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Professionnels du 7e art : Le mérite de spécialistes salué par des décorations

 

Comme à chaque édition du FESPACO, des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel ont été distingués pour leur ardeur au travail. La cérémonie de décoration s’est tenue le jeudi 28 février 2019 au siège de l’institution à Ouagadougou. Elle a été présidée par le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango.

 

 

 

 

A deux jours de la clôture officielle de la biennale, la tradition a encore été respectée par les organisateurs du FESPACO. Une centaine de réalisateurs, de techniciens du cinéma, de comédiens, etc., ont reçu des médailles en reconnaissance de leurs efforts inlassables en faveur du 7e art africain. En cette matinée de jeudi, la cour du FESPACO a accueilli une foule nombreuse de parents, d’amis, de connaissances et de collègues venus être témoins de l’honneur fait aux leurs. La joie se lisait sur les visages et l’ambiance était bon enfant.

 

Après une introduction musicale assurée par l’artiste Asta Maïla, qui a chanté le FESPACO et rendu hommage aux cinéastes et comédiens africains, ainsi que l’exécution du Ditanyè, la cérémonie de décoration pouvait officiellement débuter. C’est le ministre Abdoul Karim Sango qui a ouvert le bal avant que d’autres personnalités, au rang desquelles le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano, ne lui emboîtent le pas. Les heureux élus du jour se sont donc vu accrocher chacun sa médaille par les officiels après que la formule consacrée a été prononcée. Parmi eux, beaucoup sont connus comme le loup blanc. Il s’agit, entre autres, d’Abdoulaye Komboudri (fils de l’homme), d’Hippolyte Wangrawa (M’ba Bouanga), de Siriki et Soukey de la série « Les Bobodioufs », du talentueux scénariste Noraogo Sawadogo, de la réalisatrice Fanta Nacro, des cinéastes Gaston Kaboré, Cheick Omar Sissoko, Abdoulaye Dao…  

 

Ils sont au total une bonne centaine de spécialistes du monde du cinéma et de l’audiovisuel, d’ici et d’ailleurs, à être distingués dans différents ordres. Il s’agit notamment de Grand officier de l’ordre de l’Etalon, de Commandeur de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication, d’Officier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication… Les nouveaux décorés ont par la suite reçu les félicitations de l’autorité avant qu’une sympathique collation leur soit servie.    

 

 

 

D. Evariste Ouédraogo

 

 

 

Propos d’un récipiendaire

 

 

 

Seydou Alcény Barry (Inspecteur de français, critique de théâtre et de cinéma, collaborateur de L’Observateur Paalga…) :

 

Je suis animé par un sentiment de joie et d’enthousiasme, parce qu’en réalité cette décoration vient récompenser le travail bien fait au niveau de la critique. Il y a des moments où on se demande si ce travail de critique apporte vraiment quelque chose. Mais quand on reconnaît que ce travail est de qualité en vous décorant, c’est toujours la satisfaction.

 

Je voudrais remercier ici Alassane Dango et Ousséni Ilboudo qui, les premiers, ont cru en moi. Grâce à cette confiance j’ai pu avoir une tribune d’expression au niveau de L’Observateur Paalga. Si personnellement c’est moi qui prends cette médaille, il faut noter que pour un article, il y a toute une chaîne de solidarité qui veille pour qu’il arrive chez le lecteur. Quand c’est un film, il y a un générique qui défile à la fin où on met le nom de tous les contributeurs. Pour un article on n’a que le nom du premier qui l’a écrit, mais au fond il aurait fallu aussi avoir un générique. Parce que du chauffeur au photographe en passant par les correcteurs, la PAO…, tout le monde intervient pour que le papier soit ce qu’il est. En me récompensant, c’est L’Observateur Paalga que l’on récompense et je lui dois vraiment cette médaille.

 

 

 

Propos recueillis par :

D.E.O  

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