Menu

Session BPN du MPP : Bala réaffirme sa fidélité au parti et à Roch

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu le 8 février 2020 au palais de la Jeunesse et de la Culture Jean-Pierre Guingané, la première session ordinaire de son Bureau politique national (BPN). Au cours de cette rencontre, le président de l’Assemblée nationale a tenu à réaffirmer sa fidélité au parti et au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

 

 

 

Le Premier ministre, Christophe Dabiré,  son prédécesseur Paul Kaba Thiéba, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, des membres du gouvernement et de la représentation nationale ainsi que plusieurs hauts cadres du MPP, chantant avec ferveur l’hymne du parti. Image symbole d’un parti gonflé à bloc  et prêt à se lancer à la course pour garder le fauteuil présidentiel et l’appareil d’Etat après les joutes électorales de cette année. Un seul point à l’ordre de cette rencontre qui s’est tenue à huis clos : la stratégie électorale de 2020. C’est le  président par intérim du parti, Simon Compaoré, qui en a donné la quintessence à la presse à la fin de la session. «  Cette session a fait le bilan des élections passées, placé les élections à venir dans le contexte que nous vivons aujourd’hui au Burkina. On  a déblayé le terrain et arrêté une feuille de route qui permet à notre parti de s’organiser et d’être en ordre de bataille. Avec cette stratégie électorale,  qui vient d’être adoptée, nous savons ce qu’il faut faire et quand il faut le faire », a affirmé l’ancien ministre de la Sécurité.  Ce qu’il faut faire d’abord, selon Simon Compaoré, c’est renouveler la direction du parti dont le mandat prendra bientôt fin. Le MPP entend ainsi organiser un congrès ordinaire   les 6 et 7 mars 2020 à l’issue duquel le parti du soleil levant devrait désigner, après plusieurs mois d’intérim, un chef revêtu des pleins pouvoirs.

 

 Le parti devra également, selon le président par intérim du MPP, tenir un congrès extraordinaire à une date non encore précisée pour investir  son candidat, Roch Marc Christian Kaboré, à la présidentielle. Après les 53% réalisés par leur champion en 2015, l’objectif affiché pour la prochaine échéance, selon le secrétaire exécutif du parti, Lassané Savadogo, est de rééditer le coup K-O. avec un score de 60% au premier tour. Une ambition que l’opposition entend, bien sûr, contrecarrer en annonçant vouloir faire bloc derrière un seul candidat en cas de second tour qu’elle juge plus que probable. Cet accord du CFOP n’impressionne pas, à les entendre, ceux du camp d’en face. « Même pas peur ! », minimise Simon Compaoré. « Vous étiez dans la salle, vous avez vu la ferveur militante ? On dirait qu’on était à un congrès, alors que ce n’est qu’une session du BPN. Même au congrès, vous verrez. C’est vous dire que nous n’avons peur de rien. En politique on a peur de rien. Nous connaissons la dureté et l’âpreté du combat que nous allons livrer, mais nous n’avons pas peur », a-t-il réagi, soutenant également que le président du Faso peut compter lui aussi sur le soutien d’une ribambelle de partis de la majorité. Les élections de 2020, c’est « le combat du siècle », avait-il affirmé aux militants.

 

Les précisions du PAN

 

Au cours de cette session, le président de l’Assemblée  nationale a tenu à démentir les rumeurs lui attribuant la paternité d’un nouveau parti politique ou l’annonçant même sur le départ.  Simon Compaoré a commenté cette mise au point du PAN en ces termes : « C’était une bonne occasion. Le camarade Bala Sakandé a réaffirmé de façon claire et limpide le fait qu’il s’emploie à réunir de toutes ses forces les moyens nécessaires pour faire en sorte que le MPP, qui est son parti, sorte victorieux du combat que nous engageons, donc ça balaie du coup toutes les suspicions, toutes les rumeurs que vous entendez circuler  et disant qu’il est à la base de ceci ou cela. Il a été très clair  et tous ceux qui repartent au niveau de leur province vont dispatcher cette information. Il n’y a rien de tel, ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est lui qui s’est exprimé et nous le croyons. »

 

Hugues Richard Sama

 

Encadré

Bala sort de son silence

 

« Churchill disait: " Vous n'arriverez jamais à destination si vous vous arrêtez pour jeter une pierre sur chaque chien qui aboie sur votre passage".

 Dans ma carrière politique, je m'efforce de respecter ce conseil de ce  grand homme d'Etat anglais.

Mais aujourd'hui,  face à l'entêtement de ce chien qui aboie et ne se lasse pas de me poursuivre, je me vois dans l'obligation de m'arrêter et de lui rabattre  le caquet.

Car, comme nous l'enseigne l'Ecclésiaste, il y a un temps pour tout. Un temps pour se taire et un temps pour parler.

Alors, au regard de la persistance de la rumeur malveillante et savamment entretenue par des officines politiques et leurs complices de tout genre, j'ai décidé de briser le silence devant vous, mes camarades politiques du BPN,  et à l'intention de tous ceux qui m'ont toujours accordé leur confiance pour réitérer mon attachement indéfectible aux idéaux de mon parti, le MPP.

S'il est une chose que je ne marchande pas, ce sont mes convictions politiques.

Que les instigateurs et les colporteurs de ces ragots nauséabonds sachent que je ne me laisserai pas divertir par ces basses manœuvres qui n'honorent ni notre démocratie ni le débat politique national.»

 

Source : Déclaration du PAN au BPN

Dernière modification lelundi, 10 février 2020 21:58

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Retour en haut