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Situation nationale: Mohamed Ibn Chambas à l'écoute du CFOP

Le représentant spécial du SG de l'ONU et chef du bureau des Nations unies  pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, s'est entretenu environ deux heures avec le Chef de file de l'opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, au siège de  cette institution  républicaine, le mercredi 20 février 2019 à Ouagadougou.  Le terrorisme et la présidentielle de 2020 ont été au centre des échanges.

 

 

 Le représentant spécial du SG de l'ONU, et chef du bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, était accompagné par les responsables du système des Nations unies  dans notre pays.

Du côté du CFOP, Zéphirin Diabré avait à ses côtés Eddie Komboïgo du CDP, Gilbert Namdouda Ouédraogo de l'ADF/RDA, Mamadou Dicko de la NAFA, Jean Hubert Bazié de Convergence de l'Espoir, pour ne citer que ceux-là. Après près de deux heures d'entrevue, l'hôte a livré aux journalistes l'objet de sa visite. "Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, m'a chargé d'effectuer cette visite de solidarité et d'information au Burkina Faso, qui fait face à des défis sécuritaires avec le phénomène du terrorisme. Une situation qui est en train de causer une crise humanitaire à laquelle nous devons faire face. La menace n'épargne personne, c'est pourquoi nous échangeons avec toutes les tendances politiques dans la recherche de solutions. Le deuxième sujet qui nous préoccupe, ce sont les élections en 2020. Il faut commencer les discussions pour qu'il y ait un consensus sur le processus. Nous avons beaucoup écouté et cela nous permettra d'enrichir nos discussions futures", a souligné le diplomate.

Pour le chef de file de l'opposition, cette rencontre a été l'occasion de rappeler que le pouvoir MPP et ses alliés  ont échoué lamentablement,  avec cette situation sécuritaire qui met en péril notre vivre-ensemble, référence faite aux évènements de Yirgou. Zéphirin Diabré a demandé aux partenaires des Nations unies d'aider le Burkina à sortir de cette situation surtout en permettant la réouverture des écoles dans les zones touchées par le terrorisme. Il a regretté que le gouvernement ne veuille pas consulter son opposition qui, pour lui, est républicaine et dont les avis sont importants.

Au sujet de 2020, le président de l'UPC a dénoncé un code électoral qui exclut des Burkinabè de par les lieux et de par les documents de vote. Il a prévenu que le comptage informatique des bulletins ne sera pas accepté par l'opposition, s'inspirant des problèmes qu'il a engendrés dans d'autres pays. La meilleure manière de prévenir des crises est, selon lui, le comptage manuel supervisé par les différents démembrements de la CENI. C'est dire que l'opposition annonce déjà la couleur  pour les batailles à venir.

 

Abdou Karim Sawadogo

Dernière modification lejeudi, 21 février 2019 22:38

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