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Une lettre pour Laye : Va-t-on dégrader ou casser les généraux ?

 

Cher Wambi,

 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que jusque-là la saison a du mal à s’installer dans certaines localités du pays comme Bogandé et même Dédougou qui n’ont enregistré aucune goutte d’eau ces derniers jours et, dans une certaine mesure, Ouagadougou avec seulement 1,6 mm.

 

 

 

 

C’est le constat établi à partir du relevé pluviométrique de l’ASECNA durant la semaine du jeudi 13 au mercredi 19 juin 2019 dont le contenu est :

 

Dori : 3,1 mm ; Ouahigouya : 5,2 mm ; Ouagadougou-aéro : 1,6 mm ; Dédougou : 0 mm ; Fada N’Gourma : 30,3 mm ; Bobo-Dioulasso : 4,3 mm ; Boromo : 1,3 mm ; Pô : 17,1 mm ; Gaoua : 28,6 mm ; Bogandé : 0 mm.

 

Cher Wambi, on n’ira pas jusqu’à dire que le parquet militaire a été expéditif, mais il faut souligner que l’équipe de Wendlassida Judith Pascaline Zoungrana, qui assure l’intérim du commandant Alioun Zanré parti en mission onusienne, n’a eu besoin que d’une seule petite audience pour présenter, oralement, ses réquisitions à la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou qui conduit le procès du putsch manqué de septembre 2015. Et de fait, depuis le lundi 17 juin 2019, chaque accusé sait quelle est la peine requise contre lui par le procureur militaire. Les condamnations ainsi requises vont de 15 mois de prison avec sursis jusqu’à la prison à vie. Et s’il y a des personnes dont l’opinion est très attentive sur le sort, ce sont bien les deux généraux, Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolet, contre lesquels le ministère public a demandé une condamnation à la prison à vie avec, en sus, une application des peines complémentaires portant sur la destitution de grade comme cela est prévu à l’article 157 du code de justice militaire.

 

Dans le lot des accusés, ceux qui peuvent déjà commencer à boire du petit lait, c’est bien le colonel Omer Bationo et le capitaine Gaston Ouédraogo en faveur desquels l’acquittement a été demandé. Contre les hommes politiques Léonce Koné, Hermann Yaméogo et Salifou Sawadogo il a été requis une peine de 5 ans de prison avec sursis.

 

Certains militaires de premier plan au sein de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) peuvent se réjouir des réquisitions : sont de ceux-là le colonel-major Boureima Kiéré le chef d'état-major particulier de la présidence du Faso au moment des faits, contre qui 5 ans de prison avec sursis ont été requis tandis que 15 mois de prison avec sursis ont été demandés contre le commandant Aziz Korogo, chef de corps adjoint du RSP au moment des faits. Contre le capitaine Abdoulaye Dao, patron du Groupement des unités spéciales du RSP, il est demandé une peine de 5 ans de prison ferme. Ces peines demandées ne sont que des réquisitions et non des condamnations. Seul le tribunal prononcera les peines réelles, qui peuvent être conformes aux vœux du parquet ou plus ou moins lourdes.

 

Mais, cher cousin, en analysant le tableau des peines requises, difficile de ne pas être en parfait accord avec le journal de ton oncle Nakibeuogo qui, visiblement, n’a pas eu tort de titrer à ce propos : « Des ‘’tarifs’’ à la tête du client ?» et de parler de règlements de comptes même si normalement ça ne devrait pas être le cas. Par contre, il y a eu forcément des faits, l’attitude à la barre, selon que l’accusé ait été coopératif ou pas, qui ont pu jouer sur la lourdeur ou non des réquisitions contre les uns et les autres. Mais tout cela finit par convaincre certaines personnes qu’il s’agit de tarifs prépayés.

 

Ce sentiment est d’autant plus partagé que le procureur militaire, comme s’il était pressé, a vite fait les choses, en une seule journée alors que les connaisseurs du droit s’attendaient à au moins trois jours, en omettant de justifier ses réquisitions à l’audience. Sur ce dernier point, nombreux sont ceux qui n’ont rien compris dans cette façon de faire.

