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Aménagement voiries Ouaga : Le bitume coulera sur 12 km d’ici mi-2020

Le maire de la capitale l’a dit : la journée du 22 juillet restera exceptionnelle pour la ville de Ouagadougou. C’était à l’occasion d’une visite des travaux de réhabilitation de la gare Ouaga-Inter suivi du lancement des travaux de voiries et d’équipements publics dans deux arrondissements (4 & 6), des fruits d’un partenariat entre la mairie et l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Programme de développement durable de Ouagadougou (PDDO). Au total une douzaine de km fera peau neuve dans les prochains mois pour un coût d’environ 14  milliards de F CFA.

 

«Ouagadougou est en mouvement» : ce credo du bourgmestre de la capitale aura sans doute des sympathisants de plus après le lancement, ce 22 juillet, des deux nouveaux chantiers d’aménagement de voiries et le constat de l’état d’avancement de la gare  Ouaga-Inter.  Ils étaient d’ailleurs nombreux  les riverains qui n’ont pas voulu se faire conter les faits marquants de cette journée, mais surtout manifester l’intérêt qu’ils portent pour les joyaux qui leurs seront offerts. Pour démarrer le périple, Armand Béouindé avait à ses côtés un représentant du chef du gouvernement, en la personne du ministre Eric Bougma, celui-là même qui donnera le top de départ des travaux». Etaient aussi présents, l’ambassadeur de France, Xavier Lapeyre de Cabanes, et le directeur de l’Agence française de développement, bras financier des chantiers à l’ordre du jour.

Premier acte, la visite du chantier de réhabilitation.  Sur une superficie d’environ 2 hectares, la gare Ouaga-Inter, au terme de sa rénovation, sera faite de divers types d’équipements : en dehors de l’aire de stationnement, deux bâtiments administratifs avec une toiture photovoltaïque intégrée, une station-service, etc. Bref, le futur joyau, d’un coût de 4 milliards de nos francs, s’annonce à la fois moderne et pharaonique. Cinq mois après le démarrage des travaux, le taux  global de leur exécution est de 22,61%. Quant à  la réception de l’infrastructure, elle est prévue pour fin 2019. C’est donc un édile de la capitale et un «Bulldozer national» satisfaits qui ont entamé la deuxième étape de la journée, à savoir le lancement des travaux de voiries de l’arrondissement 6. C’est au total 9,398 km de voiries qui feront peau neuve dans les 12 mois à venir, si l’on s’en tient au délai d’exécution. Les travaux, qui seront assurés par l’entreprise française SOGEA SATOM, concerneront les rues Warba, Banque mondiale, Golfe de Syrte ainsi que les rues Pissy et Kolsebgo. Le coût des réalisations, 9 milliards de francs CFA. 

Dans l’arrondissement 4, des travaux de voirie y ont été   lancés pour un délai d’exécution de 14 mois. Ils concernent l’avenue Jean-Baptiste Ouédraogo et la rue Baba Rawa. Il s’agit d’un bitume qui sera posée sur les deux tronçons de deux voies, d’une longueur totale de 2,930 km. A l’instar du chantier de l’arrondissement 6, il y est parallèlement prévu des infrastructures d’assainissement et des aires de stationnement. Afin que ce qui est pour le moment un projet devienne une réalité, c’est l’expertise de l’entreprise GLOBEX CONSTRUCTION qui a été sollicitée. Le coût des travaux est estimé à 4 milliards de F CFA.

En procédant au lancement des travaux de réalisation d’infrastructures de telle nature, l’objectif visé est clair : il s’agit, au premier plan, d’améliorer la mobilité urbaine en rendant la circulation plus fluide. L’autorité municipale affiche aussi l’intention de réduire au mieux les problèmes d’inondations  récurrents dans la capitale. Pour Armand Béouindé, c’est un grand jour pour la ville de Ouagadougou, car jamais autant de chantiers n’ont été lancé au même moment. 

Les travaux des deux chantiers de voiries tout comme ceux de la gare sont financés par l’AFD, dans le cadre du PDDO en sa phase 2. C’est le fruit d’un partenariat historique, a expliqué l’ambassadeur français, qui remonte au temps où Simon Compaoré dirigeait le Conseil municipal pour citer les premiers accords signés. Ce partenariat est établi depuis 1997, précisera le bourgmestre Béouindé. 22 ans après, d’importantes infrastructures portent les griffes de cette organisation qui occupe le rang de premier partenaire de la ville. Au nombre de ses hauts faits, l’on cite, en dehors des infrastructures de voiries et d’eau potable, la réhabilitation du marché de Rood-Woko en 2008, le plan d’occupation des sols en 2010, le PDDO en 2016 et le PDDO2 en 2017. Le montant cumulé des différents appuis financiers à la ville de Ouaga avoisinerait 90 milliards de nos francs.

Bernard Kaboré

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