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Une Lettre pour Laye : L’épidémie qui a emporté le grand-père de Trump

 

Cher Wambi,

 

C’est avec des mains régulièrement lavées avec du gel hydro-alcoolique que je t’écris cette lettre pour des raisons désormais évidentes.

En effet, depuis que le coronavirus a fait sa soudaine et fulgurante apparition en Chine fin décembre 2019, puis a gagné bon nombre de pays de tous les continents, les appels au respect des règles d’hygiène sont devenus la chose la mieux partagée du monde. Port du masque sanitaire ou, à défaut, d’un simple «cache-nez », lavage régulier des mains, interdiction de cracher ou de se moucher en public sont, entre autres, le leitmotiv des autorités publiques de tous les Etats.

 

 

Parti de la Chine, comme je te le disais, le Covid-19, nom précis de la maladie, a fait de nos jours près de 200 000 contaminations avec plus de 7 000 morts dans plus de 140 pays.

 

Depuis une semaine, c’est l’Europe qui est devenue l’épicentre de la pandémie, et rien qu’en Italie, l’on a enregistré 475 décès en vingt-quatre heures.

 

Le monde serait-il en train de s’effondrer, comme certaines prédictions veulent le faire croire ? En tout cas face à la situation, c’est le branle-bas de combat généralisé.  Les uns ont recours aux barricades, fermant ainsi leurs frontières terrestres, aériennes et maritimes, les autres multiplient les mesures de fermeture des écoles et des commerces non essentiels quand ils ne  confinent pas des villes, voire des pays entiers.

 

En Afrique, où il a fait son apparition il n’y a pas très longtemps de cela, le coronavirus est en pleine propagation.

 

Et tiens-toi bien, cher cousin, les prochaines semaines s’annoncent très critiques pour le continent noir à en croire le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a lancé : « L'Afrique devrait se réveiller, mon continent devrait se réveiller ».

 

Avec un peu plus de 600 cas dont 16 décès, notre continent reste la région la moins touchée, mais les prévisions le concernant sont des plus alarmistes.

 

Au Burkina Faso, les derniers chiffres communiqués hier jeudi par les responsables de la coordination de la riposte au coronavirus font état de 33 cas confirmés avec trente et un à Ouagadougou, un cas à Bobo-Dioulasso et un autre à Houndé.

 

Depuis mardi dernier, notre pays a connu son premier décès dû au Covid-19, le premier cas mortel en Afrique subsaharienne.

 

Cher Wambi, depuis que la bête est entrée dans notre maison Burkina, de nombreuses mesures de prévention ont été édictées, comme l’interdiction jusqu’à nouvel ordre des rassemblements publics, la fermeture des écoles, des lycées et collèges, des universités et des écoles professionnelles.  

 

En sus, les appels au respect des règles élémentaires se multiplient, et les confessions invitent les fidèles à l’observation de certains comportements de prudence quand elles n’ont pas suspendu les prières publiques dans les églises, mosquées et temples.

 

Au regard de la progression des statistiques, va-t-on assister à un durcissement des mesures de prévention, comme la fermeture des commerces et des frontières ou même le confinement ? A Dieu ne plaise.

 

Mais comme le dit cet adage bien connu : « Aide-toi, le ciel t’aidera ».

 

En effet, c’est de nos comportements individuels et collectifs que dépendra en partie l’issue de la lutte contre le coronavirus.

 

Sans la moindre discipline de groupe, sans un minimum de civisme, de respect des consignes publiques, il nous sera difficile d’endiguer le mal.

 

Cher Wambi, si le coronavirus constitue une menace sérieuse contre l’humanité, sache que le monde a connu bien d’autres pandémies, les unes plus ravageuses que les autres.

 

Pour ton information personnelle, je me permets de remonter l’histoire pour t’informer que bien avant la survenue du Covid-19, l’homme a été confronté à plusieurs grandes épidémies :

 

c’est le cas par exemple de la peste d’Athènes de 430 à 426 av. J-C qui a décimé le tiers de la population athénienne et marqué le début de l’âge d’or du « Berceau de la démocratie » ;

 

on retient également la peste antonine de 166 à 189 qui a frappé l’empire romain et fait 10 millions de morts ;

 

la peste justinienne,  qui a connu sa phase éruptive lors de la seconde moitié du VIe siècle et est restée pendant deux siècles, a causé la mort de 25 à 100 millions de personnes, notamment dans l’empire byzantin romain d’Orient ;

 

quant à la peste noire au Moyen-Age (1347-1353), elle a dévasté l’Europe où elle aurait fait entre 25 et 34 millions de victimes. C’est à cette période que fut instaurée la mise en quarantaine ;

 

la grippe espagnole reste l’une des pires épidémies de l’histoire de l’humanité. Elle a fait son apparition à la fin de la Première Guerre mondiale, a touché près d’un tiers de la population mondiale et fait entre 25 et 100 millions de décès.

