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Une lettre pour Laye : Roch a aussi un mot à dire à Macron

 

Cher Wambi,

 

J’ai appris que le projet de l’Armée qui avait décidé de ravitailler Djibo en carburant suite à une sévère pénurie dans la ville a fait long feu. Il m’est revenu que, depuis le drame du premier voyage, avec au retour le convoi attaqué et un conducteur égorgé, l’opération a été stoppée net.

 

 

Aujourd’hui encore, dans cette ville martyre, c’est le retour à la case départ avec la surenchère des coûts du carburant. Tiens-toi bien : même le litre d’essence de contrebande coûte 2 000 francs CFA ; une situation qui augmente le désarroi d’une population déjà victime de l’insécurité. Quand on connaît l’importance du carburant dans une ville, qui plus est stratégique comme Djibo, on n’arrive pas à comprendre que le gouvernement ne prenne pas les mesures idoines pour le ravitaillement. Je ne dis pas que sécuriser un convoi, c’est facile,  mais ce n’est quand même pas impossible ! Le risque est qu’il ne faut pas que, par cette démission, les populations nourrissent encore plus un sentiment d’abandon avec, déjà, la plupart des services de base comme l’école et la santé fermés, sans oublier la police qui a décampé. Ce sont des situations qui nourrissent parfois le terrorisme. En effet, quand tout est à l’arrêt, les jeunes succombent souvent aux sirènes d’hommes sans foi ni loi.

 

Cher Wambi, et comme le malheur ne vient jamais seul, le chantier de la route Kongoussi-Djibo est à l’arrêt depuis près de deux ans. Les gros œuvres comme les ponts et le terrassement sont achevés, mais hélas ! Les populations attendent avec impatience la pose du bitume. A ce que j’aurais appris pourtant, l’entreprise en charge des travaux ne demande que des garanties de sécurité pour achever l’ouvrage. Je ne sais pas ce qui coince côté autorité, mais si le cri de l’entreprise venait à être entendu et que le goudron était posé, cela contribuerait un tant soi peu à la baisse de l’insécurité sur cet axe où il serait plus difficile d’enfouir des engins explosifs par exemple. Ceci expliquant cela, avec l’insécurité et le mauvais état de la voie, les transporteurs rechignent désormais à emprunter la nationale Ouaga-Kongoussi-Djibo, sauf quelque deux sociétés assez courageuses, reconnaissons-le. Mais comme il fallait s’y attendre, ce courage, pour ne pas dire cette témérité, a un prix, que les passagers paient puisque le coût du transport a été revu à la hausse.

 

 

 

Cher Wambi, comme tu ne le sais que trop maintenant, au sujet de la présence de l’armée française au Sahel, je ne suis pas  de ceux-là qui cèdent au chant des sirènes de la conspiration ; autrement dit, je ne suis pas d’avis que cette présence procède uniquement d’une manœuvre détournée visant à exploiter nos ressources naturelles, comme le pensent bien de personnes, et non des moindres.

 

Mais que puis-je face à ce sentiment antifrançais qui monte, monte et monte au sein de l’opinion publique, particulièrement à Bamako et à Ouagadougou ? Absolument rien.

 

Même si je suis reconnaissant envers la France pour tout le prix qu’elle paye dans son engagement à nos côtés pour lutter contre les groupes djihadistes et si aussi je comprends l’exaspération de ses dirigeants face à toutes ces accusations, je dois t’avouer que je n’ai pas du tout apprécié ni le ton ni la manière avec lesquels Emmanuel Macron s’est adressé à ses homologues du G5 Sahel sur la question.

 

En effet, cher cousin, mercredi dernier, à l’issue du Sommet de l’OTAN tenu à Londres, le locataire de l’Elysée a pratiquement sommé ses pairs burkinabè, malien, mauritanien, nigérien et tchadien de venir s’expliquer sur l’ingratitude de leurs opinions publiques vis-à-vis de son pays.

 

Le moins qu’on puisse dire est que « Jupiter », comme on le surnomme, ne s’est pas embarrassé de convenances diplomatiques au cours de cette dernière sortie. Et comme il fallait s’y attendre, les réseaux sociaux s’en sont enflammés.

 

Mais qu’est-ce qui lui coûtait une formule euphémique dans le genre : « Les chefs d’Etat du G5 Sahel et de la France ont convenu de se retrouver le 16 décembre à Pau pour des échanges approfondis sur la situation dans le Sahel » ? Sans compter qu’il y a d’autres formules plus convenues que chacun de ses nombreux conseillers a dans sa gibecière.

 

Au lieu de cela, il a préféré placer nos présidents devant un choix cornélien vis-à-vis de leurs opinions publiques respectives.

