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Situation sécuritaire au Sahel : «A Dori, le moindre coup de sifflet peut semer la panique»

Même si la ville est relativement épargnée jusque-là, Dori, la capitale de la région du Sahel, au Burkina Faso, fait partie de cet ensemble qui était en passe de devenir un no man’s land depuis que des «individus armés non encore identifiés » y sèment la mort et la désolation il y a maintenant quatre longues années. Mais comment sa population, elle-même, vit la situation sécuritaire ? Si la cité n’a pas encore été directement attaquée, elle est par moments envahie par de folles rumeurs qui mettent ses habitants en émoi. Le moindre coup de sifflet peut semer la panique, à en croire certains. Et que dire de la situation économique qui va de Charybde en Scylla ? En route pour quelques heures dans les artères de la localité !

 

 

Jeudi 30 mai 2019. On a beau avoir un moral d’acier et rester imperturbable sur cet axe Ouaga-Dori, long de 290 km, rien n’y fit. Comment ne pas se rappeler la première attaque au Burkina Faso, dans son septentrion, un certain 4 avril 2015 par des individus armés ? Ces personnes qui agissaient dans des contrées voisines faisaient ainsi parler d’elles, pour la première fois, en signant le rapt d’un agent de sécurité roumain employé à la mine de manganèse de Tambao et blessant un chauffeur et un gendarme. Et depuis lors, que d’interminables attaques terroristes qu’il serait fastidieux de vouloir égrener tant le chapelet de ces «fous d’Allah» est devenu interminable ! Les agressions se sont, en effet, démultipliées sur presque toute l’étendue du territoire avec leurs corollaires : fermetures d’écoles, de centres de santé, de lieux de culte, etc.

Kilomètre après kilomètre, nous nous rapprochons de ce Sahel de tous les dangers. L’exposition à cette zone à risque, telle que dressée par les chancelleries occidentales, elle, augmente. C’est par moments le silence radio dans le car qui conduit la trentaine de journalistes sur les installations d’une société minière avec une escale dans la capitale de la région. L’heure n’est pas aux commentaires ou aux débats parfois houleux sur les questions d’actualité. Une demi-heure s’écoule souvent sans que quelqu’un ne place un mot. Sont-ils également tenaillés par une quelconque anxiété ? Ou est-ce l’effet du carême même si en réalité «le coin des jeûneurs» ne dépasse pas cinq personnes ? Qu’à cela ne tienne, le pick-up des policiers, à la tête du peloton, lui, est de nature à rassurer un tant soit peu. Au bout de cinq heures de route, l’autobus qui semble rouler, selon un rythme bien déterminé, arrive à destination aux environs de 13h. Le temps de slalomer pour trouver un pied-à-terre, l’on voit des artères qui grouillent de monde, de la musique fuse par endroits, des bœufs errent par-ci, par-là : bref ce n’est pas une ville morte où la population est terrée chez elle. On a plutôt affaire «à une cité résiliente», un bourg qui s’adapte à la situation d’insécurité que nous imposent les disciples de Déimos (1) depuis ces quatre dernières années.

 

Plus rien ne va comme avant

 

17h. Un groupe d’hommes se trouvent à quelques mètres de notre gîte. Le jeu de pétanque y a tous ses droits, chaque jour à pareil moment. De l’autre côté de la ruelle, une boutique. Pourquoi ne pas commencer par là ? Le propriétaire de l’étalage que nous appellerons R.T., pour des raisons évidentes, fait partie des joueurs. «Avec la situation que connaît notre ville, plus rien ne va comme avant», lâche-t-il. Son activité principale qu’est la vente de «marchandises diverses», comme c’est écrit au fronton de son magasin, ne lui procure plus assez d’argent. Ce boutiquier, marié et père d’un enfant, confie que la prise en charge de sa famille est devenue difficile. Sa proximité avec l’hôtel influait positivement sur son chiffre d’affaires. Mais c’était dans le temps... «Les étrangers qui séjournent à l’hôtel fréquentaient beaucoup mon commerce parce qu’ils y trouvent tout ce qu’ils veulent en termes de boissons et autres. Mon activité était vraiment prospère. Je faisais des recettes journalières de 50 à 60 000 francs CFA. De nos jours, ces chiffres ont chuté de moitié et je prie Dieu pour que ça ne périclite pas davantage», se lamente-t-il. Et de souhaiter que la situation de ni paix ni guerre que traverse son bled s’améliore dans les plus brefs délais afin que les choses reviennent à la normale.