 

Importée vraisemblablement de Boston par des soldats américains, elle est surnommée « Grippe espagnole » parce que l’Espagne a été la première à la mentionner publiquement.

 

Parmi les victimes célèbres de la grippe espagnole, il y a le président américain Woodrow Wilson, l’écrivain Edmond Rostand et le grand-père de l’actuel locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump. 

 

Bien d’autres pandémies, comme le Sida, Ebola, se sont abattues sur l’humanité sans pouvoir l’anéantir.  Il en sera de même sans nul doute pour le coronavirus.

 

Pour cela respectons les consignes de prévention, qui que nous soyons et où que nous soyons.

 

 

 

Cher Wambi, la semaine dernière, je t’informais que le chef d’état-major général des armées, le général de brigade Moïse Miningou, avait  taclé le colonel Sita Sangaré. Il avait en effet annulé le 11 mars 2020 l’autorisation qu’il lui avait pourtant accordée la veille de briguer un troisième mandat à la tête de la Fédération burkinabè de football. Depuis, tu ne cesses de me demander ce qui a bien pu se passer en l’espace de 24 heures pour justifier cette volte-face, suffisamment rare, il est vrai, pour ne pas poser question.

 

Selon ce que j’ai appris, cher cousin, n’en déplaise à celui qui traite souvent les journaux de torchons, le taclé est en réalité  victime de ses propres turpitudes et c’est l’épilogue (?) d’un véritable polar sportif où se mêlaient grandes intrigues, petits arrangements avec la vérité et coups bas qui ont fini par éclater au grand jour. Avec, dans le rôle des figurants, d’anciennes gloires du ballon rond et le « directeur de campagne » de celui qui n’était pas encore candidat déclaré et officiel à sa propre succession à la tête de la FBF. En prenant connaissance du feu vert de la hiérarchie, je m’étais laissé dire que le CEMGA ne pouvait pas avoir pris cette décision sans en référer, au moins, au ministre de la Défense, Chériff Sy. Aurait-il donc été abusé, comme je l’entends, en faisant trop confiance aux informations qu’il recevait sur le sujet, celles notamment selon lesquelles le président du Faso lui-même aurait donné son OK à la candidature de Sita quand il ne  l’aurait pas tout simplement inspirée ? Je ne saurais le dire.

 

Selon certaines sources généralement bien informées, c’est la publication sur les réseaux sociaux de l’accord initial trente minutes à peine après sa signature qui aurait rapidement scellé le sort de Sita. Qui a balancé ça immédiatement ? Toujours est-il que ce serait à ce moment que le politique serait entré en scène, surtout que le nom du président a été mêlé imprudemment à cette affaire.

 

 Certains au sein de l’armée craignaient aussi que malgré les faux-semblants, l’inimitié entre Sita et le colonel Yac (qui s’est rangé  derrière  Hamado Traoré, l’autre prétendant à la FBF) ne se transpose (encore ?) dans la Grande Muette. C’est tout cela, et bien d’autres choses que je me réserve de dire, qui justifierait ce qu’on a habillé pudiquement sous le vocable de « nécessité de service », comme pour dire que l’intéressé avait déjà trop de choses à faire comme directeur de la justice militaire pour trouver encore le temps de courir derrière un ballon à travers la planète entière. La suite, on la connaît.

 

Malgré tout, cher Wambi, après avoir prétendu n’avoir pas reçu la lettre-tir de barrage du général, ceux qui sont acquis à la cause de l’infortuné ont même voulu faire croire que la seconde correspondance du général Miningou n’était pas authentique parce que, prétendaient-ils, la signature ne serait pas la même que dans la première lettre. Obstination déraisonnable, quand tu nous tiens !

 

En vérité, cher cousin, Sita avait d’abord laissé entendre qu’il ne se présenterait plus, promettant même de mettre  sur orbite son vice-président Laurent Blaise Kaboré. Avant de se raviser au motif que ce dernier serait « trop mou » pour diriger la Fédé. En réalité, il s’était découvert entre-temps des ambitions supranationales, à la CAF notamment et sans doute que les autorités militaires et politiques l’aurait soutenu le moment venu s’il avait seulement joué franc-jeu. Voilà où mènent ces combines  politiciennes de salon.

