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Services les plus corrompus en 2018 : Le comité CGT-B ne veut plus que l’ONEA figure dans le classement

Cela fait un an qu’est né au sein de l’Office national de l’eau et de l’assainissement un comité de la Confédération générale du travail du Burkina. Pour marquer d’une pierre blanche son premier anniversaire le comité CGT-B/ONEA a organisé une série d’activités au nombre desquelles une conférence publique sur l’état de la corruption au Pays des hommes intègres, tenue le 10 octobre dernier à Ouagadougou. Par cette organisation, le Comité souhaite que le blason de l’institution soit redoré alors qu’elle figure parmi les services de l’administration publique et parapublique les plus corrompus en 2018, selon le dernier rapport du REN-LAC.

 

Du comité CGT-B de l’ONEA, l’on peut dire avec son secrétaire général, Moïse Lagwaré, qu’aux jeunes syndicats, les actions n’attendent point le nombre d’années. Ce regroupement syndical, selon son leader, a été créé suivant le besoin d’un cadre fédérateur des travailleurs pour la défense de leurs intérêts, aussi bien moraux que matériels.

Mais la jeunesse du comité n’est pas une raison pour qu’elle ne se préoccupe pas d’importants sujets qui font l’actualité. D’où  l’inscription de la présente conférence publique au menu des activités commémoratives. Devant un parterre de militants, les conférenciers, qui ne sont autres que les premiers responsables du REN-LAC, ont dressé l’état de la corruption au Burkina Faso, non sans avoir élucidé les concepts en jeu, avant des échanges avec l’assistance. Selon le rapport 2018 du REN-LAC, l’ONEA occupe la 14e place dans le classement des services de l’administration publique et parapublique les plus corrompus, après avoir occupé la 19e place en 2017. Une corruption qui se manifeste notamment par des rétributions illégales en échange de services tels que la demande de branchement d’eau et le rétablissement du compteur ou de la fourniture du précieux jus.

Même si la nationale de l’eau et de l’assainissement ne figure pas au premier rang des institutions les plus corrompues, le souhait du comité syndical est qu’elle ne figure plus dans un classement qui lui réserve toujours une place depuis maintenant des années. C’est tout le sens de cette rencontre d’échanges avec le REN-LAC. « Nous allons y travailler de concert avec l’administration, a assuré Moïse Lagwaré. Sessions de formation au profit des militants, exposition photo et activités sportives étaient également au menu de la célébration du premier anniversaire.

Bernard Kaboré

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