Derrière l’infrastructure hôtelière, un petit marché, des hangars de part et d’autre. Des condiments sont exposés sur des étals brinquebalants ou à même le sol. Le marché est morose, mais c’est ici que Madame A.T. gagne l’essentiel de ses revenus. S’improvisant porte-parole de ses «sœurs et coépouses», elle affirme sans détour qu’on ne peut plus aller et venir comme avant. L’espace n’est plus animé par ses nombreuses clientes qui l’envahissaient, chaque vendredi. «Les gens venaient de Gorgadji et d’autres villages pour s’approvisionner en condiments. Malheureusement, ils ont tendance à nous rejoindre en ville. Ils abandonnent leurs domiciles et leurs bêtes par instinct de survie et sont le plus souvent dans le dénuement total», indique la commerçante. L’autre réalité qu’elles vivent depuis l’apparition de l’hydre terroriste, c’est que dame rumeur a aussi construit son hangar dans le marché et prospère contrairement à ses voisines. «Le bruit court souvent que les bandits ont frappé telle ou telle localité et qu’ils seraient en route pour Dori, si bien que nous avons quotidiennement la peur au ventre », dépeint cette mère de cinq enfants dont deux étudiants. Elle prie nuit et jour pour que cette situation se tasse et ne manque pas de souhaiter beaucoup de courage aux dirigeants et aux Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.

 

L’activité économique au ralenti

 

17h 45. L’heure de l’iftar ou la rupture du jeûne approche inexorablement. En témoigne l’affluence dans les points de vente de galettes, de beignets ou de jus, tout le long des voies. Assise devant une société de transport, une personne du troisième âge, même si elle consent à se prononcer sur la situation sécuritaire, juge cependant inopportun de s’identifier et encore moins de se faire photographier. On n’est jamais trop prudent. «Présentement, ce n’est pas facile, nous souffrons. Le problème de sécurité joue sur l’économie. Tout est au ralenti. Pour les voyages que nous effectuons, nous n’allons plus au-delà de Dori. Cela met le pays à genoux. On entend par moments que des individus ont fait main basse sur du  bétail qui venait de la province de l’Oudalan (chef-lieu Gorom Gorom). Les animaux sont convoyés en ville pour ensuite être exportés. Si l’on dépouille un éleveur de tous ses biens, c’est vraiment malheureux, il doit repartir de zéro », déplore le vieux. Sur ces entrefaites, on entend le vrombissement de deux hélicoptères qui tournaient dans le ciel. La transition est toute trouvée pour parler de l’opération ‘’Ndoofu’’ (2) qui est en cours dans la zone. C’est la preuve, selon notre interlocuteur, que des «méchants» sont en train d’être débusqués ou que tout simplement quelque chose est fait pour assurer leur quiétude. «Nous sentons vraiment qu’il y a eu un grand changement depuis qu’elle a commencé. Nous souhaitons que ça continue ainsi pour que d’ici un ou deux mois, on ne parle plus de terrorisme». Trop optimiste ?

