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CDP : Victoire judiciaire d’Eddie Komboïgo

Trois jours ! C’est le temps qu’a duré le nouveau feuilleton judiciaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) : en effet, depuis le jeudi 19 septembre 2019, l’ex-parti au pouvoir était assigné en justice par certains de ses militants qui demandaient au juge, entre autres, la suspension du bureau exécutif national, du bureau politique national, du congrès, le retrait du récépissé du parti… Le samedi 21 septembre, le jugement en référé a donné son verdict, et c’est  le  camp du président Eddie Komboïgo qui sort de nouveau victorieux de cette bataille.

 

 

Ceux qui ont assigné le parti en justice, notamment Lamine Mahamadi Koanda, Rasmané Daniel Sawadogo, Ambroise Tapsoba, etc.,  affirmaientque le Bureau exécutif national était irrégulier. Mais le tribunal a estimé qu’il n’y a pas lieu de référer. Ses contestataires déboutés, c’est donc Eddie Komboïgo qui savoure sa victoire. Peu après 13 heures, l’annonce du verdict a donné lieu à des scènes de liesse. Le mythique son de Dez Altino a été entendu au siège du parti : « Si ce n’est pas Dieu, personne ne peut… ». On se tapotait, s’entrelaçait et se félicitait. On a jubilé ici comme on peut. Arrivé en compagnie des jeunes du parti, Eddie a brandi le V de la victoire. Entre des accolades tous azimuts et après des youyous, le président du parti a livré une cette courte déclaration :

 

« C’est avec joie que nous accueillons cette décision de la justice qui a dit le droit. Nous avons été étonnés de voir nos propres camarades ester en justice contre le congrès, l’ensemble des organes. Ils ont demandé qu’on suspende le récépissé et toute activité du CDP. C’est extrême !

 

Nous lançons un appel à ces camarades. La construction d’un parti se fait à l’intérieur du parti. Lorsqu’on est mis en minorité, on s’incline. Ce sont des gens qui se disent expérimentés ; malheureusement leur pratique n’est pas recommandable… Nous ne sommes pas là pour exclure. Nous sommes là pour rassembler. Ils ont poussé le bouchon jusqu’au bout. Ils ont fait des conférences pour fustiger la direction du parti, le président du parti.  Je n’ai pas d’animosité contre qui que ce soit ».

 

C’est cette décision qui a permis la tenue du congrès d’hier.

 

Lévi Constantin Konfé

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