du territoire à un accusé en liberté. L’obligation qui pèse donc sur tout accusé de ce type «est de se présenter aux audiences sous peine de sanction du président du tribunal, juge judiciaire garant constitutionnel des libertés».

 

Finalement, c’est ce vendredi soir à 20h 15 que Me Mamadou Traoré s’envolera en principe pour la Tunisie.

 

 

 

Cher Wambi, sans nul doute, tu as déjà entendu parler d’elle. Tant, après avoir été une militante active du CDP et de la FEDAP/BC, elle fut de tous les combats contre le projet de modification de l’article 37, puis contre le putsch manqué du 16 septembre 2015 avant de s’ériger en irréductible pourfendeuse du gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré :

 

tu l’auras deviné, il s’agit de Safiatou Lopez, qu’on ne présente plus.

 

Arrêtée le mercredi 29 août 2018 à son domicile dans des circonstances qui ont suscité la polémique, puis maintenue en garde à vue à la gendarmerie, la présidente d’honneur du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile a finalement été déposée à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour « complot et incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».

 

En français facile, elle est suspectée d’être le bras financier d’un groupe de personnes qui projetaient de faire évader des prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) et de placer un militaire au pouvoir.

 

Cher cousin, dans une de mes précédentes lettres, je t’informais que les ennuis judiciaires de Dame Lopez sont partis d’un certain Mamadou Drabo, lui aussi actuellement en détention, qui aurait dénoncé celle avec laquelle il entretenait des relations d’affaires.

 

Selon certaines indiscrétions d’une source bien introduite, j’ai appris que la confrontation entre les deux coaccusés a eu lieu hier jeudi à la justice militaire. Il m’est aussi revenu que lors de précédents interrogatoires, Mamadou Drabo serait revenu sur ses propos accusateurs.  Vrai ou faux ? Je ne saurais te le dire tout comme, jusqu’au moment où je terminais la présente missive, je n’avais pas eu d’écho du face-à-face entre les deux suspects.

 

 

 

Cher Wambi, dans ma missive du 7 décembre dernier, je te faisais part de la lettre confidentielle que l’ancien ambassadeur du Burkina Faso à Paris Eric Tiaré a adressée au ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry. L’affaire porte sur la maltraitance supposée d’un domestique de l’ambassade en la personne d’Augustin Willy, cuisinier de profession. Ce dernier avait relaté son calvaire sur Facebook. Mais visiblement, le contenu de la lettre de l’ambassadeur n’est pas du goût de son ancien cuisinier, qui m’a alors fait parvenir ce droit de réponse que je te propose in extenso.

 

«Permettez-moi de vous tirer mon chapeau pour votre abnégation au métier de journalisme. Vous faites convenablement votre boulot et pour cela je tenais à vous féliciter.

 

Je viens par la présente, suite à votre publication de la réponse de Son Excellence Monsieur l'ambassadeur Eric Tiaré sur votre page officielle Facebook face à mon cri du cœur qui a défrayé la chronique sur cette même toile, vous rassurer que je respecte Son Excellence Monsieur l'ambassadeur mais me vois dans l'obligation de répondre, car il a tenu des propos mensongers à l'égard de mon cri du cœur.

 

Pour commencer, selon Son Excellence, je suis de nationalité italienne, je ne suis pas de cette nationalité. J'avais juste un titre de séjour italien. Je suis d'une double nationalité ivoirienne et burkinabè. J'ai été recruté sur la base d'un contrat à durée déterminée.

 

Son Excellence a soutenu que je ne faisais la cuisine que deux fois par jour, notamment le petit déjeuner et le dîner, car personne n'était à la résidence à midi, sans oublier que la résidence était toujours occupée par des tierces personnes. Qui préparait à midi pour ces gens-là ? J'étais le seul cuisinier à ce moment.

 

A propos des travaux de ménage, le diplomate a expliqué que c'est suite au départ d'un agent que je me suis proposé volontaire, avec insistance de le faire, car ne faisant rien dans la journée. Je ne me suis jamais proposé de faire le ménage. Je soutiens ce que je dis avec des preuves à l'appui (des témoins oculaires et un enregistrement téléphonique prouvent le contraire).

 

C’est bien Son Excellence qui me l'a proposé avec un complément de salaire de 450 €/mois au lieu de 350 €/trimestre comme il le stipulait dans sa réponse. Cela est bien vérifiable auprès de la banque concernée puisque j'étais payé par chèque, et ce, pendant 5 mois. En rappel j'ai travaillé pendant 3 ans et pendant ces 3 années de dur labeur, l'ambassade coupait 450 €/mois (j'en ai la preuve, un enregistrement téléphonique peut le confirmer) dans mon salaire pour effectuer des versements à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à Ouaga alors que celle-ci ne recevait aucun versement. Alors en simulant un calcul sur cette base on a :

 

(450 € × 12) × 3 = 16200 € CNSS

 

450 € × 7 = 3150 €

 

(450 € × 12) × 2 = 10800 €

 

Total : 30150 €, sans oublier mes droits de licenciement et le préjudice moral causé.

