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Figas Paalga : L’accompagnateur d’un malade brise des vitres des Urgences médicales

Le jeudi 17 avril 2014 vers 6 h, un jeune âgé de 25 ans, accompagnateur d’un malade, a brisé une porte vitrée du service des Urgences médicales du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo (C.H.U.Y.O.). L’incident est survenu par suite du refus de cet homme de respecter les horaires de visite aux malades. Le personnel soignant avait même autorisé, exceptionnellement, deux accompagnateurs auprès du patient au lieu d’une personne comme c’est la règle au niveau du box des soins d’urgence. Celui qui a brisé la porte vitrée du service était lui-même auprès du malade en sa qualité d’accompagnateur. Il est sorti pour faire entrer un visiteur. Or, au niveau du box d’urgence, les visites ne sont pas admises.

C’est seulement quand l’urgence est levée et que le patient est transféré dans une salle d’hospitalisation que les visiteurs peuvent accéder au service et rendre visite aux malades. Malgré les explications du vigile pour faire comprendre cette réglementation au jeune homme, celui-ci n’a rien voulu comprendre et vociférait en disant que son visiteur entrerait contre vents et marées. Profitant des entrées et sorties des accompagnateurs munis de badges, l’énergumène a voulu forcer le passage. Le vigile ayant vite refermé la porte pour l’en empêcher, le jeune homme indélicat, dans un élan de colère, brisa la porte vitrée du service médical. Conséquence, il s’est blessé, et se retrouve lui-même hospitalisé pour des soins.

Fait divers

Accident de train à Hamdalaye: Que se passait-il dans la tête de la victime ?

Tous ceux qui sont passés par une auto-école savent qu’il existe ce qu’on appelle des véhicules prioritaires. Entre autres, les ambulances, certains véhicules de police, les cortèges officiels dans lesquels beaucoup inscrivent les mariages, les pompes funèbres, les trains, et nous en oublions. De manière systématique, les locomotives signalent leur arrivée aux  passages à niveau par des sifflements répétés pour alerter les autres usagers. C’est ce qui a été d’ailleurs fait à Hamdalaye par cet aiguilleur en partance pour l’Ouest le 19 avril dernier. Pendant que les autres attendaient calmement que le train passe pour continuer leur route, un jeune homme, casque de musique vissé au crâne, longeait les rails en dépit des multiples avertissements du conducteur. Et ce que les gens redoutaient se produisit, un choc qui envoya le type à quelques mètres, le blessant grièvement. Et les interrogations de fuser : est-il mentalement équilibré? Ne voulait-il pas simplement se suicider ? Autant de questions auxquelles nous ne pouvons pas répondre, car ayant perdu les traces  de l’accidenté.

Alerte !!!

Route Djibo-Dori: Le pont de Gaik Gota a cédé

Circuler sur certaines pistes rurales du Burkina Faso est parfois désagréable du fait de leur état très défectueux. Les véhicules en prennent un sacré coup, et les voyageurs en ont aussi pour leur compte. Quand un pont vient à céder, cela ajoute aux désagréments et augmente la dangerosité du trafic. La situation du pont de Gaik Gota à 114 km de Dori en partant de Djibo illustre parfaitement cela. Il a cédé en son milieu, obligeant les usagers de la route à dévier. Une barrique a été utilisée pour signaler le danger, mais, pour les voyageurs de nuit, le risque est bien réel, car, en l’absence de toute autre signalisation, un conducteur peut se retrouver dans le pétrin à la dernière minute, et s’il roulait à vive allure, les conséquences pourraient être désastreuses. Vivement donc qu’une solution soit rapidement trouvée pour éviter des désagréments dans le meilleur des cas à ceux qui empruntent l’axe conduisant de Djibo à Dori et inversement.

SOS !!!

Etablissements scolaires: Il faut se pencher sur ces filles qui s’évanouissent

Les responsables, les enseignants et le personnel de soutien des établissements scolaires ne savent plus à quel saint se vouer. Car aux effectifs pléthoriques, au manque de moyens conséquents et à tous ces goulots qui étranglent l’éducation de nos enfants est venu se greffer depuis quelques années un autre problème, étrange celui-là : l’évanouissement collectif des élèves ; un phénomène qui fait le tour des écoles, comme ce fut le cas le vendredi 25 avril 2014 au lycée Vénégré, où les cours n’ont pas eu lieu une bonne partie de la journée. Comme pris d’une transe subite, des lycéennes se sont pâmées, semant le désarroi chez les professeurs, désemparés, car ne sachant pas comment prendre en charge ce genre de situation. Il faut dire que jusque-là, personne n’en a une explication rationnelle, solide de cela :

- la chaleur, encore plus étouffante dans des classes souvent pleines comme un œuf, à telle enseigne que le karensamba a parfois du mal à circuler dans les allées quand il y en a ? C’est fort possible, mais à moins que les garçons ne soient plus résistants à la canicule, pourquoi le phénomène ne concerne-t-il que les filles ?

-  serait-ce dû, ainsi que certains sont enclins à le croire, au dérèglement du cycle menstruel des «gos» ? Allez savoir !

- Ou encore de mauvais génies auraient-ils un tropisme trop marqué pour l’autre moitié du ciel ? Là, il faut croire qu’ils sont plutôt mysogines, ces djinns !

Plus sérieusement, à défaut d’un diagnostic scientifiquement convaincant, chacun y va de ses conjectures, et même de ses remèdes, à l’image de ces apprentis-exorcistes qui improvisent des incantations. Il va pourtant bien falloir que les autorités éducatives et sanitaires se penchent sérieusement sur l’affaire, car, si on ne déplore pas encore de pertes en vies humaines, on ne sait jamais ce qui peut arriver un jour.