Nous migrons par la suite vers la gare routière, où un autre transporteur du nom d’O.B. nous parle du danger que représentent certains axes. «Entre Saouga et Gorom, des véhicules ont été retirés à deux reprises par ces individus. Plus personne n’ose s’y aventurer. Vers Arbinda aussi, il ne faut même pas essayer, c’est très dangereux. Sur ces axes, c’étaient 6 à 8 véhicules qui bougeaient par jour. Mais présentement, il est très rare de trouver un seul. Avant, nous pouvions rester au sein de la gare et avoir des affaires qui pouvaient nous rapporter 20 à 25 000 francs CFA par jour.  Actuellement, il faut se lever tôt pour avoir 2000 francs», confie ce chauffeur. Il lui arrive même de passer toute une semaine sans se déplacer. La raison ? Les conducteurs de tricycles se sont invités dans leur activité et pratiquent des coûts «très» réduits. « Ils partent à Falangountou, Essakane, à la frontière du Niger. Eux, ils se rendent partout, à n’importe quel prix», insiste-t-il.

S.K.R., un acteur de l’éducation, lui, note que si Dori semble être épargnée jusque-là, c’est certainement dû à la présence de différents postes de sécurité. Tout comme Madame A.T., il fait cas des rumeurs qui foisonnent et de la psychose qui s’est incrustée petit à petit. «Le moindre coup de sifflet peut semer la panique », ajoute-t-il. Et de suggérer la tenue, si possible, de rencontres entre autorités sécuritaires et populations de la région en vue de leur remonter le moral et faire tomber la méfiance. Il croit qu’un signe distinctif de nos FDS ne serait pas de trop, vu qu’on peut les confondre facilement aux semeurs de discorde. « Il faudra que la population collabore réellement avec les FDS. Mais à cause de la peur, elle a tendance à fuir à l’approche des militaires, comme elle sait que tous ceux qui tentent de faire des témoignages sont systématiquement abattus par ces terroristes. Du coup, elle se résigne, ne veut pas parler même si elle sait beaucoup de choses», conclut S.K.R.

Dans un autre QG de pétanque, l’un des joueurs se rappelle qu’en fin d’année 2018, le bruit courait sur l’éventualité d’une attaque, notamment à la Saint-Sylvestre. Fort heureusement rien ne s’est produit. Ce qui n’est pas intéressant à son avis, ce sont les mouvements de personnes à des heures tardives «parce que ça ne facilite pas le travail des forces de sécurité. Si on apprend que la police ou la gendarmerie a abattu quelqu’un vers 1h, 2h du matin, on ne s’en plaindra pas ». Lui aussi déplore la paralysie de l’activité économique et une panne de l’administration publique et privée : «Dans les communes environnantes, les gens n’ont plus le cœur à l’ouvrage. Il n’y a plus d’activités non plus des Organisations non gouvernementales (ONG) qui opéraient à Gorgadji. Certaines de ces structures ont formellement interdit à leurs agents de quitter la ville à moto».

 

 Dori by night

 

