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Une lettre pour Laye : Affaire Guiro : Rendez-vous ce matin pour l’ouverture des fameuses cantines

 

Cher Wambi,

 

Le dossier Ousmane Guiro, du nom de l’ancien directeur général des Douanes, aujourd’hui à la retraite, refait surface dans le sous-sol de la Trésorerie régionale du Centre où sont entreposées les cantines d’argent et d’effets d’habillement qui lui appartiennent.

 

 

Mais avant de t’en dire davantage, je suis bien obligé de te faire, non pas une piqûre mais une perfusion de rappel, tant l’histoire est longue, si bien que, si je ne la contextualise pas, elle serait du charabia pour beaucoup de personnes.

 

Commençons donc par le début. Nous sommes le vendredi 30 décembre 2011. Un informateur met la puce à l’oreille des gendarmes de la brigade ville de Boulmiougou (Ouagadougou) comme quoi il y a deux jeunes qui s’adonnent à des dépenses faramineuses comme s’ils avaient accès à une sorte de Caverne d’Ali Baba.

 

La machine d’enquête des pandores se met en branle, et rapidement les deux jeunes Crésus sont appréhendés et une perquisition permettra de retrouver à leur domicile paternel, des cantines bourrées de frics. C’est donc là que ces jeunes puisaient pour leurs dépenses somptuaires. En plus de celles contenant de l’argent, il y avait d’autres cantines remplies d’habillement et de parures.

 

Mis aux arrêts, le chef de famille dira ignorer tout du contenu des cantines qu’un de ses parents était venu lui confier lors des mutineries militaires du premier semestre 2011. Le parent en question n’est autre qu’Ousmane Guiro, alors directeur général des douanes.

 

Convoqué à la gendarmerie, ce dernier reconnaîtra être le propriétaire des cantines. Si ces malles n’étaient plus chez lui, c’était en fait pour éviter qu’elles soient pillées. Le pays avait été secoué par des mutineries de mars à juin 2011, et les mutins avaient la vilaine habitude de faire le tour des domiciles des gourous du pays. Alors Guiro avait préféré ainsi mettre ses œufs en sécurité hors de son domicile.

 

A la gendarmerie, les enquêteurs ont compté durant des heures les liasses de francs CFA et de devises étrangères. Et tiens-toi bien, cher Wambi, à la fin de cet exercice éprouvant, les pandores ont compté plus d’un milliard neuf cents millions.

 

Arrêté dans la nuit du 1er janvier 2012, Ousmane Guiro est limogé de ses fonctions dès le lendemain par décret présidentiel. Il est inculpé pour corruption passive, enrichissement illicite et violation de la réglementation des changes et placé sous mandat de dépôt le 6 janvier. Après la phase d’instruction du dossier, il va bénéficier, au mois de juillet 2012, d’une ordonnance de mise en liberté provisoire.

 

Mais ce n’est que sous la Transition que le dossier Guiro sera jugé lors des assises criminelles de juin 2015. Le dossier a été appelé les 18, 19 et 20 juin 2015. A la barre, l’ancien directeur général des Douanes a plaidé non coupable et précisé que «depuis 1983 je gardais mon argent à la maison».

 

Le 20 juin 2015, cher cousin, la chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou a déclaré Ousmane Guiro coupable et l’a condamné à deux ans de prison avec sursis et à 10 millions de FCFA d’amende. En outre la Cour a ordonné la confiscation des scellés à hauteur de 900 millions de FCFA.

 

A l’époque, cher Wambi, j’avais écrit, dans le journal de ton oncle Nakibeuogo, qu’« avec un tel verdict et s’agissant d’une affaire de gros sous, on peut avouer que l’ancien directeur général des Douanes s’en est tiré à très bon compte, car non seulement il est désormais libre, mais en plus, il recouvre un milliard sur le 1,9 milliard qui étaient stockés dans ses cantines ».

 

Suite à ce verdict, le parquet général s’était immédiatement pourvu en cassation et la Cour de cassation a examiné ce recours en août 2016 en cassant le verdict rendu le 20 juin 2015 par la Chambre criminelle. Le dossier est donc renvoyé à la Cour d’appel pour être rejugé par une nouvelle formation de la Chambre criminelle. Mais depuis plus rien…

 

