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Perturbations émissions sur les médias publics : «Les acteurs syndicaux doivent savoir raison garder»(Rémis Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication)

 

Comment rendre les structures du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement plus efficaces par la qualité du management ? C’est la question qui est au centre du Conseil d’administration de secteur ministériel (CASEM) de l’année que les acteurs dudit département ont tenu le 5 septembre 2019. A cette occasion, s’est invitée au menu de cette rencontre la question des perturbations des émissions que connaissent les médias publics depuis un certain temps, notamment à la radio et à la télévision nationales. Rémis Fulgance Dandjinou a exhorté les acteurs syndicaux « à savoir raison garder », craignant un ternissement de l’image du média d’Etat.

 

 

Lieu par excellence d’échanges entre les premiers responsables des ministères, les CASEM donnent l’occasion de faire le bilan des activités déjà menées et d’envisager celles à venir avec l’adoption de nouvelles stratégies. Pour le présent Conseil d’administration du département de Rémis Dandjinou, les participants se sont planchés sur le management et l’efficacité des structures du ministère. La principale question à laquelle il faut trouver une réponse est : comment améliorer le management pour atteindre de bonnes performances ?

 

Mais il fallait d’abord jeter un coup d’œil sur le rétroviseur, faire le point des réalisations des six derniers mois. A en croire le ministre Dandjinou, le bilan est mitigé d’une structure à une autre : certaines, dit-il, sont à moins de 20% de taux de réalisations, alors que d’autres sont au-delà de 50%. Et à celles qui excellent par leurs performances, le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de tirer son chapeau : « je tiens à féliciter la Direction des marchés publics, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication et la RTB qui sont largement au-dessus du taux de 50% ». Pour Rémis Dandjinou, l’argumentaire du déblocage tardif des fonds, couramment brandi, ne devrait pas justifier à lui seul les activités non réalisées. Et d’inviter les directeurs à s’investir et à porter davantage leurs programmes d’activités.

 

 

 

L’appel  de Dandjinou aux travailleurs de la Télévision nationale

 

 

 

Si la Radiodiffusion télévision du Burkina est parmi les services à féliciter, il n’en demeure pas moins qu’elle traverse un moment de perturbation qui dure depuis maintenant plusieurs semaines. En cause, un mouvement d’humeur qui ne dit pas son nom de la part des travailleurs, et qui fait constater l’absence de certaines éditions du journal, aussi bien à la radio qu’à la télévision. La résorption de cette crise, « qui n’a que trop duré », selon Rémis Fulgance Dandjinou, s’est alors invitée au menu de ce premier CASEM de l’année. Sur ce chapitre, le chef du département de la Communication a indiqué que les discussions se poursuivent entre le gouvernement et les acteurs syndicaux pour trouver une issue favorable à cette crise qui porte préjudice à l’image des médias publics, et qui ne favorise pas le principe de l’accès à l’information.

 

La solution à ces dysfonctionnements dépend des travailleurs, croit savoir le ministre qui invite par ailleurs les mécontents « à savoir raison garder ». Car, dit-il, aussi importante que soit la lutte syndicale, la préservation des acquis engrangés l’est aussi, d’autant plus que « ce que la RTB est aujourd’hui reflète des efforts consentis par des devanciers ». « Les questions de revendications sont importantes, mais il faut trouver le juste milieu pour ne pas porter atteinte au crédit et à l’honorabilité de ce média », a insisté celui qui a présidé le premier Conseil d’administration de l’année du département de la Communication.

 

 

Bernard Kaboré

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