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Lutte contre le terrorisme : Un G4 pour reconquérir l’est du Burkina

Les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité du Burkina Faso, du Bénin, du Niger et du Togo se sont rencontrés le mardi 16 octobre 2018 à Ouagadougou. Cette réunion  de concertation avait pour objet d’asseoir une stratégie commune de lutte  face aux menaces terroristes dans la zone des frontières des quatre pays.

 

 

A l’ouverture de ce qui avait des allures de conseil de guerre   à l’hôtel Laïco, les officiers supérieurs en tenue  de combat avaient déjà pris place en attendant l’arrivée des ministres. Ce sont eux, chefs d’états-majors des armées, les premiers concernés par l’élaboration des stratégies de lutte contre la menace terroriste. Mais les journalistes semblaient être plus nombreux que les participants à la réunion. Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina Faso, était flanqué de deux autres ministres, ceux de la Défense et de la Sécurité, qui levaient rarement les yeux vers les flashs des appareils photos qui crépitaient. En tant qu’hôte de la conférence, M. Barry a lu la déclaration liminaire avant de demander à la presse de se retirer de la salle. C’est dans l’après-midi que les hommes de médias sont revenus recueillir ce qui a pu filtrer du huis clos.

 «Cette rencontre est celle de la recherche commune des solutions aux menaces terroristes qui sévissent à nos frontières. Ce fut une rencontre utile, enrichissante, fructueuse et très féconde. Vous avez tous relevé la pertinence et l’importance de cette concertation au cours de laquelle nous avons eu des échanges et des débats francs», a déclaré le chef de la diplomatie burkinabè. Puis il a ajouté : «Le caractère asymétrique de la lutte contre le terrorisme nécessite une approche globale et holistique, elle exige des actions préventives et concertées. La déclaration adoptée indique clairement les actions stratégiques et opérationnelles pour faire face à la menace sécuritaire. Ces recommandations fortes annoncent de belles perspectives. Certes, il n’existe pas de risque zéro dans tout processus, mais seule la conjonction de nos efforts fera de nous des Etats solides et capables de mener des actions durables de sécurisation de nos pays».

 Le premier diplomate burkinabè a clos son propos en formulant le vœu que ce cadre de concertations soit permanent afin de permettre d’asseoir durablement une stratégie de lutte contre le terrorisme dans notre espace commun.

Notons que les différentes délégations ministérielles, à la fin de la rencontre, se sont rendues à Kosyam pour une entrevue avec le président Roch Marc Christian Kaboré à l’issue de laquelle un point de presse devait être fait.

 

Dieudonné Ouédraogo

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