 

Pour ce qui est des grandes réceptions de près de 300 couverts, permettez-moi de vous rappeler, Monsieur l'Ambassadeur, les réveillons de chaque 24 décembre, les fêtes de la Saint Sylvestre et du Nouvel An, la première communion de votre fille Vanessa, les deux anniversaires du Gal Djibrill Bassolé, Son Eminence le Cardinal Philippe Ouédraogo et sa délégation, les ministres de la Transition, les frères et sœurs de votre femme qui venaient régulièrement des USA et du Canada, les réceptions que vous faisiez deux ou trois fois par semaine de près de 15 couverts. Des témoins oculaires peuvent en toute sincérité confirmer mes dires. Est-ce que l'Ambassade a autant de budget pour toutes ces fêtes ?

 

Sur l'allégation du logement, permettez-moi de vous donner vite fait un détail complet de la résidence.

 

Cette résidence comporte 3 étages dont :

 

- 3 chambres/1 salon/3 douches-toilettes au 3e étage. Les chambres étaient occupées par Esther Bassolé, la fille du Gal Djibril Bassolé, par un cousin de Son Excellence et la 3e chambre, qui était réservée aux invités, était en permanence occupée.

 

- 3 chambres/1salon/3 douches-toilettes au 2e étage. Les chambres étaient occupées par Lucia et Sonia, les deux filles de Son Excellence.

 

La 3e chambre, réservée également aux invités, était en permanence occupée.

 

- 3 chambres/4 salons/toilettes au 1er étage. Les deux chambres étaient occupées par Son Excellence et sa femme et la 3e chambre occupée par sa fille Vanessa, la benjamine.

 

Vous conviendrez avec moi que je n'ai jamais dormi ni proposé de dormir dans une chambre d'hôtes. Mon avocat a même été constaté mon réduit de 3 m2.

 

Un autre détail très important. 500 €/mois en espèces sans trace étaient alloués à l'achat des produits pour le ménage. Seulement 20 € étaient utilisés pour l'achat de ces produits. J'étais celui-là même qui partait récupérer cette somme dans une enveloppe à l'ambassade souvent si le chauffeur n'était pas disponible. Il pourrait encore nier les faits, mais je puis vous assurer que je dis la vérité. Comment pourrait-il justifier cette somme allouée pour les produits de ménage?

 

Comment expliquez-vous l'achat d'une 4×4 d'une valeur de plus de 50 000 € en seulement un an et demi passé à l'ambassade ?

 

Selon Son Excellence, l'ambassade ne disposait d'aucune ligne budgétaire pour les 300 couverts, mais il y avait chaque semaine une réception à la résidence. Même les ministres ne font pas ce genre de réceptions dans leurs résidences à Ouagadougou.

 

Tout concourt à dire que je ne bénéficiais d'aucun repos ni de congés annuels. Je travaillais plus de 15 heures par jour. Par conscience professionnelle, j'acceptais jusqu'à aller chercher sa benjamine à l'école lorsque le chauffeur n'était pas disponible (ce dernier pourrait éventuellement témoigner) et en retour ma récompense, c'est mon expulsion de la résidence et des mensonges proférés à l'endroit de ma modeste personne pour le simple fait que j'ai réclamé mes droits. Comme quoi je n'ai personne pour me défendre.

 

Je ne voudrais pas ternir votre image en dévoilant certains de vos actes. Je m'en garde par respect pour vous, Son Excellence.

 

En ce qui concerne l'actuel ambassadeur, Son Excellence Alain Gustave Ilboudo, après le départ de Son Excellence Monsieur Eric Tiaré, j'étais promu à un poste de cuisinier à l'ambassade du Burkina en Italie. Son Excellence Alain Gustave Ilboudo lui-même m'a supplié de rester, car il avait toujours besoin de moi bien qu'il soit venu avec son cuisinier. Après moult réflexions je suis quand même parti en Italie. Il m'a même suggéré que si ça n'allait pas après trois mois de revenir. 

 

Après deux mois de travail en Italie je suis revenu en France suite à un appel de Son Excellence Monsieur Alain Gustave Ilboudo. J'y suis resté en dépendance selon eux, tout en travaillant. La preuve en est que j'ai eu à recevoir deux mois de salaire par chèque, vérifiable auprès de la banque sans aucun contrat de travail. Et les mois restants ?

 

J'ai eu en son temps une opportunité de travail à l'ambassade du Burkina en Belgique. J'ai pris Son Excellence comme témoin. Il m'a assuré qu'il connaissait l'ambassadeur et qu'il plaiderait en ma faveur. A ma grande surprise, le lendemain, celui qui m'avait mis en relation avec l'Ambassadeur en Belgique m'a joint au téléphone pour me dire que ce n'était plus la peine que je me déplace et qu'il ne voulait plus de moi, pour quelle cause : Rien. En toute sincérité Son Excellence Alain Gustave Ilboudo a plaidé négativement en ma faveur. J'ose lui demander ce que je lui ai fait pour mériter un tel mépris. A vous d’en juger, chers journalistes.

