Menu

Présidentielle sénégalaise : Macky gagne au Burkina Spécial

Le dimanche 26 février dernier, les Sénégalais étaient dans les urnes pour élire leur président. Ceux de l'étranger particulièrement du Burkina Faso ne sont pas restés en marge. Contrairement au Sénégal où les résultats tardent à tomber. Au Burkina Faso, Macky Sall a obtenu une victoire écrasante, 57% contre 26% au président sortant Me Abdoulaye Wade.

Ils étaient 1042 sénégalais inscrits sur les listes électorales au Burkina Faso. Et 531 sont effectivement sortis soit un peu plus de 50% pour élire leur président à travers 6 bureaux de vote disséminés dans les cinq villes suivantes que sont (2 bureaux à Ouagadougou (ambassade du Sénégal et école Sud), Bobo-Dioulasso, Koudougou, Banfora et Dédougou.

Selon l'ambassadeur du Sénégal au Burkina, Mamadou Deme, les résultats des dépouillements ont été compilés et envoyé à la CENA (Commission électorale nationale autonome) à Dakar. Ce qui explique l'absence de résultats officiels. Mais un trio de candidats se dégagerait du lot, Macky Sall, Me Abdoulaye Wade et Moustapha Niasse.

Alors que pour El hadj Harouna Dia, responsable de la campagne de Macky Sall au Burkina, leur poulain a obtenu sans coup férir, sur l'ensemble des 6 bureaux de vote 57% des suffrages contre 26% à son principal challenger, Me Abdoulaye Wade. Et cette éclatante victoire trouve son explication dans le programme de Macky, plus tout autre chose. C'est un programme qui prend en compte toutes les couches sociales. Outre la pertinence de son projet de société, cette victoire est aussi le fruit d'une organisation locale, d'une campagne rondement menée avec beaucoup de maestria à travers les principales villes du Burkina Faso.

"Macky Sall a séduit par son programme, son intégrité, son expérience, c'est un bourreau du travail".

Le second tour étant inévitable, la stratégie consistera simplement, rallier tous ceux qui ont voté contre Wade" dixit Harouna Dia.

De l'autre côté dans le camp adverse, celui du président sortant Me Wade, l'heure est à l'analyse des causes de la défaite au pays des hommes intègres.

Pour Abdoulaye Diop, vice-président du Parti démocratique sénégalais (PDS) au Burkina, ils ont perdu une bataille et pas la guerre. Ils payent cash le démarrage tardif de leur campagne au Burkina. "Nous n'avons reçu notre financement que 48h avant le jour des élections, et le camp adverse a en profité pour occuper le terrain", lance-t-il. Il affirme par ailleurs qu'ils attendent des instructions depuis Dakar, du directeur de campagne de Gorgui, Souleymane Néné Ndiaye, pour rebondir et frapper un grand coup au deuxième tour. "Nous allons, nous réorganiser et ratisser plus large afin de redresser la pente", affirme-t-il.

Jean Stéphane Ouédraogo Stagiaire

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Retour en haut