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Renouvellement des fédérations : Jérémie Bouda sur le ring

C’est parti, depuis le samedi 15 août, pour le renouvellement des structures fédérales sportives. Selon les directives du ministère de tutelle, ces élections doivent s’achever au plus tard le 30 septembre 2020. Dans ce cadre, la Fédération de boxe est l’une des faîtières à donner le la des renouvellements le samedi 15 août. Et c’est Jérémie Bouda qui a porté les gants pour un nouveau pugilat. Exit Abdramane Koné.

 

 

 

Il ne faisait l’ombre d’aucun doute que le monde de la boxe n’allait pas renouveler sa confiance à Abdramane Koné, le président sortant de la fédération, tant les divergences étaient profondes et la léthargie insoutenable. Tenez, en juin 2017, 10 membres du bureau élu en 2016, dont le quatrième vice-président, le secrétaire général, le trésorier général, le secrétaire à la communication, avaient suspendu leur participation aux activités de ce bureau. Il s’en est suivi des accusations de détournement de près de 29 millions de francs. Et le président était pointé du doigt. Il a fallu la médiation du ministre Daouda Azoupiou pour éviter l’implosion.

 

 

Désormais, les acteurs du noble art burkinabè ont confié leur destinée à Jérémie Bouda. Il était d’ailleurs le seul prétendant à la présidence de la fédé de boxe. Cet opérateur économique, membre de la famille Ramonwendé, propriétaire des entreprises CORAM à Koudougou et à Ouagadougou. Il a été élu par 35 voix sur l’ensemble des 37 votants. Les 2 autres bulletins ont été jugés nuls.

 

 

Le nouveau patron veut faire «promotion et développement des infrastructures de boxe». Il veut ramener le noble art sur le ring. «Je préfère qu’il y ait beaucoup de cohésion dans la maison, de la solidarité, afin de pouvoir travailler conformément à mon programme. Durant mon mandat, aucun axe de la boxe ne sera oublié», a promis l’héritier du groupe Ramonwendé.

 

 

Son programme s’articule autour de 6 axes qui sont la préparation de la relève ; la recherche des mécènes et du sponsoring ; l’organisation des compétitions et le soutien aux ligues, districts et clubs ; la relance de la boxe professionnelle ; la formation des acteurs (entraîneurs, officiels, dirigeants de clubs, athlètes, membres fédéraux) et enfin le développement des infrastructures et équipements. «C’est vrai que les moyens sont à rechercher, mais si nous avons l’harmonie, je pense que nous avons des gens qui sont disposés à nous soutenir dans tous ce que nous entreprendrons», a conclu le président-opérateur économique.

 

Kader Traoré

 

 

 

Béréwoudougou remporte le sprint final

 

 

Le duel au niveau du cyclisme a eu lieu. La rivalité acharnée entre le président sortant, le commandant Yasnémanégré, et son challenger, Amédée Ignace Béréwoudougou, a finalement tourné en faveur du 2e cité. Le samedi dans l’après-midi, le président de l’AJCK, après avoir exhibé ses moyens financiers, a battu au finish le titulaire au poste, par 44 voix contre 40 au vaincu.

 

«Moi, je prends l’engagement devant vous, chaque année, je donne 1 million à chaque club en plus de 3 vélos. Ceux qui me connaissent savent. Je ne suis pas politicien, mais j’ai les moyens… ». C’est sans aucun doute ce discours d’Amédée Ignace Béréwoudougou qui a fait la différence dans la course pour la présidence de la Fédération burkinabè de cyclisme. Il avait en face de lui, le président sortant, le commandant Yasnémanégré Sawadogo, qui était candidat pour un second mandat. Mais mal lui a pris. Son adversaire, opérateur économique, n’a pas lésiné sur son arme de… conviction massive, à savoir les moyens financiers.

Lors de cette élection, 2 camps du monde de la petite reine étaient opposés. D’un côté, il y avait le président Yasnémanégré et Bertin Bationo de BESSEL Equipements. De l’autre côté, il y avait le candidat Béréwoudougou, l’ancien président Alassane Ouangraoua et Saïdou Kabré, vice-président du bureau sortant. Ils se sont affrontés durant la mise en place des ligues régionales et des districts provinciaux. L’ultime sprint a eu lieu et a tenu toutes ses promesses. Les discussions houleuses avant le vote n’ont fait que radicaliser les positions.

Au finish et sur 84 votants, c’est l’enfant de Koudougou qui s’impose avec 44 voix contre 40. L’on apprendra dans les coulisses que c’est la ligue du Plateau central, Ziniaré, (4 voix) qui aurait fait basculer le résultat. «Merci à tous ceux qui m’ont élu et aussi ceux qui ne m’ont pas élu. Les promesses que j’ai faites seront bel et bien effectives. J’ai les moyens pour le faire. Je ne suis pas venu pour rigoler. Je suis venu pour travailler. Que tout le monde vienne pour qu’on travaille pour le cyclisme burkinabè », a résumé le vainqueur à l’issue du scrutin.

 

Kader Traoré



 

 

 

Rachid de nouveau en selle

 

Au niveau de la Fédération burkinabè de sport équestre, Rachid Nacoulma était le seul candidat à sa propre succession. Les jeux étaient tout simples, car il fallait juste sacrifier à la tradition de la reconduction. L’ensemble des écuries de chevaux qui forment la faîtière de l’hippisme au Burkina lui ont unanimement renouvelé leur confiance pour un nouveau bail. C’est donc un plébiscite qu’il a réalisé (26 voix/26 votants). Durant les 4 années de son mandat, il promet de mieux structurer la discipline. «Notre projet quadriennal, nous comptons faire en sorte de disposer d’un hippodrome qui est apte à pratiquer de notre sport. Il y a aussi celui de Bobo que nous allons réhabiliter. Il y a aussi une réorganisation administrative et technique. Et notre projet majeur est le retour du pari hippique burkinabè, en partenariat avec la Lonab», a souligné Rachid Nacoulma. Ce projet tient à cœur à tous les acteurs du cheval national, même si sa mise en œuvre et sa concrétisation ne seront pas un cadeau de mandat du nouveau bureau.

 

K.T.

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