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Présidentielle 2020 : KDO à Komki Ipala

Dans ses tournées dites de prise de contact avec les Burkinabè, Kadré Désiré Ouédraogo, candidat déclaré à la présidentielle de 2020, était dans la commune rurale de Komki Ipala le 3 septembre 2019. Il y était dans un triple objectif : se présenter à la population, lui expliquer le sens de son engagement et donner les raisons qui l’ont poussé à vouloir briguer la magistrature suprême. Un message bien compris par les habitants qui l’ont assuré de leur soutien.

 

 

Les sorties de Kadré Désiré Ouédraogo et de sa délégation se poursuivent et se… ressemblent. En effet, après la commune rurale de Koubri, où il était le 31 août dernier, le candidat déclaré à la course pour Kosyam en 2020 s’est entretenu avec les populations d’une bourgade située à une trentaine de kilomètres de la capitale, sur la RN1 (Ouaga-Bobo) : Komki-Ipala. C’est dans l’espace jouxtant la salle des fêtes de ladite commune qu’hommes, femmes, jeunes et vieux ont accueilli celui qu’ils «ne connaissaient pas mais dont ils ont entendu parler pour ses actes». Ainsi a introduit la représentante des femmes, vêtue d’un T-shirt bleu à l’effigie de son champion et estampillé «KDO 20/20 ; KDO président ». Salamata Nikiéma, ainsi qu’elle se nomme, dit avoir entendu parler des actions de l’ancien Premier ministre burkinabè qui, au-delà d’avoir servi son pays, s’est aussi bien illustré à l’international. «Il est humble et a la carrure d’un chef d’Etat. C’est pourquoi nous avons décidé de soutenir sa candidature à la présidentielle. Nous, les femmes, ressentons plus les difficultés que traverse notre pays de nos jours. Par exemple, nos maris et nos enfants meurent quotidiennement. KDO pourra nous sortir de notre embarras, de nos souffrances et de la pauvreté. Je demande aux habitants de Komki Ipala en particulier et aux Burkinabè en général de porter leur choix sur lui pour la paix et le développement », a-t-elle harangué sous une salve d’ovations. Ces successeurs qu’ont été les représentants des anciens et des jeunes n’ont pas non plus tari d’éloges à l’endroit de l’ancien président de la Commission de la CEDEAO qu’ils ont promis d’accompagner à Kosyam le moment venu. Le coordonnateur provincial, lui, rassurera le candidat du soutien de la commune. Une commune qui se sent déjà honorée puisqu’en 1996, alors PM, celui qui rêve à présent du fauteuil présidentiel, avait nommé un des leurs (Yéro Boly) au poste de ministre de l’Administration territoriale.

 

Prémices d’un parti politique ?

 

A l’issue des discours ponctués d’intermèdes, l’homme au cœur du rassemblement a d’abord voulu une minute de silence à la mémoire des victimes des attaques terroristes avant de dresser un tableau des plus sombres. «Le Burkina a mal à sa sécurité et à sa paix ; il a mal à son unité et à sa cohésion sociale ; il a aussi mal à sa gouvernance et à son développement », a-t-il clamé, tout en relevant que la solution n’est pas de passer notre temps à chercher des coupables ou à nous accuser les uns les autres. Lui qui s’est senti interpellé comme tous les Burkinabè a dit que le plus important, c’est de se mobiliser pour dire non à la descente aux enfers du pays, non à la démission et au découragement, mais oui à l’espoir, oui au changement positif. «J’ai alors décidé, avec des compatriotes, des hommes et des femmes déterminés, de ne pas me taire, mais de dire que nous avons besoin d’un autre Burkina. Un Burkina de travail, de courage et de probité, de développement accéléré, de plein emploi pour les jeunes, d’autonomie, de liberté et d’égalité pour les femmes », a-t-il indiqué. Sa délégation et lui se définissant comme des démocrates ne peuvent qu’utiliser la voie des élections en vue de susciter l’adhésion des populations à cette vision d’où sa décision de se mettre dans les starting-blocks pour la présidence. Et d’inviter les habitants à rejoindre le mouvement de rénovation et de renaissance du Burkina, qui regroupe «des patriotes sincères et déterminés à barrer la route à la dérive qui menace notre pays». «Est-ce que ce sont les prémices d’un parti politique ? » a interrogé un journaliste. «Non, j’ai employé les termes de ‘’renaissance’’ et de ‘’renouveau’’ du Burkina, je n’ai pas qualifié le titre du mouvement. Sachez simplement que les hommes et femmes qui sont autour de moi s’organisent pour participer aux élections et cela est normal. Lorsque vous affrontez une campagne électorale, vous devez vous organiser de toutes les manières pour que votre idéal soit atteint. Ils vont le faire dans les semaines et les mois qui suivent afin d’aborder les échéances électorales dans les meilleures conditions», a-t-il répondu. L’acte ultime de la rencontre de prise de contact a été une plantation d’arbres pour immortaliser le passage de KDO.

 

Aboubacar Dermé

Dernière modification lemercredi, 04 septembre 2019 21:52

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