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Laadowood : L’ambitieux projet de M’Ba Bouanga

Les médias étaient le vendredi 29 novembre 2019 au siège du Théâtre de l’espoir à Ouagadougou sur l’invitation du maître des lieux, Hippolyte Ouangrawa, plus connu sous le sobriquet de M’Ba Bouanga. Le célèbre comédien burkinabè leur a fait une présentation de sa toute nouvelle trouvaille, le « projet Laadowood », dont le mécanisme de financement et de réalisation requiert une adhésion populaire.

 

 

Si les Etats-Unis ont leur Hollywood, l’Inde son Bollywood, le Nigeria son Nollywood, pourquoi le Burkina Faso n’aurait pas son Laadowood (Le rire, courroie du développement) ? Cette question,Hippolyte Ouangrawa, dit M’Ba Bouanga, l’a tournée et retournée maintes fois dans la tête. Finalement, l’idée a germé et a atteint le stade de projet aujourd’hui.

 

La maquette du studio de tournage, un grand complexe de production de films, qui a été présentée par vidéo projecteur aux journalistes, atteste que l’auteur du projet voit les choses en grand. L’infrastructure, qui s’étendra sur une superficie déjà acquise de 7 ha du côté de Laye à la sortie nord de Ouagadougou,  comprendra, une fois achevée, de nombreux bâtiments dont un grand studio de tournage, des salles de maquillage, d’habillage, une boutique, un magasin et une salle de projection.

 

Le projet, dont le coût estimatif est chiffré à 3 milliards de F CFA, a dit son initiateur, est pour tous les Burkinabè, la nation entière et pour toutes les bonnes volontés qui pensent qu’il peut être un jour une réalité. Il appartient à tous et à chacun, a-t-il poursuivi, d’apporter sa contribution en nature ou en espèces pour que Laadowood sorte de terre. C’est d’un actionnariat populaire, en somme, qu’il s’agit, a-t-il ajouté.

 

Le parrain de cette belle initiative, Romain Kemfack, informaticien et facilitateur du développement, affirme qu’il faut souvent rêver et rêver grand. Point de limite au rêve, car, comme on le dit si bien, « Rome ne s’est pas faite en un jour ».

 

Avec ce projet de M’Ba Bouanga, mascotte du théâtre burkinabè, c’est donc la persévérance et la volonté qui manquent le moins. Tout est donc possible, pourvu qu’on ose.

 

La marraine du Théâtre de l’espoir, Rosalie Congo, elle, croit dur comme fer que tout est entre les mains de Dieu. S’Il le veut, la pose de la première pierre de Laadowood se fera, et l’inauguration aussi… en présence de tous, a-t-elle conclu.  

 

D. Evariste Ouédraogo

 

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