 

Et ce n’est pas un hasard si un avocat des parties civiles, Me Guy Hervé Kam, s’est confié à la presse en ces termes : « On s’attendait à ce que le parquet nous dise, concernant la personnalisation des peines, pour quelle raison tel accusé, qui a fait telle chose plus grave ou moins grave, a une peine moins ou plus grave par rapport à un autre. On nous a jeté les peines à la figure comme s’il s’agissait d’un jeu de loterie. Tous les regards sont tournés vers la juridiction et nous espérons qu’elle, au moins, à travers sa décision, nous le dira ».

 

Vivement que son appel soit entendu par le président de la chambre de première instance, Seydou Ouédraogo, ainsi que les autres membres de sa formation de jugement que sont le juge conseiller et les trois juges assesseurs militaires.

 

Cher Wambi, concernant toujours les réquisitions du parquet militaire, il y a un aspect que je souhaite aborder : il porte sur les peines complémentaires, à savoir la destitution de grade des deux généraux. Etant un profane sur le sujet, j’ai voulu en savoir davantage en demandant à des juristes en quoi cela consistait au juste. Mais j’avoue que je n’en suis pas sorti bien situé sur la question. Pour les uns, c’est le retour au grade précédant les étoiles de général, pour les autres, c’est leur réduction au statut de soldat de deuxième classe.

 

J’ai alors jeté un coup d’œil sur le code de justice militaire. Même si cela ne m’a pas beaucoup avancé, j’ai vu que l’article 156 dudit code prévoit que « toute peine criminelle prononcée contre un militaire entraînera notamment l’exclusion de l’Armée ainsi que la privation du grade et du droit d’en porter les insignes et l’uniforme ».

 

Tu l’auras remarqué, cher cousin, le code parle du grade sans autre précision. Alors est-ce question ici du dernier grade que le militaire avait ou est-ce de l’ensemble de ses grades dont on parle ?

 

Outre les juristes et le code de justice militaire, j’avais entrepris, toujours dans le souci d’éclairer l’opinion, de contacter la justice militaire, notamment le parquet pour avoir plus d’explications. Mais ce fut sans succès, car toutes mes tentatives ont été vaines pour rencontrer le premier responsable du ministère public militaire.

 

Cher cousin, j’aurais voulu savoir également comment on procède concrètement à cette dégradation : Est-ce comme dans les scènes très humiliantes qu’on voit au cinéma avec des gens qui viennent vous dépouiller de vos épaulettes ? Je n’en sais absolument rien du cas du Burkina et je n’ai rien eu comme infos auprès de ceux que j’ai pu contacter.

 

Espérons que la Grande Muette saura parler et communiquer sur le sujet afin que l’opinion nationale en soit informée.

 

 

 

Cher Wambi, quelque deux semaines après, l’affaire continue de faire le buzz. En marge de l’investiture du président Cyril Ramaphosa, Chériff Sy a en effet chargé dans le journal sud-africain « The Guardian » la France dont l’investissement dans la lutte contre le terrorisme au Sahel serait sujette à caution, pour ne pas dire suspecte. Tollé général chez ceux pour qui un ministre de la Défense ne devrait pas dire ça et qui craignent, à tort ou à raison,  que ces propos, il est vrai fort peu diplomatiques, entraînent des mesures de représailles contre le Burkina. Concert d’approbation par contre dans une partie de l’opinion qui porte aux nues le « général » Sy pour son courage et sa posture sankariste. Il est vrai qu’il n’a fait que dire à haute et intelligible voix ce que le commun des mortels  pense et même pas  tout bas.

 

Nombreux sont les Burkinabè, Maliens et Nigériens qui s’étonnent, cher cousin, que l’Hexagone, avec les 4500 hommes de Barkhane, ses drones, ses hélicoptères et ses moyens de renseignement ne puisse pas venir à bout de la pieuvre terroriste quand bien même la guerre serait asymétrique. Les plus suspicieux estiment même qu’en réalité Paris ne joue, c’est bien connu, que la carte de ses intérêts, économiques notamment, et que si une instabilité chronique de la sous-région peut lui permettre par exemple de fourguer à nos pays ses joujoux de guerre, elle ne s’en priverait pas, tout en faisant semblant de nous aider. A cela s’ajoute le fait qu’en raison des brûlures de l’histoire, l’indispensable collaboration (on n’ose même pas parler de droit de poursuite) avec l’Algérie, qui est l’une des bases-arrières des Iyad Agh Ghali et consorts, rend la traque de la vermine plutôt difficile.  