 

Cher Wambi, mon oncle Razougou, qui est un rescapé de Bir Hakeim, avait-il tort lorsqu’après l’élection de Macron il a déclaré que la France est trop vielle pour être gouvernée par un damoiseau de 39 ans, soit-il l’homme le plus doué que la terre n’ait jamais porté ?  

 

Qu’à cela ne tienne, cher cousin, j’ai appris que le président Roch Marc Christian s’est prononcé sur cette affaire en disant qu’il va répondre à cette invitation tout en précisant que ce sera l’occasion de se parler franchement.

 

Je sais que de nombreuses voix vont s’élever pour désapprouver le voyage de l’hôte de Kosyam à Pau. Mais en sa qualité de président en exercice du G5 Sahel, le chef de l’Etat burkinabè peut-il manquer un tel rendez-vous ?

 

Nos parents n’ont-ils pas un proverbe difficile à traduire en français mais qu’on peut formuler en ces termes : « Répondre à un appel est une chose, et exécuter les ordres qui en résulteront en est une autre » ?    

 

 

 

Cher Wambi, s’il y a un fait divers qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, c’est celui impliquant un pandore dans une rocambolesque histoire que certains ont vite qualifiée d’affaire de mœurs dans le quartier Bendogo à la sortie est de la capitale. Le bruit a d’abord couru que le gendarme en question avait séduit une fille de bar et voulu passer à l’acte devant une cour non loin de là mais qu’il aurait été stoppé dans son élan bestial par un jeune homme de la cour. On racontait qu’irrité par le geste du jeune homme, le pandore aurait fait appel à ses collègues qui seraient venus chercher dans un pick-up l’impertinent jeune homme qu’ils auraient menotté et conduit dans une réserve où il a été molesté. L’histoire dit que, face à la pression des jeunes du quartier, les pandores se sont résolus à libérer leur souffre-douleur et que pour cela ils ont dû scier les menottes dont les clés s’étaient entre-temps égarées dans le tohu-bohu. C’est en gros le récit qui a circulé sur la toile.

 

Mais, cher cousin, des sources proches de l’enquête qui a été ouverte par la gendarmerie, m’ont dit une toute autre histoire : ainsi, selon mon contact à la maréchaussée, un gendarme, en tenue civile, était en mission de renseignement dans la zone de Bendogo lorsqu’il est tombé sur une de ses vieilles connaissances. Comme cela faisait un bail que les deux ne s’étaient pas revus, ils se sont alors enlacés pour de chaudes accolades. C’est cette scène qui n’aurait pas plu à un jeune du quartier qui, avec l’aide de certains autres, a voulu en découdre avec le pandore. Dans ce remue-ménage, la jeune dame s’est discrètement éclipsée tandis que les jeunes, dans la bousculade, ont pu dépouiller le gendarme, notamment de son portefeuille. Après avoir réussi à s’extraire des serres de ces jeunes, le gendarme a été appelé, peu de temps après, par un de ses parents pour s’entendre dire qu’une personne a ramassé sa pièce d’identité nationale.

 

C’est lors de la remise de cette pièce que le pandore a reconnu dans un kiosque le meneur qui, la veille, avait ameuté contre lui des jeunes du quartier. Il a alors appelé ses collègues afin qu’ils viennent interpeller ce jeune qui serait du reste bien connu des services de police et de gendarmerie puisqu’il est un repris de justice surnommé « 10 tonnes ».

 

Lors de cette chaude interpellation, le jeune a pu être menotté sauf que les clés des menottes se sont perdues. C’est la raison pour laquelle lorsqu’il a fallu libérer le jeune homme sous la pression de la foule, on a dû faire usage d’une scie pour lui ôter les menottes.

 

J’ai également appris que l’enquête avance bien puisque la jeune fille qui est citée dans l’affaire a été entendue et que, contrairement à ce qui a été dit, elle n’est pas une fille de bar.

 

 

 

Cher Wambi, depuis le 3 septembre, le marathon Ouaga-Laye est devenu Marathon Paalga du Grand-Ouaga, et je sais que tu n’en es pas heureux.

 

Mais comme je te l’ai expliqué, le directeur de publication du journal de ton oncle Nakibeuogo, pour ne pas dire Edouard Ouédraogo, et le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, ont signé une convention pour faire renaître Ouaga-Laye ; un accord de partenariat qui a eu pour conséquence que les marathoniens ne vont plus arriver à Laye.

