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Economie agricole : Concertation pour un programme budgétaire bien élaboré

 

Le jeudi 16 juillet 2020, s’est tenu à Ouagadougou un atelier d’orientation de l’étude sur l’élaboration de la stratégie du prospectus du programme budgétaire «Economie Agricole». Organisée par la Direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGPER), la cérémonie d’ouverture a été présidée par Gueswendé Amos Congo, chargé d’études au secrétariat général du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles.

 

 

 

Le programme budgétaire Economie agricole a pour objectif stratégique la promotion du développement du secteur afin d’améliorer les revenus des chaînes de valeur agricoles. De façon spécifique,  il s’agit d’améliorer les performances des exploitations agricoles familiales par la création de conditions favorables à la mutation structurelle de l’agriculture, d’assurer l’analyse économique, financière, environnementale et sociale pour orienter les interventions en matière de promotion de filières, d’accroître le volume des produits agricoles nationaux transformés et leur consommation…

 

Le programme pivote autour de l’entrepreneuriat agricole et agroalimentaire, l’accès au financement et aux instruments de gestion des risques agricoles, le développement des filières agricoles, l’accès aux marchés, la promotion de la transformation et de la consommation des produits agricoles locaux.

 

Les acteurs clés de la mise en œuvre viennent de la DGPER, qui assure  le pilotage des projets et programmes, des acteurs non étatiques, des opérateurs ainsi que des structures déconcentrées du ministère.

 

Selon le DGPER Abdelaziz Ouédraogo, depuis le lancement du programme, des acquis importants ont été engrangés. Ce sont, entre autres, l’élaboration d’une stratégie pour le développement des filières agricoles au Burkina Faso, la mise en place de plusieurs infrastructures de stockage, de conservation et de transformation, l’élaboration d’une stratégie nationale pour le développement du warrantage assortie d’un plan d’actions triennal.

 

A cela s’ajoutent d’autres dossiers à un niveau avancé dont l’aboutissement contribuera à améliorer les conditions de vie des acteurs. On peut alors citer le fonds de développement agricole, l’élaboration de textes pour l’encadrement de la pratique du warrantage au Burkina,  la mise en place d’un mécanisme d’assurance agricole, celles d’un centre de valorisation des mets locaux et d’un laboratoire de contrôle des produits agricoles et agroalimentaires.

 

Le budget programme impose aux acteurs de nouvelles méthodes et outils dans la conduite de leurs missions. En outre, avec l’accompagnement de l’Union européenne à travers le projet de développement de la Valeur ajoutée des filières agricoles (VAFA), ils ont engagé l’élaboration du programme budgétaire. Objectif : créer un cadre d’intervention harmonieux de l’ensemble des acteurs.

 

Le souhait est que l’étude sur l’élaboration de la stratégie programme puisse dégager des pistes permettant non seulement la consolidation des acquis, mais également l’identification des défis à relever dans l’avenir.

 

Selon Gueswendé Amos Congo, représentant le secrétaire général du ministère, le Burkina Faso, à travers une loi du Conseil national de la Transition (CNT) datant du 06 novembre 2015, s’est engagé à l’application effective de l’approche programme. Celle-ci repose sur un basculement de la budgétisation suivant la logique des moyens à celle allant dans le sens d’un recentrage des activités des services publics sur les résultats et la mesure de la performance. Elle requiert également une organisation conséquente permettant de tirer profit de chaque acteur, d’où le découpage en programmes budgétaires des missions des différents départements.

 

Le souhait final du chargé d’études au secrétariat général du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles est que les représentants des parties prenantes se mobilisent, participent activement au processus et collaborent pleinement avec les consultants pour la collecte des données et des informations. L’ensemble des cadres de la DGPER, il les invite à faire preuve de disponibilité et d’engagement pour suivre l’évolution des travaux et apporter les éclairages requis à la mise en œuvre satisfaisante de la mission.

 

 

 

D. Evariste Ouédraogo

 

&

Didier Sallé (stagiaire)  

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