Insécurité au Burkina Faso : « L’unité nationale », arme redoutable contre le terrorisme
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La quatrième session du cadre de concertation Etat/Organisations de la société civile a été officiellement lancée par le Premier ministre, Christophe Joseph Dabiré. C’était le 7 novembre 2019 à la salle de conférences de Ouaga 2000 sur le thème : « Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôle et responsabilité de l’Etat et des organisations de la société civile ». Les deux parties souhaitent mener des réflexions pour trouver des solutions pragmatiques dans la lutte contre le terrorisme.
C’est par l’hymne national entonné dans la salle de conférences de Ouaga 2000 qu’a débuté la cérémonie relative à la quatrième concertation Etat/OSC. A l’issue de cela, une minute de silence a été observée à la mémoire des travailleurs de la mine d’or de Boungou, morts dans une attaque meurtrière le 6 novembre 2019. Et cet acte ne fait que confirmer la nécessité, selon le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, pour les Burkinabè d’être« tous unis » pour faire front contre « l’ennemi commun : le terrorisme ». Et en la matière, « chacun doit jouer son rôle sans exclusion ni considération de la coloration politique, ethnique, religieuse… »,dira- t-il. C’est dans cette dynamique que se sont inscrites les deux parties : Etat/OSC. A cette quatrième rencontre, c’est sur le thème« Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôle et responsabilité de l’Etat et des Organisations de la société civile » que se tiendront les travaux. Il est, à en croire le chef du gouvernement, le cadre idéal pour les parties en présence de réfléchir une journée durant sur la problématique du défi sécuritaire auquel notre pays fait face et la fronde sociale qui gangrène notre administration, cela en vue de faire des propositions pertinentes qui contribueront à consolider le tissu social du Burkina.
Convaincu aussi de l’importance de s’unir, le président du Conseil national des OSC du Burkina, Jonas Hien, a déclaré : « L’arme redoutable pour mettre fin au terrorisme est l’unité des Burkinabè ». Pour lui, la paix et la cohésion sociale recherchées nécessitent l’adoption d’orientations pertinentes.
Pour sa part, le ministre d’Etat, de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a assuré de la disponibilité du gouvernement à soutenir les OSC, qu’il considère comme des relais dans la sensibilisation de la population.
Faut-il le rappeler, ce cadre d’interpellation citoyenne a été institutionnalisé en 2014. Pour plus d’efficacité, les travaux de la concertation se sont tenus à travers des groupes sur des sous-thèmes suivants : « Instrumentalisation des communautés par des acteurs de la menace sécuritaire : quelles synergies d’actions entre Etat et OSC pour endiguer les conflits communautaires ?», « Rôles et responsabilités des OSC dans la planification des processus électoraux dans un contexte d’insécurité » et « Rôles et responsabilités des acteurs dans la promotion d’une exploitation minière apaisée au Burkina Faso ».
Roukiétou Soma
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