La nuit a maintenant enveloppé la cité de son voile noir et désormais ‘’tous les chats sont gris’’. Il faut bien prendre la température nocturne de la ville. Premier point de chute, le R.D.A., mais rassurez-vous, ça n’a rien à voir avec le Rassemblement démocratique africain. Ici, ce sigle signifie tout simplement, «Le Rendez-vous des amis». Sa devanture est déjà occupée par des chaises et des tables. A l’intérieur, quelques chalandsvibrent au rythme de la musique rétro de l’ex-Zaïre. Les serveuses se déhanchent de table en table au gré des commandes. Le gérant, A.K., s’apprête à enfourcher sa moto quand nous l’apostrophons. Cela fait 17 ans qu'il gère l’espace. De nos jours, il est plus serein avec les habitués du coin que les étrangers. «Si un étranger vient avec un habitué, nous sommes rassurés. Mais si nous sommes face à au moins deux personnes que nous n’avons jamais vues, c’est la peur. Nous passons tout le temps à prier pour qu’elles repartent le plus vite possible. On ne sait pas qui est qui, on ne connaît pas leurs intentions», explique-t-il. Il a en mémoire le cas de ce monsieur qui serait venu d’un pays voisin, le Niger pour ne pas le nommer. «Il faisait quotidiennement la navette entre unhôtel et le maquis. Il semblait visiblement plein aux as. Au fil du temps, la gendarmerie l’a interpellé puis est allée faire une perquisition à son pied-à-terre. Ensuite, elle lui a demandé de repartir d’où il est venu. Au cours de la même soirée, nous avons appris, de source sécuritaire, que l’individu détenait une forte somme d’argent, chose assez inhabituelle par ces temps qui courent», relate A.K. qui déplore l’insécurité ambiante et se désole davantage de ce qu’est devenu leur business : Le R.D.A., jadis florissant, se meurt à petit feu. Il y a de quoi perdre le moral et l’envie de raccrocher pour passer à autre chose effleure souvent son esprit. «Si tu as connu un espace qui faisait des recettes journalières de 800 à 900 000 francs CFA et tu n’es plus capable d’engranger 200 000, c’est que l’heure est grave. Il faut être vraiment courageux pour continuer à y évoluer. Mais ce qui est bien, c’est que nous nous sentons protégés avec la présence d’éléments de sécurité. Il n’est pas permis à tout le monde de les reconnaître. Si une catastrophe ne se produit pas, nous espérons que nous pourrons nous relever», espère notre vis-à-vis. Alors que ce dernier se lamente sur son sort, des filles endimanchées qui à moto qui avec le ‘’train onze’’, visiblement insouciantes, semblent rallier d’autres lieux de réjouissances.  

 

«Elle avait pour mission de détecter les coins les plus animés»

 

‘’Seno ambiance Dori’’ est réputé être ‘’le coin le plus chaud’’ de la ville. En amorçant la route qui abrite ce lieu mondain, des boutiques de part et d’autre dont certaines sont closes, des vendeurs de poisson et de grillades ne passent pas non plus inaperçus. Ici, les décibels sont plus perçants et «on est à la page». Dans la boîte, un monde fou, il n’y a apparemment plus de places assises. Quelques beautés se trémoussent et fredonnent des tubes de l’Ivoirien Ariel Sheney ou du Malien Sidiki Diabaté. Certains des clients ne se gênent pas de rejoindre la piste carrelée qui scintille de mille et une couleurs. Les seaux remplis de bouteilles ne cessent de sortir pour inonder les tables des consommateurs. Une serveuse nous indexe le gérant des lieux. «Seno ambiance Dori a une situation acceptable contrairement à Seno ambiance Gorom et Essakane qui ont été touchés. Il y a même eu mort d’homme et après cette page sombre, ces maquis ne sont plus fréquentés au-delà de 20h », nous informe H.B. Le coin qu’il gère depuis à peine cinq mois fait des recettes qui atteignent le million de francs CFA les week-ends. Il estime que le sentiment de peur est bel et bien réel mais le contexte qui est aussi celui du jeûne n’est pas de nature à renflouer leurs caisses. «Revenez dans cinq jours et vous verrez plus de monde que cela», précise-t-il, tout en riant aux éclats. Tout autour de nous défilent des belles-de-nuit qui vous dévorent avec des yeux de merlans frits. Les chalands, un peu intrigués par notre présence inhabituelle, sont sans doute anxieux de savoir sur quoi nous devisons avec le maître des lieux.

L’une des filles qui se déhanchait à notre arrivée, comme pour nous aguicher, accepte de mettre ses nombreuses allées et venues entre parenthèses. Une vétérane qui a blanchi sous le harnais. Elle a à peu près 1m 70 et des formes plutôt généreuses. Son habillement se veut simple : un Faso danfani qui tranche avec les décolletés des chasseuses de mâles. Une de ses collègues s’invite elle-même à nos échanges, avec un look plus aguichant. Nous les appellerons respectivement S1 et S2. «Nous avons peur avec ce qui se passe dans les villages. Si nous entendons un bruit inhabituel, nous nous précipitons vers les deux portes pour savoir ce qui se passe. On ne sait pas ce qui peut arriver et quand ça se produira », soupire-t-elle. Elle nous apprend que dans la soirée du mardi (ndlr : 28 mai 2019), «la sécurité est venue interpeller quatre à cinq personnes qui ont par la suite été relâchées», des personnes sur lesquelles il pesait des soupçons.