 

 Cher Wambi, avec le forfait contraint du président sortant et bientôt sorti, les cartes sont donc ainsi rebattues et la question qu’on se pose est de savoir si d’ici là, d’autres candidats,  suscités ou non, de substitution ou non, vont chausser les crampons pour croiser le fer avec le président du Majestic SC qui est désormais et pour l’instant seul sur le terrain.  

 

  

 

Cher Wambi, comme tu l’as appris à travers le journal de ton oncle Nakibeuogo, pour le choix de son candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a opté de passer par des sortes de primaires.

 

En français facile, comme on le dit souvent, tout militant de l’ancien parti au pouvoir, en règle vis-à-vis des textes, peut prétendre à être candidat à la course à Kosyam. Pour cela, il devra s’acquitter, entre autres, du versement d’une caution de deux millions de francs CFA.

 

A la date du mercredi 18 mars, délai de dépôt des candidatures à la candidature, trois cadres du parti ont pu ainsi s’inscrire sur la ligne de départ : il s’agit du président, Eddie Komboïgo, qui a déposé son dossier dimanche dernier, de Mahamadi Lamine Kouanda et de Yahaya Zoungrana, ces derniers ayant fait acte de candidature dans l’après-midi du mardi 17 mars.

 

Qui des trois décrochera le pompon ; autrement dit qui aura la faveur du collège de désignation ?  

 

Selon le calendrier initial, c’est demain samedi 21 mars que les 240 membres dudit collège électoral devraient se réunir pour désigner le porte-étendard du parti à la compétition présidentielle de novembre sur la base du consensus ou, à défaut, par un vote.

 

Mais, cher cousin, au regard du grand nombre de personnes devant se réunir pour la désignation du candidat CDP, le rendez-vous de demain risque de ne pas avoir lieu du fait de l’interdiction des rassemblements publics pour cause de coronavirus.

 

Une rencontre ad hoc est donc prévue aujourd’hui pour décider de la conduite à tenir.   

 

D’ores et déjà, le candidat Mahamadi Lamine Kouanda, dans une lettre adressée au président du collège de désignation, Bernard Nabaré, a demandé le report de la date du choix du prétendant CDP à la course à Kosyam. 

 

 

 

Cher Wambi, comme tu le sais déjà, lors de son audience du 06 mars 2020 à Ouagadougou, la chambre criminelle de la Cour de cassation a désigné le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso comme la juridiction devant instruire et juger l’affaire Ousmane Guiro contre Laurent Pooda. L’ex-directeur général des Douanes a décidé d’ester en justice contre le procureur général de la Cour d’appel de Ouagadougou qu’il accuse « de bris et d’enlèvement de scellés » ainsi que « de toute autre infraction qui sera relevée » lors de l’instruction du dossier.

 

Cette plainte fait suite à la décision de Laurent Pooda de faire procéder à l’ouverture des cantines d’argent appartenant à Ousmane Guiro mais que la justice avait confisquées depuis décembre 2011 dans le cadre d’une instruction pour corruption passive, blanchiment d’argent et violation de la réglementation des changes. Mais au final, lors des assises criminelles de juin 2015, l’ancien patron des bérets noirs avait écopé d’une peine avec sursis et d’une amende de 900 millions à prélever sur la somme de deux milliards de francs entreposée dans les fameuses cantines. Le parquet général s’était pourvu en cassation contre ce jugement, mais depuis, bien que la Cour de cassation ait cassé le verdict des assisses en août 2016, le dossier Guiro n’est toujours pas reprogrammé. C’est au cours de cet intermède, qui dure encore, que le procureur général a ordonné l’injection du contenu des cantines, qui constitue pourtant des scellés, dans le circuit financier en mai 2019 au grand dam d’Ousmane Guiro qui n’entendait pas les choses de cette oreille, persuadé que cet argent est le fruit de son travail et lui appartient toujours et qu’en conséquence nul ne peut, même en tant que procureur général, en disposer comme il veut sans son aval express.

 

C’est la raison de la plainte pour bris de scellés qui vise le patron du parquet général de la Cour d’appel de Ouagadougou. Vu la qualité de magistrat de l’incriminé, la procédure veut que la Cour de cassation désigne la juridiction qui doit instruire et/ou juger l’affaire. C’est ce qui a été fait le 06 mars dernier.

