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CORONAVIRUS : « Les Européens ont fait l’erreur à ne pas commettre » (Pr Zékiba Tarnagda, responsable Laboratoire national de Référence-Grippes)

Depuis le 4 avril 2020, Ouagadougou dispose d’un appareil d’analyse des spécimens COVID-19, rendant ainsi fonctionnel le Laboratoire national de référence-grippes (LNR-G) de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) sis à Wemtenga. Son premier responsable, Pr Zékiba Tarnagda, dans cet entretien qu’il nous a accordé le 8 avril, revient sur le processus qui a abouti à l’acquisition de l’appareil et le travail que mènent lui et son équipe au quotidien. Pour l’interviewé, l’erreur n’est pas permise dans son domaine.

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Coronavirus : Confidences d’une personne guérie

 

C’était l’un des tout premiers à communiquer sur son test positif au COVID-19. Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro, avait rendu public son statut de personne contaminée au COVID-19 sur les réseaux sociaux, le 19 mars dernier. Deux semaines après, c’est à travers ce même canal qu’il a informé de sa rémission. Il revient sur cette mauvaise passe dans l’entretien qu’il nous a accordé, par téléphone, dans la soirée du 1er avril 2020.

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Coronavirus : Report sine die des élections

Le 6 février 2020, le Conseil des ministres adoptait le décret fixant la date  des élections couplées, présidentielle et législatives, au 22 novembre prochain. Ce, dans un contexte sécuritaire marqué par la démultiplication des attaques terroristes avec son corollaire de victimes et de déplacés internes. Ces assauts répétés des forces du Mal ont fragilisé certaines parties du territoire, notamment  l’Est, le Sahel et le Centre-Nord, à tel point que  certains observateurs se demandaient déjà s’il fallait tenir coûte que coûte ces élections.

Malgré ces supputations, partis politiques et acteurs du processus électoral étaient à pied d’œuvre pour la campagne à venir. On assistait déjà à un ballet de déclarations de candidatures à la présidentielle et à  de grands rassemblements aux allures de précampagne.

 

Comme si le péril terroriste ne suffisait pas, la maladie à corona virus qui secoue la planète entière et le Burkina est venue paralyser toutes les activités entrant dans le cadre de la préparation de ces échéances. L’ONI (Office national d’identification)  a ainsi été contraint de surseoir à la délivrance des cartes d’identité, pièces indispensables pour l’enrôlement biométrique. De même, la machine de la révision du fichier électoral qui était déjà en branle après son lancement en grande pompe en direct à la télévision nationale le 10 février dernier par la  CENI (Commission électorale nationale indépendante) a été stoppée net. Tout est donc paralysé sur la route qui devait nous mener à novembre 2020.

 

Et personne ne sait quand on viendra à bout de ce virus  qui a déjà fait une dizaine de morts et se propage à grande échelle. Au regard de la situation sanitaire, le gouvernement a décidé du report  sine die des élections du 22 novembre 2020.

 

 

La rédaction

 

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Législatives maliennes : Le marteau des djihadistes et l’enclume du coronavirus

A l’issue d’une campagne rendue encore plus morne par l’insécurité et l’interdiction de rassemblements due au coronavirus, les Maliens ont été convoqués  aux urnes pour renouveler les 144 sièges de l’Assemblée nationale. Jusqu’au seuil de l’isoloir, on aurait discuté pour savoir s’il fallait respecter l’échéance  ou repousser une nouvelle fois cette élection.

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Candidature à la candidature CDP : Mahamadi Kouanda et Yahaya Zoungrana en lice

C’est aujourd’hui en principe que sera bouclée la réception des dossiers de candidature à la candidature du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) en vue de la prochaine élection présidentielle. A jour J-1, soit dans l’après-midi du 17 mars 2020, deux candidats se sont déclarés : Mahamadi Kouanda et Yahaya Zoungrana, prêts à défier le président du parti, Eddie Komboïgo, lui aussi candidat à l’investiture.

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Processus électoral en Guinée : « Nous n’avons rien à cacher » (Damantang Albert Camara, ministre de la Sécurité)

La Guinée est engagée dans un processus électoral (législatives et référendum constitutionnel) fortement contesté par l’opposition. Du coup, le pays a connu de nombreuses manifestations émaillées de violence.

Damantang Albert Camara est le ministre de la Sécurité et de la Protection civile de la République de Guinée. A ce titre, son département est chargé de gérer les manifestations et de sécuriser le processus électoral. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, ce juriste de formation répond, sans tabou, aux accusations d’exactions portées contre les forces de sécurité guinéennes. Il affirme que la Guinée, qui n’a rien à cacher dans le jeu démocratique en cours, n’est pas un pays où règne l’impunité.

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Extension de l’IUTS : « Inopportune et dangereuse », selon le CFOP

L’extension de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des agents de la Fonction publique, mesure pour laquelle les syndicats sont vent debout, a été évoquée par l’opposition politique le 10 mars 2020 lors de son rendez-vous hebdomadaire avec les journalistes. Ce n’est pas une bonne affaire, estime le CFOP.

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Affectations d’agents des médias publics : Le mémoire en défense du ministère de la Communication

 

Dans les médias sous tutelle de l’Etat, notamment la RTB et Sidwaya, des affectations ont respectivement concerné 322 et 48 agents. Ce redéploiement de personnel a conduit le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), qui le juge arbitraire, à décider d’un débrayage actif sur toute l’étendue du territoire le 4 mars dernier. Sur la question, la secrétaire générale (SG) du ministère de la Communication, Hortense Zida, a animé une conférence de presse, le lendemain 5 mars, à Ouagadougou.

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Extradition François Compaoré : La France a signé le décret

 

Cher Wambi,

 

Depuis hier après-midi, l’affaire fait le buzz sur les réseaux sociaux et alimentera certainement l’actualité tout le week-end et même toute la semaine à venir :   il s’agit de l’important tournant que vient de connaître le dossier d’extradition de François Compaoré. En effet, dans un décret signé le 21 février 2020, le Premier ministre français, Edouard Philippe, a accédé à la requête de la justice burkinabè de juger le frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré pour son implication présumée dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de trois autres personnes.

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