S2, elle, ajoute que les serveuses souffrent. «Par exemple, à Sebba (chef-lieu de la province du Yagha), des djihadistes ont enrôlé de force une fille qui avait pour mission de détecter les coins les plus animés à Dori avant qu’ils passent éventuellement à l’acte. Nos parents nous téléphonent régulièrement pour savoir comment nous évoluons dans cette situation. On est juste venu chercher l’argent», explique-t-elle avec un accent étranger. Elle n’a plus eu d’info concernant  l’espionne. Pour elle, le risque est de plus en plus élevé avec le beau monde que la boîte n’arrive plus à contenir, puisqu’ «on ne sait pas qui est qui». Certains y trimballent des sacs sans que personne ne cherche à savoir ce qu’ils contiennent, sans compter l’absence de portiques de sécurité ou de détecteurs de métaux. Pis, selon S2, il n’y a pas d’issue de secours malgré les nombreuses piqûres de rappel faites au boss dès que l’occasion se présente.

 

Aboubacar Dermé

 

(1)Du nom de la divinité qui incarne la terreur

(2)Déraciner en langue fulfuldé, nom donné à l’opération de sécurisation des régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel, en proie au terrorisme

 

Encadré :

Pas de contrecoup sur l’activité des péripatéticiennes

 

Après avoir poireauté une vingtaine de minutes à attendre le tenancier d’un point de grillades jouxtant «le coin le plus chaud », nous voilà dans une ruelle, faiblement éclairée par endroits. Les sacs en bandoulière, elles font le trottoir ou sont assises sur des piliers. Inutile de vous dire que le plaisir y est monnayé. Il faut simplement un psitt pour les voir accourir. L’une d’entre elles s’extirpe d’un trio. Elle croit probablement qu’elle se fera un client de plus mais va vite déchanter puisque son vis-à-vis est là pour faire «un discours». D’abord réticente à l’idée de perdre son temps avec ce partenaire un peu particulier, elle finit par lâcher : «le marché se passe bien, rien n’a changé malgré la situation sécuritaire».

A l’en croire, le marché du plaisir ne subit pas le contrecoup du péril djihadiste. Mais elle se renferme comme une huître quand nous poussons l’indiscrétion plus loin, avant de nous orienter vers une autre où notre chasse à l’information ne sera pas plus fructueuse. «Je ne veux pas parler, a fortiori me faire photographier même si l’image sera masquée», lance-t-elle en langue mooré, pendant qu’un autre groupe d’au moins quatre catins déambule à la recherche du chaland.

A.D.

Encadré :

 N.T., notre guide

 

«Mener un reportage à Dori sur la situation sécuritaire serait bien mais il vous faut quelqu’un qui connaît bien la ville et ses habitants sinon personne ne va parler». C’est la mise en garde que m’a faite le réceptionniste de l’hôtel, après avoir compris ma démarche. Il pense, dans la foulée, que si j’arrive à entrer en contact avec N.T., ça serait imparable. Il ne parvient pas à joindre l’intéressé au téléphone mais se veut formel en disant que celui qui sera (peut-être) mon guide fréquente quotidiennement le groupe de joueurs de pétanque. Peu avant 17h, N.T. est effectivement dans la place. Il adhère à l’idée sans réserve, sans doute parce qu’il a toujours cette fibre journalistique. Il a, en effet, collaboré avec des organes de presse en tant que correspondant. Du haut de ses 14 années dans la capitale de la région du Sahel, il est connu comme le loup blanc grâce à ses multiples casquettes. On avait donc toqué à la bonne porte, N.T. s’étant  montré disponible en nous conduisant dans les artères de la ville. 

 

A.D.

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