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Politique (791)

Situation nationale : Plaidoyer du Ganzourgou pour la libération de Roch

 

Dans un élan de solidarité fraternelle, les filles et fils de Ganzourgou ont fait un appel aux nouvelles autorités du pays. Ceux-ci  sollicitent la mise en liberté de l’ex- président Roch Marc Christian Kaboré. Ils  les invitent à prendre toutes les dispositions afin qu’il puisse  jouir de ses droits de citoyen et d’ancien chef d’Etat.

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Une lettre pour Laye : Les députés de la Transition convoqués lundi ?

 

Cher Wambi,

 

Près de deux mois après le putsch du Mouvement patriotique pour le salut et la restauration (MPSR) qui a balayé le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, la Transition burkinabè se met tout doucement en place. Le président du Faso a prêté serment le 16 février devant le conseil constitutionnel et a été investi le 2 mars courant. Dans la foulée, dès le lendemain, le Dr Albert Ouédraogo a été nommé Premier ministre.  La composition du gouvernement a été dévoilée dans la nuit du samedi 5 mars.

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Transition politique au Burkina : Sandaogo a mis la charrue avant les bœufs, selon le CISAG

 

C’est l’une des salles de l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ), à Ouagadougou, qui a été choisie par le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) pour se prononcer, après un temps d’observation, sur l’avènement du « défunt » MPSR hier 17 mars 2022. Pour cette organisation affiliée au Conseil national des OSC, le président de la Transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandogo Damiba, en accordant la priorité absolue aux questions politiques et institutionnelles, a mis la charrue avant les bœufs et donne l’impression de se chercher un cap précis.

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Représentant du Centre-Ouest à l’Assemblée législative : Levée de boucliers contre le choix d’Alexandre Rouamba

 

Au terme d’élections qui se sont tenues au conseil régional du Centre-Ouest sous la présidence du gouverneur Irène Coulibaly et qui ont rassemblé les forces vives de la région, c’est notre confrère Alexandre Rouamba, dit Le Grand, qui a été désigné par un collège de désignation mis en place séance tenante pour la circonstance, avec une note d’appréciation d’un peu plus de 33%. Mais à peine ce choix a-t-il été rendu public qu’une clameur de désapprobation s’est fait entendre. La raison ? L’heureux élu serait un militant du MPP et aurait participé activement à la réélection de Roch Kaboré.

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Gouvernement de la Transition : Les 25 appelés d’Albert Ouédraogo

 

Le gouvernement de la Transition tant attendu est tombé. En effet, 48 h après la nomination du Premier ministre, Albert Ouédraogo, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, par décret en date du 5 mars 2022, a rendu publique la liste des personnes qui ont la charge de gérer le Pays des hommes intègres.

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Investiture Paul-Henri Damiba: Et maintenant, mon colonel, au front !

Avaient-ils fait exprès ou était-ce simplement le fait du hasard? Les militaires qui ont déposé le président Roch Marc Christian Kaboré auraient tout de suite voulu délivrer un message subliminal à leurs compatriotes qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement.

Ce lundi 24 janvier 2022, le jeune capitaine de l’armée de l’air qui a lu la première déclaration du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) s’appelait en effet Ouédraogo Kader Sidsoré. Sidsoré, autrement dit «le chemin de la vérité» pour les locuteurs du mooré.

Après avoir instruit le procès du président déchu qui en 6 ans n’a pas pu enrayer efficacement la spirale terroriste, les putschistes montraient ainsi aux Burkinabè la voie qui semblait pour eux la meilleure pour désensabler le Burkina.

Un peu plus d’un mois après, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et ses frères d’armes sont toujours en train de tracer cette route de la vérité.

48 heures après l’adoption de la Charte et de l’agenda de la Transition par les forces vives de la Nation, le nouveau locataire de Kosyam a été investi hier mercredi 2 mars 2022 comme président de la Transition. Une investiture qui intervient après sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel le 16 février dernier. La légalité et la légitimité républicaines sont donc sauves.

Il ne reste guère que la nomination d’un nouveau Premier ministre civil, la formation d’un gouvernement d’au maximum 25 ministres et la désignation des membres de la future Assemblée nationale pour que la machine soit définitivement en marche.

Encore faut-il que la  durée de  la Transition, fixée à 3 ans par les états généraux de la Nation, rencontre l’assentiment de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce qu’il faut d’ailleurs craindre, c’est que le Burkina s’engage dans un bras de fer à la malienne avec l’organisation sous-régionale si d’aventure ce deadline n’est pas de son goût. Que fera Sandaogo dans ce cas? Engager des pourparlers avec le président  Nana Akufo-Addo et ses homologues pour trouver un terrain d’entente ou rester sur sa chaise de fer parce que la décision aura été prise par le peuple souverain à travers les représentants des couches socioprofessionnelles (partis politiques, OSC, responsables coutumiers et religieux, déplacés internes, etc.) ?

Quoi qu’il en soit, il n’y a plus une minute à perdre pour le nouveau maître du pays dont l’investiture intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des actes terroristes à travers le territoire national. Le cas le plus emblématique de ce pourrissement de la situation sécuritaire est celui de la ville de  Djibo, encerclée ces derniers temps par les forces du Mal.

Le lieutenant-colonel Damiba est bien payé pour savoir que c’est à l’aune de ses succès sur le terrain qu’il sera jugé.

Combien de localités occupées seront libérées d’ici 6 mois ? Combien de personnes déplacées vont retrouver leur patelin d’ici là ? Combien d’écoles, de CSPS et d’autres services administratifs vont rouvrir ? C’est à cela qu’on saura ce que valent  réellement les militaires qui ont pris le pouvoir. Mon colonel, il faut donc maintenant monter au front, et vite, si vous ne voulez pas que l’espoir qu’a suscité votre entrée fracassante sur la scène politique nationale vire à la désillusion.

 

Hugues Richard Sama

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