Sauf qu’on reparlera des cantines de Guiro le 11 avril 2017 avec le procureur général, au cours d’une conférence de presse express. Ce jour-là, dans les locaux du ministère de la Justice, le parquet général informait la presse que, le 02 février 2017, il a reçu une correspondance des conseils de l’Etat, lui sollicitant l’ouverture des cantines de Guiro en vue de procéder à la réintroduction de l’argent entreposé dans le circuit financier. Le parquet a déclaré que «c’est l’Etat qui est le garant de cet argent. Ils (les conseils de l’Etat) ont estimé que le lieu où était gardé cet argent n’est pas le lieu propice. Si ça dure longtemps, les billets peuvent se détériorer du jour au lendemain». Et pour mieux se faire comprendre, le procureur général avait pris un exemple imparable : « C’est comme si on saisit du riz qui n’est pas périmé et on constitue une personne gardien de ce riz, en attendant qu’une décision soit rendue ; est-ce que, dans la mesure où c’est un bien fongible, vous allez garder ce riz jusqu’à sa date de péremption, qui est inscrite, parce que vous ne voulez pas toucher à ce riz pour le présenter le jour de l’audience ? Moi, j’ai pris la responsabilité sur moi (...) Je ne sais pas si ces billets ont été effectivement réintroduits ou pas, mais c’est l’autorisation que j’ai donnée ».

 

Après ce nouveau développement, j’ai appris, cher cousin, que les avocats de l’ancien directeur général des douanes avaient, à l’époque, commis un huissier afin qu’il aille vérifier au Trésor public si l’argent de Guiro avait été introduit dans le circuit financier. En réponse à la sommation interpellative de l’huissier, le Trésor avait répondu n’avoir rien reçu comme ordre dans ce sens.

 

On en était à ce point précis de l’histoire, cher Wambi, lorsqu’en mars 2019, le procureur général s’est signalé à travers une correspondance intitulée « remise des sommes dans le circuit financier ». Il invitait les différents avocats constitués dans le dossier Guiro à une rencontre en début avril. Selon mes informations, les conseils de l’ex-DG des Douanes ne se seraient pas rendus à cette rencontre. Ils soutiendraient que le dossier étant une affaire pénale, eux ne peuvent pas représenter mais seulement assister leur client. Or, la main sur le cœur, Ousmane Guiro est formel, le parquet général ne l’a jamais saisi de quoi que ce soit.

 

Mais, il y a tout juste une dizaine de jours de cela, j’ai eu vent de la volonté du parquet général de procéder à l’ouverture des cantines de Guiro. Pour ce faire, il aurait déjà fait les diligences auprès de la Chambre nationale des Huissiers afin qu’elle désigne un de ses membres pour assister et constater les faits lors de l’ouverture envisagée desdites cantines. La date choisie est celle de ce vendredi 31 mai 2019 à la Trésorerie régionale du Centre où sont entreposées les fameuses cantines. Dans sa démarche, la double préoccupation du procureur général serait le sort des billets de banque dont les risques de détérioration seraient très élevés à cause des variations climatiques et l’intérêt que toutes les parties à l’affaire Guiro ont de s’assurer que les billets sont toujours en bon état.

 

Mais, cher cousin, pour te dire la vérité, je suis quelque peu désorienté face à cette nouvelle initiative du parquet général. En effet, je me demande si on va utiliser un chalumeau ou une barre-à-mine pour accéder aux cantines. En effet, en janvier 2019, les avocats de l’Etat ont informé le parquet de ce que « toutes les démarches en vue de retrouver les clés de la salle où sont déposées les cantines supposées contenir les billets de banque sont demeurées vaines ».

 

A la lumière de cette nouvelle information, cher Wambi, on peut penser qu’en 2017, l’argent n’a pas été introduit dans le circuit financier sinon on ne comprendrait pas pourquoi vouloir faire en 2019 ce qu’on avait fait deux ans plus tôt.

 

De plus, avec cette dernière situation, en me fiant au code de procédure pénale, je plains franchement le greffier qui est en charge de la conservation des scellés. Je me rappelle à ce propos qu’après la conclusion de son ordonnance de renvoi, le juge d’instruction avait conduit les différentes parties au sous-sol de la Trésorerie régionale du Centre pour leur montrer les cantines, et il avait dressé un procès-verbal de remise des clés des cantines et de la salle d’entreposage au procureur général.

 

Une autre interrogation qui me tourmente, c’est le temps mis par les conseils de l’Etat, soit deux ans, avant d’informer de l’impossibilité de retrouver les clés alors qu’en réponse à leur requête du 02 février 2017 portant demande de réintroduction de l’argent dans le circuit financier, le procureur général, après avoir marqué son accord, les avait instruits de prendre contact avec les services compétents pour y procéder dans les meilleurs délais.

 

Alors qui a réellement détenu les clés des scellés dans l’affaire Guiro ?

 

Ce matin il semble que Guiro ne sera pas de la partie à la Trésorerie régionale du Centre puisqu’il n’a pas été invité. Cependant, il n’est pas à exclure que, mis au courant de l’événement, il fasse appel à un huissier pour aller constater les faits dans le sous-sol puisque, selon toute vraisemblance, ses avocats brilleront par leur absence à cette ouverture envisagée des scellés.