Le jeudi 17 avril 2014 vers 6 h, un jeune âgé de 25 ans, accompagnateur d’un malade, a brisé une porte vitrée du service des Urgences médicales du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo (C.H.U.Y.O.). L’incident est survenu par suite du refus de cet homme de respecter les horaires de visite aux malades. Le personnel soignant avait même autorisé, exceptionnellement, deux accompagnateurs auprès du patient au lieu d’une personne comme c’est la règle au niveau du box des soins d’urgence. Celui qui a brisé la porte vitrée du service était lui-même auprès du malade en sa qualité d’accompagnateur. Il est sorti pour faire entrer un visiteur. Or, au niveau du box d’urgence, les visites ne sont pas admises. C’est seulement quand l’urgence est levée et que le patient est transféré dans une salle d’hospitalisation que les visiteurs peuvent accéder au service et rendre visite aux malades. Malgré les explications du vigile pour faire comprendre cette réglementation au jeune homme, celui-ci n’a rien voulu comprendre et vociférait en disant que son visiteur entrerait contre vents et marées. Profitant des entrées et sorties des accompagnateurs munis de badges, l’énergumène a voulu forcer le passage. Le vigile ayant vite refermé la porte pour l’en empêcher, le jeune homme indélicat, dans un élan de colère, brisa la porte vitrée du service médical. Conséquence, il s’est blessé, et se retrouve lui-même hospitalisé pour des soins.

Accident de train à Hamdalaye: Que se passait-il dans la tête de la victime ?

Tous ceux qui sont passés par une auto-école savent qu’il existe ce qu’on appelle des véhicules prioritaires. Entre autres, les ambulances, certains véhicules de police, les cortèges officiels dans lesquels beaucoup inscrivent les mariages, les pompes funèbres, les trains, et nous en oublions. De manière systématique, les locomotives signalent leur arrivée aux  passages à niveau par des sifflements répétés pour alerter les autres usagers. C’est ce qui a été d’ailleurs fait à Hamdalaye par cet aiguilleur en partance pour l’Ouest le 19 avril dernier. Pendant que les autres attendaient calmement que le train passe pour continuer leur route, un jeune homme, casque de musique vissé au crâne, longeait les rails en dépit des multiples avertissements du conducteur. Et ce que les gens redoutaient se produisit, un choc qui envoya le type à quelques mètres, le blessant grièvement. Et les interrogations de fuser : est-il mentalement équilibré? Ne voulait-il pas simplement se suicider ? Autant de questions auxquelles nous ne pouvons pas répondre, car ayant perdu les traces  de l’accidenté.

Alerte !!!

Route Djibo-Dori: Le pont de Gaik Gota a cédé

Circuler sur certaines pistes rurales du Burkina Faso est parfois désagréable du fait de leur état très défectueux. Les véhicules en prennent un sacré coup, et les voyageurs en ont aussi pour leur compte. Quand un pont vient à céder, cela ajoute aux désagréments et augmente la dangerosité du trafic. La situation du pont de Gaik Gota à 114 km de Dori en partant de Djibo illustre parfaitement cela. Il a cédé en son milieu, obligeant les usagers de la route à dévier. Une barrique a été utilisée pour signaler le danger, mais, pour les voyageurs de nuit, le risque est bien réel, car, en l’absence de toute autre signalisation, un conducteur peut se retrouver dans le pétrin à la dernière minute, et s’il roulait à vive allure, les conséquences pourraient être désastreuses. Vivement donc qu’une solution soit rapidement trouvée pour éviter des désagréments dans le meilleur des cas à ceux qui empruntent l’axe conduisant de Djibo à Dori et inversement.

SOS !!!

Établissements scolaires: Il faut se pencher sur ces filles qui s’évanouissent

Les responsables, les enseignants et le personnel de soutien des établissements scolaires ne savent plus à quel saint se vouer. Car aux effectifs pléthoriques, au manque de moyens conséquents et à tous ces goulots qui étranglent l’éducation de nos enfants est venu se greffer depuis quelques années un autre problème, étrange celui-là : l’évanouissement collectif des élèves ; un phénomène qui fait le tour des écoles, comme ce fut le cas le vendredi 25 avril 2014 au lycée Vénégré, où les cours n’ont pas eu lieu une bonne partie de la journée. Comme pris d’une transe subite, des lycéennes se sont pâmées, semant le désarroi chez les professeurs, désemparés, car ne sachant pas comment prendre en charge ce genre de situation. Il faut dire que jusque-là, personne n’en a une explication rationnelle, solide de cela :

- la chaleur, encore plus étouffante dans des classes souvent pleines comme un œuf, à telle enseigne que le karensamba a parfois du mal à circuler dans les allées quand il y en a ? C’est fort possible, mais à moins que les garçons ne soient plus résistants à la canicule, pourquoi le phénomène ne concerne-t-il que les filles ?

-  serait-ce dû, ainsi que certains sont enclins à le croire, au dérèglement du cycle menstruel des «gos» ? Allez savoir !

- Ou encore de mauvais génies auraient-ils un tropisme trop marqué pour l’autre moitié du ciel ? Là, il faut croire qu’ils sont plutôt mysogines, ces djinns !

Plus sérieusement, à défaut d’un diagnostic scientifiquement convaincant, chacun y va de ses conjectures, et même de ses remèdes, à l’image de ces apprentis-exorcistes qui improvisent des incantations. Il va pourtant bien falloir que les autorités éducatives et sanitaires se penchent sérieusement sur l’affaire, car, si on ne déplore pas encore de pertes en vies humaines, on ne sait jamais ce qui peut arriver un jour.

Dernière modification lemercredi, 25 juin 2014 15:42

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