 

En vérité, cher Wambi, le sentiment des Africains à l’endroit de l’ancienne puissance coloniale est bien souvent paradoxal. Quand elle intervient, on l’accuse de néocolonialisme et  d’impérialisme et quand elle ne fait rien ou pas assez à nos yeux, on l’étripe tout autant. En tout cas une chose est sûre, si en mars 2012 le président François Hollande n’avait pas appuyé rapidement sur la détente quand les hordes sauvages fonçaient sur Bamako, la face du Mali et de tout le Sahelistan en aurait été plus changée qu’elle ne l’est en  ce moment. 

 

Mais s’il est au moins une chose, cher cousin,  sur laquelle tout le monde est d’accord avec notre Chériff, c’est que nous devons être les principaux acteurs de notre propre sécurité, car chacun est le meilleur serviteur de sa propre cause. Mais, en attendant, vu la situation de nos Etats et de nos armées, a-t-on vraiment d’autre choix que de composer avec ce partenaire à la fois attirant et répulsif ? Question aux éminents politologues et spécialistes des questions sécuritaires qui ne sont jamais aussi  simples à décrypter qu’elles ne paraissent.         

 

 

 

Cher Wambi, dis-moi le genre musical qui te fait encore vibrer et je dirai de quelle génération tu es.

 

Si je dis « Rumba », avec pour icône Joseph Kabassélé, dit « Grand Kallé », compositeur de la célèbre chanson « Indépendance « cha-cha », ou « Salsa », « Highlife », « Soukous », certainement tout ça te dit quelque chose, comme aiment le dire mes cousins des bords de la lagune Ebrié. Tant dans les années 60 et 70, fringant yéyé man que tu as été, comme beaucoup de jeunes de ton époque, tu ne manquais aucun samedi soir à ce qui tenait lieu de bar-dancing à Laye.

 

Mais si je te parle du « Slam », c’est comme si je m’adressais à toi en langue coréenne. Et je te le concède parfaitement. Car pour nous autres qui ne sommes pas connectés, pour faire dans le jargon des jeunes d’aujourd’hui, ce mot ne renvoie à rien.

 

Et pourtant, le Slam est un rythme musical décliné sous forme de poésie qui fait tabac un peu partout dans le monde.

 

Au Burkina Faso, il est porté par des artistes-musiciens talentueux comme Malika La Slameuse, dite la « Slamazone », Don Sharp de Batoro, Minougou Nathanaël, Balim’s 1er, « Mot dit beau », Dabross, Mt First et Rama La Slameuse.

 

Cher cousin, cette dernière, même si tu n’as pas encore entendu sa chanson, tu as sans nul doute déjà entendu parler d’elle. Tant régulièrement elle défraye la chronique à travers sa propension à l’esbroufe et ses propos décalés sur les réseaux sociaux.

 

Après sa garde à vue  pour injures aux forces de l’ordre et refus d’obtempérer suite à un contrôle de police en décembre 2018, et l’interpellation de deux membres de son staff par la brigade des mœurs, Rasmata Diallo, de son nom à l’état civil, est de nouveau au centre de l’actualité pour une affaire de « blanchiment d’argent », à l’en croire dans une vidéo qui fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux. Convoquée au tribunal de grande instance de Ouagadougou pour le lundi 24 juin prochain, elle menace de s’y rendre nue, oui, cher Wambi, nue, et Coran en main, pour prouver son innocence.

 

Toujours dans la même vidéo, les juges en ont eu pour leur impertinence, eux dont le « sang continuera de couler au tribunal » pour avoir faussement accusé de blanchiment d’argent la richissime slameuse qui vient de fêter l’anniversaire de sa fille à « vingt-cinq millions ».