 

Alors que trouvera-t-on dans les cantines ce matin ? Comme tous les Burkinabè, je piaffe d’impatience de le savoir, cher cousin.

 

Cher Wambi, sache que les autorités ont déjà officiellement lancé le top de départ des travaux champêtres lors de la cérémonie de lancement de la campagne agricole tenu le 25 mai dernier à Tiéfora dans la province de la Comoé.  

 

Cela est vrai pour les régions climatiquement favorisées, comme l’Ouest, le Sud et le Sud-Ouest de notre pays où les braves paysans ont déjà semé et sarclé. Mais tel n’est pas encore le cas dans la plupart des localités comme Laye où les agriculteurs attendent toujours l’installation effective de la saison pluvieuse.

 

Quand j’étais plus jeune, je me souviens que, dans certaines traditions comme chez les Mossé du Centre, lorsque l’hivernage tardait ou en cas de poche de sécheresse, les coutumiers lançaient la chasse au « Sélongo », c’est-à-dire le mauvais génie de la brousse qui « attachait », comme on le dit chez nous, la pluie. Au petit matin, vêtus de tenues de guerre et au bruit des tam-tams, des cors et des fusils de traite, on passait au peigne fin tout ce que la brousse contenait de bosquet et de buisson à l’effet justement de débusquer l’empêcheur de pleuvoir en abondance.

 

L’opération était-elle probante ? Cher cousin, je ne saurais trop te le dire, mais la pratique se déroulait régulièrement et j’en ai été témoin.

 

Cela me rappelle les rogations qui se célébraient et se célèbrent toujours dans la tradition catholique. Il s’agit d’une procession pour implorer la bénédiction divine sur les récoltes et les animaux.  Et cela se passait le jour qui précède la fête de l’Ascension.

 

A ce titre, il y a eu des rogations le matin du mercredi dernier dans la cour de la cathédrale de Ouagadougou.

 

Comme avec la foi tout est possible… 

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

-Selon une source digne de foi, la grande famille Bassolé devait se réunir hier jeudi 30 mai 2019 à Réo, dans la province du Sanguié, pour se pencher sur le cas de Djibril Bassolet, actuellement malade mais toujours dans l’attente d’une autorisation pour aller se soigner dans un hôpital de son choix. La rencontre devait porter sur la rédaction d’une lettre adressée au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, lui demandant de prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre à l’ancien ministre des Affaires étrangères de recevoir des soins adéquats dans une clinique à l’extérieur du pays.

 

Selon toujours la même source, dans la correspondance qui doit être transmise aujourd’hui vendredi 31 mai au président burkinabè, il est mentionné que ce dernier sera tenu pour responsable de ce qui pourrait en découler en cas de non-évacuation du général de gendarmerie, qui souffre actuellement d’un cancer.

 

Dans une autre lettre révélée par notre confrère « Jeune Afrique », les avocats de Djibril Bassolet, le Français William Bourdon et le Burkinabè Dieudonné Bonkoungou ont exhorté le président Emmanuel Macron à favoriser une évacuation de leur client vers l’hôpital Gustave Roussy, un centre de lutte contre le cancer.

 

Poursuivi devant la justice militaire pour son implication présumée dans le putsch manqué du 16 septembre 2015, l’ancien chef de la diplomatie burkinabè avait été admis le 6 mars dernier dans un centre de soins à Hammamet en Tunisie.

 

Il rentrera deux mois plus tard à Ouagadougou pour, avait-on appris d’une source digne de foi, repartir à Ankara afin d’y recevoir des soins plus appropriés. Conduit la nuit de son retour vers la villa de Ouaga 2000 où il est en résidence surveillée, M. Bassolet, dont l’état de santé s’est fortement dégradé attend encore son autorisation d’évacuation sanitaire sur fond de polémique.   

 

 

 

-La fièvre continue de monter à Bobo-Dioulasso, et les positions semblent davantage se radicaliser autour du choix du site du futur hôpital de référence. Une crise qui, malheureusement, continue d’affecter certains aspects de la vie locale et a fini par plonger de nombreux responsables politiques et administratifs de la ville de Sya dans une situation embarrassante. En effet, cette bruyante et brûlante affaire de déclassement ou non de la forêt de Kua a révélé au grand jour les divergences jusqu’au niveau de la chefferie coutumière bobo mandarè (cf. L’Observateur du lundi 27 mai 2019 page 2). Cela s’est encore vérifié hier jeudi 30 mai 2019 avec cette marche du Mouvement pour le développement de la ville de Sya qui serait, dit-on, une initiative de la chefferie de Dagasso ; laquelle a clairement signifié aux membres du gouvernement sa préférence pour la forêt de Kua alors que le chef du canton de Dioulassoba a, lui, opté pour le site de Borodougou.

