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Blocage dialogue gouvernement /syndicats : L’UAS donne de la voix

 

L’Unité d’action syndicale (UAS) a animé une conférence de presse le mardi 13 août 2019 à Ouagadougou. A cette occasion, des responsables de plusieurs centrales syndicales se sont exprimés sur la rupture de la rencontre gouvernement/syndicats et sur le vote du nouveau Code pénal.

 

 

 

 

Face aux hommes de médias, l’Unité d’action syndicale (UAS), par la voix de son président du mois, Yamba Georges Koanda, a reproché au gouvernement son mépris de même que son manque de respect et de considération pour le mouvement syndical. En effet, pour l’UAS, les différents reproches faits au gouvernement sont justifiés par des faits. Il s’agit, entre autres, du report de la reprise de la rencontre gouvernement /syndicats, dont l’ordre du jour devait porter sur le respect des conventions internationales (notamment celles n°87 de 1948 portant liberté syndicale et droit syndical et n°98 de 1949 portant sur le droit d’organisation et de négociation collective), la lumière qui tarde à être faite sur l’assassinat de deux membres de l’Organisation démocratique pour la jeunesse (ODJ) et le non-respect des engagements pris.

 

Pour remédier à ce qu’elle qualifie de mauvaise foi du gouvernement, l’UAS dit avoir adressé des lettres circulaires à des structures de base afin de contraindre le gouvernement et le patronat à traiter avec plus de sérieux les organisations des travailleurs et d’exiger du second cité la fin des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales. Disant avoir constaté que les lignes ne bougeaient pas, l’UAS ne compte pas rester les bras croisés. Elle tiendra donc une rencontre nationale le 17 août 2019 à l’issue de laquelle diverses actions seront menées. Interrogé sur lesdites actions, le président du mois a déclaré :« Après la rencontre, vous serez situés. Aucun syndicaliste n’est content d’aller en grève. C’est quand nous y sommes contraints que nous sortons notre arme ultime, la grève » .

 

S’agissant du nouveau Code pénal, Bassolma Bazié, membre de l’UAS, estime qu’il « assassine les libertés ». Pour cela, son retrait pur et simple s’impose. Toutefois, il a invité les uns et les autres à avoir de la conscience, de la mémoire et de la lucidité quand un mal se produit, car, prévient-il, « si vous refusez de vous assumer, tôt ou tard, même si vous êtes couchés au cimetière, vos tombes seront enchaînées ».

 

 

 

Akodia Ezékiel Ada

Roukiétou Soma (Stagiaire)

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