Les manifestations quasi quotidiennes des Soudanais, au prix souvent de leur vie, et les pressions tous azimuts de la communauté dite internationale auront finalement servi à quelque chose : moins d’un mois après avoir été destitué de son poste, le Premier ministre de transition Abdallah Hamdok devrait retrouver son fauteuil. Et c’est le résultat d’un accord qui prévoit en outre la libération des anciens membres du gouvernement embastillés avec leur chef. Leur mise aux arrêts faisait suite au coup d’Etat perpétré le 25 octobre dernier et après le refus du Premier ministre de dissoudre son gouvernement comme le lui demandait l’armée. Dès lors, il avait été arrêté avec des dirigeants issus de la société civile. D’abord retenu chez lui avec son épouse, il avait ensuite été emmené vers une destination inconnue avant d’être ramené chez lui.