 

Au regard de cette divergence ouverte, nombre de Bobolais considèrent le passage des marcheurs dans le quartier Dioulassoba comme une forme de défiance vis-à-vis de l’autorité coutumière de Dioulassoba.  

 

C’est dans cette atmosphère de bataille rangée qu’une autre marche se profile à l’horizon et doit en principe avoir lieu demain samedi. Elle serait un projet du Mouvement pour la protection de la forêt de Kua (MPFK) regroupant des OSC hostiles au déclassement de la forêt. Mais aux dernières nouvelles cette manifestation pourrait ne pas se tenir à la date indiquée au regard des risques réels d’affrontements.

 

Affairer donc à suivre…   

 

 

 

-Le dimanche 26 mai 2019, la petite communauté chrétienne catholique de Toulfé dans le Lorum a été attaquée par des terroristes alors qu’elle était réunie pour sa prière dominicale. Le bilan est lourd : 4 morts et des blessés. Avant ce triste événement, les terroristes s’étaient signalés à Dablo, le 12 mai, dimanche du Bon Pasteur. Ils avaient interrompu la messe et tué six personnes dont le prêtre qui présidait la célébration eucharistique, l’abbé Siméon Yampa.

 

Dès le lendemain de ce douloureux événement, le pape François a écrit une lettre à Monseigneur Théophile Naré, évêque de Kaya, diocèse dont dépend Dablo. Voici le contenu de ce message papal : « A Son Excellence Mons Théophile Naré, évêque de Kaya.

 

L’attaque perpétrée hier 12 mai 2019 contre la communauté catholique de Dablo réunie pour la célébration dominicale et qui a coûté la vie à l’Abbé Siméon Yampa ainsi qu’à cinq fidèles m’a attristé et indigné.

 

Par l’intercession du Bienheureux Isidore Bakanja, je confie au Seigneur ressuscité, vainqueur du mal et de la mort, le prêtre et les fidèles tués, lui demandant de les accueillir dans sa paix et de faire de leur sang répandu une semence de chrétienté.

 

Ayant la charge de vous conforter dans le témoignage chrétien, j’exprime ma proximité et ma compassion en particulier aux familles et à la communauté catholique de Dablo touchées, à vous-même, aux prêtres, aux autres agents pastoraux ainsi qu’à tous les fidèles du diocèse de Kaya.

 

En implorant sur vous tous le réconfort céleste, en gage de communion dans la prière, je vous accorde la bénédiction apostolique, que j’étends à toutes les communautés catholiques du diocèse ».

 

 

 

-Sale temps pour les lieux de cultes. On se rappelle que depuis quelques temps, les églises protestantes et catholiques, ainsi que leurs fidèles, se sont retrouvés dans le viseur des terroristes. Ce fut notamment le cas à Sirgadji le 28 avril  dernier, à Dablo le 12 mai et à Toulfé le 26 mai. Mais cette fois, c’est une banale histoire de village, sans lien avec le terrorisme, qui a entraîné le saccage des lieux de cultes protestants. Un jeune protestant de Oualana, localité située près de Léna dans la province du Houet, se serait fait fouetter par un masque. En réaction, il aurait attaqué à son tour ‘’l’être surnaturel’’ avec une machette, violant ainsi les us et coutumes qui reconnaissent la sacralité du masque. Après l’incident, le jeune protestant et les pasteurs des trois quartiers de la commune ont convoqué les familles de masques, d’abord chez le préfet et ensuite devant le haut-commissaire. Chacun de ces deux responsables administratifs s’est déclaré incompétent pour résoudre cette affaire, arguant de son caractère coutumier. Révoltés par ces convocations, bien qu’inabouties, plus d’une centaine de masques auraient entrepris une expédition punitive qui a ciblé les églises protestantes de Oualana et de Léna. Ils ont laissé après leur passage des temples saccagés dont les portes et les fenêtres ont été arrachées, et pour sûr, un vivre-ensemble sérieusement écorché.

 

 

 

-Les Sœurs Franciscaines missionnaires de Marie seront en fête ce samedi 1er juin 2019. La raison de cette joie, ce sont les professions perpétuelles de quatre de leurs membres : les Sœurs Jeannette Somé, Roselyne Somda, Rose Noëllie Somda, Evelyne Ouédraogo. A côté d’elles, les devancières dans la congrégation vont fêter leur jubilé de 25 ans pour la Sœur Laetitia et de 50 ans pour les Sœurs Marie Gabriel Méda et Pilar Terrano. La célébration eucharistique a lieu à la paroisse Saint Guillaume de Tanghin à partir de 9 heures.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 02 juin 2019 21:19

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