 

Mais qu’à cela ne tienne, comme c’est le cas depuis l’époque de Ouaga-Laye, de nombreux athlètes étrangers seront de la partie. Certains sont déjà dans nos murs depuis hier, notamment les Béninois, Kenyans, Ethiopiens, Ghanéens, Marocains, Maliens en  attendant un Nigérien.

 

Je te rappelle, cher cousin, que le premier prix du classement général est de trois (3) millions de nos francs. La première dame à franchir la ligne d’arrivée empochera cinq cent mille (500), et deux motos attendent le premier et la première Burkinabè. En outre je t’informe que le ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur décernera à cette occasion deux prix spéciaux de l’intégration dont un à la première athlète non burkinabè et l’autre au premier homme non burkinabè à franchir la ligne d’arrivée.

 

Et comme tu le sais, le marathon n’est pas seulement une épreuve sportive, il est aussi une fête populaire. Comme tu l’as déjà vu à Laye il y aura un village du marathon qui va installer ses pénates sur le site de l’arrivée dans l’espace vide du camp fonctionnaire avec un plateau artistique et des mets succulents du terroir. 

 

Rendez-vous donc à ne pas manquer.

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

- Demain samedi 7 décembre 2019, se tiendra le congrès extraordinaire du CDP dans la salle omnisports du comité olympique située côté ouest du stade du 4-Août. Au total près de 1 800 personnes, issues du BEN, du BPN, du conseil national, du haut conseil et des sections, y sont attendues. A l’ordre du jour de cette instance suprême de l’ancien parti au pouvoir : le rapportage, comme on dit, des sanctions prononcées au dernier congrès, c’est-à-dire la levée pure et simple des exclusions et suspensions de nombre de cadres et d’adhérents de base pour indiscipline.

 

Si les différents camps antagoniques ont accepté de se conformer à l’appel du fondateur du parti, Blaise Compaoré, à l’unité, pourront-ils s’entendre sur le nom du candidat à la prochaine présidentielle de novembre 2020 ?   

 

 

 

- Localité martyre de la violence terroriste qui frappe notre pays, la province du Soum a sur le plan de l’éducation, un tableau clinique dont les voyants sont pratiquement tous au rouge. C’est dans la ville de Djibo et ses environs immédiats que l’école est encore fonctionnelle. Mais face à la situation qui se détériore de jour en jour dans cette partie du Faso, la tentation est forte pour certains enseignants de déserter la localité. Ainsi, ils s’en sont ouverts au directeur provincial du ministère de l’Education nationale. Et deux listes auraient été ouvertes, une pour les enseignants qui veulent partir et l’autre pour ceux qui veulent rester.

 

Mais ceux qui souhaitent partir ont peur que leurs salaires soient coupés. Du coup, c’est la peur au ventre qu’ils restent.

 

Nous souhaitons que les autorités chargées de la sécurité prennent leurs responsabilités avec des mesures fortes sur le terrain afin que ces enseignants n’aient pas des raisons de quitter la zone de Djibo.

 

 

 

-  «Quand tu dors sur la natte de ton voisin, tu dors par terre ». C’est bien l’esprit de cette maxime populaire qui caractérise le lancement d’un projet phare dans le domaine de l’électrification rurale au Burkina : en effet, selon des sources généralement bien informées, le projet en question, d’un coût de plus de 45 milliards de FCFA, doit permettre l’électrification de 100 localités du Burkina avec des mini-centrales solaires. Trois partenaires accompagnent le Burkina dans ce projet, à savoir l’Union européenne, le Fonds vert climat et la Banque africaine de développement (BAD). C’est ce dernier partenaire, dont l’apport inclut un prêt, qui veut imposer au Burkina le choix d’un ou de deux développeurs pour les centrales. Quelle place donc à nos entrepreneurs locaux ?

 

Pour l’instant, les responsables du projet ont opposé un niet catégorique à cette façon de procéder, et ils sont soutenus par leur ministre de tutelle. C’est ainsi que, depuis mi-juillet, les choses coincent avec ce partenaire financier.

 

Espérons que le signal attendu du ministre des Finances  et de la Primature permettra de débloquer la situation pour la mise en œuvre diligente de l’électrification des 100 localités burkinabè.

 

 

 

- Structure de référence dans la prise en charge  des enfants de 0 à 5 ans victimes de carence alimentaire sévère, le  Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN) de la région du Nord a visiblement du mal à assumer son rôle. Entre autres missions dévolues à cette structure, la récupération nutritionnelle des enfants, l’éducation nutritionnelle des mères ou des accompagnateurs, la sensibilisation au planning familial. La durée moyenne du séjour d’un patient hospitalisé dans les locaux du CREN est de 22 jours ;  malheureusement depuis plus d’un an, l’internement des malades est suspendu faute de moyens : en cause, le non-déblocage, depuis le mois d’octobre 2018, de la somme de 100 000 FCFA mensuel  pourtant inscrite sur la ligne budgétaire du Centre hospitalier universitaire de Ouahigouya pour l’achat des condiments servant à la préparation de la nourriture pour les  enfants et leurs mères hospitalisés.