 

Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la désignation du tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso pour instruire cette plainte passe mal auprès du plaignant :

 

en effet, il me revient, cher cousin, que Guiro n’est pas content du choix de la ville de Sya, car cela va l’obliger à engager des frais (voyages et séjours à Bobo pour lui et ses éventuels avocats) alors qu’au même moment son argent est, soutient-il, toujours détenu par la justice. Pour l’ancien gabelou, on pouvait faire l’instruction à Ouagadougou. Pour soutenir sa thèse, il rappelle le cas d’une plainte visant un ancien procureur général de la Cour d’appel de Ouagadougou et d’autres juges dont l’instruction a pourtant été confiée au Tribunal de grande instance de la capitale.

 

Lors de l’audience du 06 mars dernier, Guiro a comparu sans conseil, et sa demande de renvoi afin de s’en constituer un avait été rejetée. Du coup il n’a pu dire un mot dans le choix de la juridiction d’instruction. Cependant, il s’interroge parce que ce jour-là, seul son dossier a été retenu par la chambre criminelle de la Cour de cassation alors qu’était en vigueur l’appel des syndicats de magistrats à renvoyer toutes les audiences systématiquement.

 

Mais, au-delà de tout cela, ce qui intrigue le plaignant, c’est le fait que le premier président de la Cour de cassation a présidé, en personne, cette audience alors qu’il a déjà eu à connaître du dossier Guiro en tant que président de la Commission d’enquête sur les manquements des magistrats ; commission dans laquelle le procureur général Pooda avait également siégé. L’ex-DG des Douanes soutient, en conséquence, qu’à défaut d’un renvoi, il aurait été judicieux qu’un autre magistrat monte à l’audience en lieu et place de Jean Kondé afin que soit dissipée toute suspicion d’une « entente » pour sceller l’issue de sa plainte.

 

Cher Wambi, au-delà de tous les liens qui pourraient être mis en évidence entre le procureur général de Ouagadougou et des animateurs de la justice à Bobo, vu qu’il y a été conseiller à la Cour d’appel, Ousmane Guiro espère que la justice saura se montrer indépendante et impartiale dans le traitement de son dossier.

 

Toujours dans le volet judiciaire, si Ousmane Guiro râle à propos du choix de la juridiction qui doit instruire sa plainte contre le procureur général Laurent Pooda, j’en connais un qui aurait applaudi à tout rompre si la Cour de cassation avait daigné se pencher rapidement sur son dossier en lui indiquant le tribunal qui instruira sa plainte : il s’agit de Mamadou Lallou. Il avait déposé une plainte contre la composition du Tribunal de grande instance de Ouagadougou qui a ordonné la vente de son immeuble à Franck Alain Kaboré dans le cadre d’une procédure de saisie immobilière. Mamadou Lallou a toujours affirmé que la vente a eu lieu dans des conditions frauduleuses au préjudice de ses intérêts. J’ai déjà eu à t’en parler par le passé dans plusieurs de mes missives.

 

Ainsi tu te souviens, comme je te l’avais dit, que la composition qui a siégé était présidée par le juge Seidou Ouédraogo, celui-là même qui a présidé la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou qui vient de juger le dossier du putsch manqué de septembre 2015. Au regard de la qualité de magistrat des prévenus, qui officient dans la capitale, le tribunal correctionnel a renvoyé le dossier à la chambre correctionnelle de la Cour de cassation afin que celle-ci désigne une autre juridiction que celle de Ouagadougou pour connaître du dossier. Au moment où je te traçais ces lignes, Mamadou Lallou m’a confié que son dossier est à la Cour de cassation depuis novembre et que jusque-là aucune audience n’a été tenue ou programmée pour désigner la juridiction d’instruction de son dossier.

 

Sur cette affaire, il faut que je te rappelle que Mamadou Lallou a également initié une procédure de référé afin de bloquer les loyers de l’immeuble litigieux qui, selon lui, correspondent à 120 mois de loyers.

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

- Suite à l’apparition du coronavirus et à l’instar de l’Eglise catholique, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) ont décidé de suspendre les célébrations religieuses dans les mosquées et temples. C’est ce qui ressort des deux communiqués ci-dessous : 

 

«Le jeudi 19 mars 2020, le Collège des Oulémas de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), sur convocation du Président du présidium, s’est réuni en session extraordinaire au siège de la Fédération aux fins d’examen et de prise de mesures relatives à la prévention du coronavirus au sein de la communauté.