 

A Son Excellence Monsieur le président Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso et président de tous les Burkinabè : je tenais à vous féliciter et à vous encourager pour la suite de votre mandat. Vous êtes un président épris de paix, de vérité et de justice mais permettez-moi de vous dire que vous avez pris parti sans chercher à savoir où se trouvait la vérité et à essayer de résoudre les différends de façon diplomatique. Vous avez plutôt protégé l'image des deux ambassadeurs au détriment d'un citoyen qui a été lésé et expulsé comme un moins que rien en pleine rue.

 

Je voudrais donc que, par cette réponse, mon cri du cœur soit traité de façon impartiale ».

 

 

 

Cher Wambi, bientôt le royaume mossi va vivre au rythme des basga, grandes fêtes traditionnelles. Et comme dit l’adage bien connu de chez nous, « à tout seigneur tout honneur », la saison de ces festivités va s’ouvrir par celle du Mogho Naaba Baongo qui aura lieu demain samedi 29 décembre à son palais. De l’ambiance et de la bonne bière de mil, il y en aura à gogo, alors tâche de répandre l’information dans tout Laye dont beaucoup d’habitants, pour rien au monde, ne manqueraient ce rendez-vous annuel. 

 

 

 

A présent, cher cousin, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante qui semble déjà absorbée par les préparatifs des fêtes de fin d’année, tant ses notes de ce week-end sont particulièrement indigentes.

 

 

 

- Depuis l’appel «de citoyens» en faveur de la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo à la présidentielle de 2020, un climat délétère s’est installé au sein du CDP.  Même si la guerre de positionnement ne se mène pas encore au grand jour, elle ne reste pas moins source d’inquiétude chez bon nombre de cadres de l’ancien parti au pouvoir. Face au risque d’implosion consécutive à ces rivalités internes, un collège de sages serait en gestation, a-t-on appris d’une source bien informée. Parmi les Casques bleus dans ces querelles intestines, on cite notamment Juliette Bonkoungou et Bognessan Arsène Yé. Parviendront-ils à contenir les ambitions des uns et des autres afin d’aboutir à une candidature consensuelle ? Rien n’est moins sûr.

 

 

 

- Des individus non identifiés se sont introduits dans l’église cathédrale Notre-Dame de Kaya, après avoir défoncé une des portes, dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 décembre 2018. Face à l’alerte d’un servant de la cathédrale, les indélicats visiteurs se sont enfuis sans avoir eu le temps de commettre ce pour quoi ils étaient venus. Aucun objet n’a été emporté ou vandalisé. En raison du contexte d’insécurité et de menace terroriste, la messe matinale du lundi n’a pas été célébrée à l’intérieur de l’église. Selon les indiscrétions, l’on craignait un éventuel minage de l’édifice.

 

Quant aux messes de Noël, à savoir celles du réveillon et du 25 décembre, elles ont été toutes dites sous haute surveillance des FDS. Cette visite suspecte à l’église cathédrale, à l’orée des fêtes de fin d’année, suscite toujours des interrogations dans la cité des cuirs et des brochettes au koura-koura.        

 

 

 

- «Si Ouagadougou m’était contée». Certains des lecteurs de L’Observateur paalga se rappellent sans doute cette rubrique de leur journal qui s’était attachée pendant plusieurs années à ressusciter les vestiges historiques et touristiques de la capitale. Son animateur, un jeune doctorant originaire de Bassinko à la sortie nord de Ouaga. Depuis, il fait du chemin. Aujourd’hui enseignant-chercheur d’histoire et d’archéologie à l’université Ki-Zerbo, le docteur Lassina Simporé  vient d’être nommé secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme.  Bon vent, Mkè Lassané. Le meilleur est peut-être à venir.

 

 

 

- Dans Une Lettre pour Laye du vendredi 14 décembre 2018 et à la faveur du séjour français du président du Faso au cours duquel il a été fait  docteur honoris causa de l’université de Bourgogne, Tipoko l’intrigante rappelait qu’à l’instar de Roch Marc Christian Kaboré, de nombreux cadres voltaïques puis burkinabè étaient passés par la filière dijonnaise. Et de citer à titre d’exemple, et parmi les  tout premiers, feu Adolphe Benon, premier germaniste de notre pays. En fait, il fallait plutôt lire Jules Benon, qui n’était autre que l’aîné de celui qui a été malencontreusement cité.   

 

 

 

- De l’effervescence ce mardi 1er janvier 2019 au quartier Somgandé de Ouagadougou. Non pas seulement en raison de la fête du Nouvel An mais aussi du fait de la célébration du basga du Somgandé Naaba. Ambiance assurée dans une atmosphère de retrouvailles familiales et amicales.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 30 décembre 2018 17:10

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