 

Des informations que nous avons recueillies il ressort que l’administration rechigne à délier les cordons de la bourse. Désemparés, les responsables chargés de la gestion du CREN n’ont eu d’autre choix que de suspendre le volet hospitalisation. Une situation qui réduit considérablement l’efficacité de la prise en charge. Comme si le sort s’acharnait contre la structure, au regard de l’état végétatif du centre, ces deux principaux partenaires financiers, l’association suisse Bilifou-Bilifou et la ville allemande Langtein, jumelée à la ville de Ouahigouya, après avoir réduit leur financement, menacent actuellement de couper définitivement le robinet. 

 

A entendre plusieurs agents  de  santé, la fermeture du CREN porterait préjudice à l’image de marque du CHUR de Ouahigouya et compromettrait son ambition de s’affirmer comme un centre hospitalier universitaire de référence.

 

 

 

- Un mois après l’assassinat du maire de Djibo, Oumarou Dicko, le 2 novembre dernier, le conseil municipal s’est réuni le 2 décembre 2019 pour désigner un nouvel édile.

 

A l’issue du vote, c’est Issa Idrissa Dicko, 1er adjoint au maire défunt, qui a été porté à la tête de la municipalité de Djibo. Instituteur à la retraite, le nouveau bourgmestre a toujours été aux côtés du maire tué, car il était son 1er adjoint depuis 1995.

 

Par esprit républicain, les autres partis politiques n’ont pas présenté de candidats, lui permettant de passer haut la main.  

 

En rappel le conseil municipal est composé de 76 conseillers répartis comme suit : 39 pour le CDP, 25 pour le MPP, 11 pour le PDS et 1 pour l’ADF/RDA.

 

 

 

- Le dimanche dernier, les Burkinabè ont été choqués d’apprendre la mort de 14 fidèles protestants dans un temple à Hantoukoura, commune de Foutouri dans la région de l’Est. Suite à ce drame inqualifiable, l’Eglise catholique a adressé un message de condoléances à la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina. Le voici in extenso :

 

« C’est avec une profonde tristesse que l’Eglise catholique a appris la mort de quatorze fidèles protestants, dont "des enfants", tués, dimanche 1er décembre 2019, lors de l'attaque de leur lieu de culte à Hantoukoura, commune de Foutouri, pendant un office  religieux.

 

Profondément émue, l’Eglise s’associe à la peine de la Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina. Elle lui adresse ses  sincères condoléances et sa communion de prière pour le repos en Dieu des fidèles défunts et le réconfort de tous ceux qui ont été éplorés par ces tueries.

 

Puisse ce temps de l’Avent nous donner de construire ensemble la paix dans notre pays, dans notre sous-région et dans le monde.

 

 

 

Le Président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger

 

Mgr Laurent Dabiré »

 

 

 

- Demain 7 décembre 2019, les habitants de Garango  et ses environs célèbrent le jubilé d’albâtre, c’est-à-dire les 75 ans, de l’Ecole catholique. Cela se fera sous le patronage du président de l’Assemblée nationale, Allassane Bala Sakandé, et la présidence de Monseigneur Prosper Kontiébo, évêque de Tenkodogo.

 

Pour l’histoire, Garango a été dotée d’une école primaire privée par les missionnaires catholiques en octobre 1943, et dont le champ d’action s’étendait sur 5 à 15 kilomètres tout autour, d’où venaient les enfants à scolariser.

 

Cette célébration est placée sous le triptyque «Mémoire, souvenir et devoir» qui traduit l’engagement de l’ensemble des acteurs (clergé, population, anciens élèves...), reconnaissants de ce que cette école a apporté à la communauté, et engagés à soutenir son action pour les générations futures.

 

Pour cela, ils se sont engagés à mobiliser plus de 30 millions de francs CFA pour la réfection des bâtiments et la construction d’un terrain de sport.

 

 

 

-Ce lundi 9 décembre, la ville de Tenkodogo tiendra la « Journée de l’arachide » à partir de 10 heures dans les locaux du haut-commissariat de la province du Boulgou.

 

Présidée par le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, la cérémonie d’ouverture sera coparrainée par madame le ministre de la Santé et le maire de la commune de Réo, Louis Baziomo. 

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 08 décembre 2019 22:13

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