 

Cher Wambi, je ne sais pas si elle joindra l’acte à la parole, mais se rend-elle compte qu’elle peut être aussi poursuivie pour attentat à la pudeur et même atteinte à l’ordre public si jamais elle se présentait au juge en tenue d’Eve ? Car si je m’en tiens aux réactions sur sa page Facebook, j’imagine le monde fou qui prendra d’assaut le palais de justice pour voir de quelles couilles elle est faite pour oser exhiber sa féminité au public.

 

Cela dit, cher cousin, j’espère que les OPJ ont réuni suffisamment de preuves contre la jeune dame. Car si c’est uniquement sur la simple base de l’étalage de sa vie privée et de ses biens, ils auraient fabriqué une martyre à peu de frais. Et dans ce cas, ils doivent savoir à quoi s’attendre dans la prochaine chanson de « la première femme slameuse du Burkina ».

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

-Initialement prévu pour le dimanche 16 juin dernier, le congrès extraordinaire du CDP a été suspendu par le tribunal de grande instance de Ouagadougou pour non-conformité du bureau politique national aux textes statutaires du parti. Statuant en référé, la justice a donc donné raison au camp opposé à celui du président, Eddie Komboïgo, à qui il est reproché d’avoir violé l’article 32 en portant le nombre des membres du BPN à un peu plus de 1000 au lieu de 600 comme prévu.

 

Afin de dégraisser « le mammouth » conformément aux dispositions de l’ancien parti au pouvoir, une rencontre de liposuccion est prévue pour le dimanche prochain au stade du 4-Août. Elle réunira les différents secrétaires généraux de sections (provinces) et sous-section (commune). Cette cure d’amaigrissement suffira-t-elle à ramener la cohésion au CDP ? Rien n’est moins sûr puisqu’un groupe de militants ont, au cours d’une conférence de presse donnée hier jeudi, appelé à la démission pure et simple de l’actuel numéro un du CDP. 

 

Au même moment, les partisans de Kadré Désiré Ouédraogo, en compétition avec Eddie pour la candidature à la candidature à la présidentielle de 2020, après leur meeting la semaine dernière à Ziniaré, ont sonné le rassemblement pour ce samedi à Kaya. C’est dans ce contexte de bataille rangée que, selon certaines sources émanant de la direction du parti, KDO, comme on l’appelle, n’a pu se mettre à jour de sa cotisation. L’agent comptable du CDP aurait, sur instruction d’Eddie, refusé de percevoir sa quote-part. Quand on sait que dans  toute formation politique, une des conditions pour avoir voix au chapitre, c’est d’être en règle vis-à-vis des obligations financières, on imagine l’obstacle dirimant que l’on tente  de dresser devant l’ancien PM dans son cheminement vers la candidature CDP à la prochaine présidentielle.

 

 

 

-Tout porte à croire que le contrat du sélectionneur national des Etalons, Paulo Duarte, qui arrive à expiration à la fin de ce mois, ne sera pas renouvelé. Selon certaines indiscrétions émanant de la Fédération burkinabè de football, il se murmure que la porte serait ouverte pour un départ du technicien portugais. La raison de cette rupture est tout à fait simple et logique, dans la mesure où il était demandé au coach de qualifier l’équipe pour la coupe du monde 2018, la CAN 2019, mais également de préparer une relève en rajeunissant progressivement l’effectif. S’il a réussi à offrir la médaille de bronze au Burkina en 2017, il aura échoué dans l’atteinte des autres objectifs qui lui ont été assignés.

 

 

 

-Si l’on n’y prend garde, on assistera un jour à un véritable drame du fait de l’occupation tous azimuts des pourtours des locaux administratifs par des commerces. Citons ces deux cas, parmi tant d’autres, qui prouvent à souhait combien le péril n’est pas loin : le dispensaire - maternité de Gounghin-Nord (ex-secteur 9) et l’ENAREF (Ecole nationale des régies financières). Pas un seul espace des murs n’est épargné par les kiosques et - maquis, avec en sus des nuisances sonores à vous enlever toute envie d’y accoucher ou d’y réviser vos leçons à l’ombre des arbres. Et les différents responsables ferment  les yeux dessus en toute complicité, attendant que se produise l’irréparable avant de crier à l’incivisme et à l’occupation anarchique des espaces publics.