 

Les Oulémas de la Oummah islamique du Burkina Faso, après analyse de l’évolution de la pandémie dans notre pays et en droite ligne dans la dynamique de prévention enclenchée par les autorités, se fondant sur les dispositions islamiques en matière de gestion des épidémies, décident de :

 

1. La suspension des prières dans toutes les mosquées sur toute l'étendue du territoire burkinabè y compris celles de Djoumah (prière de vendredi). Toutefois, les appels à la prière sont maintenus pour rappeler aux fidèles de prier à domicile ;

 

2. La suspension des cérémonies collectives de baptême, de mariage, d’enterrement, de douas et tous autres évènements cultuels musulmans nécessitant un rassemblement de plus 50 personnes ;

 

3.Les responsables des mosquées sont invités à veiller au respect de cette décision de suspension des prières collectives;

 

4. Les mesures ci-dessus citées entrent en vigueur à compter du vendredi 20 mars (après la prière de Djoum’a) au samedi 04 avril 2020 à 00 heure.

 

5. Ces mesures sont susceptibles d’être revues en fonction de l’évolution de la situation.

 

Par ailleurs, la FAIB invite l’ensemble des musulmans du pays à la prière et au repentir ».

 

 

 

Fait à Ouagadougou, le jeudi 19 mars 2020

 

 

 

Pour le Président du Présidium

 

Le président délégué

 

El Hadj Boubacar Yugo

 

Officier de l’Ordre national

 

 

 

«Le comité directeur de la FEME, réuni en ce jour 19 mars 2020 à 16h à Ouagadougou concernant les mesures urgentes de prévention contre la propagation du coronavirus, a décidé en plus des mesures déjà prises le 13 mars 2020 de ce qui suit :

 

1-Les cultes et réunions de prière en masse sont suspendus à compter de ce jour 19 mars 2020 jusqu’au 15 avril 2020.

 

2-Toutefois, les portes des églises restent ouvertes pour les prières individuelles et les petits groupes de 10 à 20 personnes maximum en respectant les règles d’hygiène. En outre, les rencontres de cellules de prière peuvent se faire dans les familles.

 

3-Les mariages déjà programmés peuvent être célébrés en respectant le nombre limité de personnes fixé par l’Etat.

 

4-La période du 19 mars au 15 avril 2020 est retenue pour un temps de jeûne et prière selon un programme qui sera communiqué aux dénominations.

 

Puisse le Seigneur exaucer nos prières pour la gloire de son saint-nom. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Romains 10 V. 13

 

 

 

Fait à Ouagadougou, le 19 mars 2020

 

 

 

Pour le Comité directeur,

 

Le président

 

Pasteur Henri Yé

 

 

 

- La grande majorité des villages des communes de Bouroum et de Nagbingou s’étaient vidés de leurs habitants suite à l’attaque meurtrière perpétrée par les forces du Mal le 28 février 2020 à Rétkoulga. Celle-ci avait fait, selon des témoignages, une trentaine de morts du côté de la population et d’importants dégâts matériels. Les assaillants avaient également dérobé du bétail ainsi que des numéraires, des vivres et divers matériels dans des lieux de commerce. Rassurés par l’implantation d’un détachement militaire dans le chef-lieu de la commune de Bouroum, certains déplacés internes avaient commencé à retourner dans leurs localités d’origine. N’approuvant pas ce retour des populations déplacées, les terroristes ont de nouveau créé la psychose à Bouroum dans la nuit du 17 au 18 février dernier. Après avoir échoué dans leur tentative de mettre la main sur un camion chargé de bois de chauffe sur l’axe reliant Rétkoulga à Bouroum-Centre, des individus armés ont intercepté un tricycle chargé de vivres qui avait à son bord 6 civils dont 3 femmes. En plus des civils, qu’ils ont enlevés, ceux-ci ont emporté le tricycle et son contenu. Sur leur chemin de retour, les individus armés en question ont enlevé 4 autres personnes et emporté du bétail. Ce n’est pas la première fois que des civils sont enlevés par des terroristes dans la région du Centre-Nord. En rappel, le 26 février dernier, 5 tricycles chargés de vivres et de non-vivres avaient été interceptés par des hommes armés sur l’axe Barsalogho-Dablo dans la province du Sanmatenga. Depuis lors, l’on est sans nouvelles des occupants des tricycles dont 3 femmes et leurs enfants.

 

 

 

- Samedi 21 mars 2020, basga ou fête coutumière annuelle, du Baloum Naaba Tanga II.

 

 

 

- Initialement prévu du 27 au 29 mars 2020, le congrès extraordinaire de l’UNIR/PS est reporté aux 30 et 31 mai prochain à la maison de la Culture Jean-Pierre Guingané. Cet ajournement de l’instance suprême du parti de l’«Œuf» est dicté par la pandémie de coronavirus.   

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 Passek Taalé

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