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Réconciliation nationale : Safiatou Lopez à la Primature

 

Conduite par sa présidente, Safiatou Lopez, une délégation du Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale (MPCRN) a été reçue en audience par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le 20 février 2020. Au chef de l’exécutif  la délégation a présenté le Mouvement et sollicité l’onction gouvernementale pour l’atteinte de ses objectifs, dont le principal est la tenue d’un dialogue national.

 

 

 

 

Après trois bons quarts d’heure  d’échanges à huis clos, les visiteurs sortent du salon de leur hôte, tout sourire. Au patron de l’exécutif  la délégation, d’une demi-dizaine de personnes, a parlé de paix, de cohésion  sociale et de réconciliation nationale, cheval de bataille du Mouvement, décliné à travers son nom. «Nous sommes venus présenter au premier ministre notre organisation, mais aussi lui demander son soutien pour l’atteinte de nos objectifs», a déclaré la présidente du MPCRN, Safiatou Lopez. Avant d’ajouter ceci : «Il nous a assuré qu’il va nous accompagner dans notre démarche et qu’il reste disponible pour nous accompagner», a en effet poursuivi celle qui est par ailleurs à la tête du Cadre de concertation des organisations de la société civile. Le MPRCN  nourrit l’espoir de la tenue d’un dialogue national, vu comme une passerelle sûre vers «la réconciliation nationale» et la «cohésion» entre les Burkinabè. Pour l’organisation, l’atteinte de cet objectif ne sera effective qu’avec le soutien des plus hautes autorités du pays. Dame Lopez n’a pas caché sa satisfaction de savoir que la vision du mouvement est partagée par le patron du gouvernement, lui qui avait déjà évoqué le sujet, quelques mois plus tôt, au cours de sa déclaration de politique générale.

 

Lancé à peine quelques jours plus tôt, le MPRCN s’est engagé dans une série de consultations de personnes-ressources, tant physiques que morales. La rencontre avec le chef du gouvernement n’est pas la toute première : en effet, les premiers responsables du mouvement ont rencontré, il y a quelques jours, le Wogdg-naaba, chef de terre de Ouagadougou. Et dans son agenda des jours à venir, le jeune mouvement compte poursuivre le périple, avec à l’affiche plusieurs institutions, à savoir  la présidence du Faso, Chef de file de l’opposition politique, L’Assemblée nationale, l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP),  le Haut Conseil pour l’unité et la réconciliation nationale (HCRUN), le Médiateur du Faso. Les autorités coutumières, les syndicats ne seront pas non plus en reste.  Le MPCRN, faut-il le rappeler, est essentiellement constitué d’acteurs de la société civile, de partis politiques  et d’autorités coutumières et religieuses. L’adhésion à ce mouvement, selon ses initiateurs, est ouverte à tout citoyen burkinabè.

 

 

 

Bernard Kaboré

 

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