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« Notre SNC aura lieu » : Abdoul Karim Sango, ministre de la Culture

 

L’apparition cette année de la maladie à coronavirus a coïncidé avec la biennale de la culture burkinabè.   Initialement prévue pour le mois de mars dernier, la Semaine nationale de la culture (SNC)  n’a malheureusement  pu se tenir jusque-là, au regard des mesures sanitaires prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie. Mais de nouvelles perspectives s’ouvrent désormais pour les organisateurs de l’édition 2020 de la SNC avec le rapport du comité chargé de faire des propositions pour la relance des activités et transmis samedi 30 mai 2020 à Bobo-Dioulasso au premier responsable de la culture de notre pays.

 

 

Sauver la SNC 2020 était sans conteste l’une des préoccupations majeures du département de la culture burkinabè. Les réflexions engagées pour  aboutir à une nouvelle programmation des activités sous un format spécifique sont à leur terme. Un rapport a été élaboré à cet effet et dans lequel les membres du comité de réflexion ont tracé les sillons pour une biennale culturelle en phase avec le contexte social. 

Le ministre Sango s’est alors réjoui du contenu de ce rapport et dans lequel, les propositions pour une relance des activités de la biennale ont tenu compte de la covid 19, du contexte sécuritaire, de la saison pluvieuse et de la rentrée scolaire. C’est donc dire que Bobo 2020 n’est plus qu’une question de semaines au regard de l’empressement avec lequel le ministre de la Culture a promis de transmettre le rapport au Premier ministre.

Avec ses milliers de festivaliers venus des 13 régions du Burkina et même de la diaspora,  la semaine nationale de la culture fait partie des éléments majeurs du patrimoine culturel du Burkina. Cette semaine a dit le ministre Sango  nous devons la porter pour qu’elle résiste à toute forme d’obstacle.

« Notre SNC aura lieu », selon Abdoul Karim Sango. En attendant alors la suite à donner à ce rapport que le premier responsable du département de la culture juge   prometteur de part son contenu, l’organisation prochaine de la biennale connaîtra une innovation majeure.  L’édition 2020 marquera sans conteste une ère nouvelle pour la grande fête de la culture burkinabè avec le lancement de l’hymne de la SNC.

7 artistes dont quatre à Ouagadougou et 3 à Bobo-Dioulasso ont conjugué leur talent pour produire cette belle mélodie qui fera certainement vibrer les festivaliers. Une chose est sûre, le ministère de la Culture et du Tourisme semble déterminé à impulser un nouveau dynamisme et à opérer des innovations dans le secteur de la culture.

Les acteurs culturels vont désormais évoluer dans un  environnement sécurisé.  Car pour être reconnu dans le secteur et mener ses activités en toute quiétude, il faudra disposer d’une carte professionnelle. Le ministère de la Culture a dévoilé samedi à Bobo-Dioulasso la maquette de ce nouveau document d’identification du métier d’artiste au Burkina.

Une carte biométrique sécurisée pour accorder, selon Abdoul Karim Sango, toute l’importance et toute l’attention que le gouvernement accorde à ce secteur d’activités. Il en veut pour preuve, cette subvention de plus d’un milliard de FCFA annoncée par le président du Faso pour soutenir le monde de la culture en cette période difficile marquée par la covid 19.

Pour une meilleure répartition de ce pactole, un comité composé des membres du ministère et des acteurs culturels a été mis en place. Les travaux de ce comité revus et corrigés ont abouti à l’élaboration d’un rapport définitif transmis au Premier ministre pour validation. 

Et l’un des principaux critères pour  la répartition de cette subvention repose sur le poids de la filière dans l’économie globale de la culture. C’est dire donc que tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne. Cette subvention, a précisé le ministre Sango, ne prend pas en compte l’hôtellerie et le tourisme.

 

Jonas Apollinaire Kaboré

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