 

 

 

-Du 23 au 30 juin 2019, du côté de la Patte d’Oie et de Ouaga 2000, ce sera la ferveur et l’effervescence à l’occasion de la semaine des communautés et de la fête patronale de la paroisse Notre-Dame des Apôtres de la Patte d’Oie.

 

Prières et activités socioculturelles vont rythmer ces jours : le dimanche 23 juin, messe d’ouverture aux heures habituelles. Samedi 29 juin, cross populaire à 7h, départ à la paroisse, match de foot féminin inter-ethnique à 15h, nuit des chorales. Dimanche 30 juin, messe d’action de grâce à 8h, kermesse, concours d’art culinaire, opération don de sang.

 

 

 

-Le Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ), dont les membres sont appelés Jeunes témoins du Christ (JTC), est un mouvement d’Apostolat de la prière (AP). Dans les écoles et établissements catholiques, de nombreuses personnes ont milité dans le MEJ depuis les années d’indépendance. Entre prières et approfondissement de la foi, les JTC ont toujours organisé des camps pendant les vacances ; des camps qui permettent le brassage entre les jeunes de diverses localités du pays mais également de la sous-région, notamment du Togo, du Mali et de la Côte d’Ivoire.

 

Aujourd’hui l’AP-MEJ célèbre son 175e anniversaire dans le monde.

 

Sur le plan national, cela se fait au travers d’un jubilé qui a débuté à Bobo-Dioulasso et dont la clôture interviendra ce week-end des 22 et 23 juin 2019 à Koudougou. A cette occasion, des centaines de jeunes et d’aînés du MEJ vont déferler sur la cité du Cavalier rouge.

 

Au menu, un cross populaire, une retraite au flambeau, une séance d’adoration, une soirée culturelle et une grande messe d’action de grâce à la cathédrale Saint-Augustin de Koudougou. L’aumônerie des lycées et collèges sera l’épicentre de ce jubilé où tous les militants du MEJ, aînés comme jeunes, sont attendus pour ensemble renouveler leur devise qui est « Servir et non pas être servis » afin que le Christ continue de vivre en chacun d’eux.

 

 

 

-Avant les vacances judiciaires, la Cour de cassation a décidé d’organiser une cérémonie d’au revoir pour tous ceux du personnel qui sont admis à la retraite.Ainsi, ce sont au total 5 personnes qui seront à l’honneur : deux juges, un greffier en chef, un greffier et un agent de liaison. Cette sympathique cérémonie a lieu ce vendredi à partir de 17 heures dans les locaux de la Cour. Ce sera aussi l’occasion pour la nouvelle ancienne présidente de la Cour de cassation, Thérèse Traoré, et les quatre autres retraités, de revoir ceux qui étaient encore, il y a seulement quelques mois, voire quelques semaines, leurs collaborateurs. De l’émotion en perspective donc !

 

 

 

-« Chronique de la lutte héroïque du peuple burkinabè contre la mal-gouvernance, l’immobilisme politique et le pouvoir à vie ». C’est le titre du premier tome d’un récent ouvrage qui vient de paraître et dont l’auteur est Windinminté Ouédraogo, inspecteur du Trésor, DAF au MATD.

 

D’un volume de près de 700 pages, l’œuvre est une riche compilation de textes qui témoignent de l’ambiance sociopolitique et militaire au Burkina Faso entre 2009 et 2014. Paru aux Editions CEPRODIF, le livre est disponible aux librairies Jeunesse d’Afrique et Mercury à la modique somme de 20 000 francs CFA.

 

Le monde de la recherche scientifique vient lui aussi de s’enrichir d’une nouvelle publication : « Recherche et développement » signé du Dr Basga Emile Dialla, maître de recherche en sociologie rurale et ancien ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi de 2013 à 2014.

 

Des pratiques et savoirs paysans à la question de l’emploi des jeunes en passant par le phénomène de la corruption et la question genre, c’est un véritable regard transversal que l’auteur jette sur la société burkinabè. 

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

      

 

Dernière modification lelundi, 24 juin 2019 23:24

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