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Chantier Boulevard Tansoba : «Pas de risque d’inondation après les travaux»

 

Dans l’après-midi du 4 décembre 2019, le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, était sur le chantier des travaux de réhabilitation et d’amélioration de la rocade sud-est du boulevard des Tansoba à Ouagadougou. Il y était dans le double objectif de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux et de s’assurer que les inquiétudes des riverains ont bel et bien été prises en compte par l’entreprise nippone en charge des travaux. Bon nombre de voisins ont supputé, en réalité, sur d’éventuels cas d’inondation à l’issue des travaux, au regard de l’élévation de la voie.

 

 

 

 

Lancés depuis le 16 juillet courant par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, les travaux de réhabilitation et d’amélioration de la rocade sud-est du boulevard des Tansoba à Ouagadougou sont à un taux d’exécution global de 10%. D’ores et déjà, des riverains pointent du doigt l’élévation de la voie, estimant qu’elle pourrait occasionner des inondations, une fois les travaux terminés. Mais il n’en sera rien, à en croire  Shozo Inoue, ingénieur en génie civil, qui assure qu’«il n’y aura aucun souci d’inondation». C’est ce qu’il a  en tout cas déclaré devant le contremaître d’un soir, Eric Bougouma, ministre des Infrastructures, et ses collaborateurs qui avaient achevé la visite d’une partie du tronçon, long de 6,97 km allant du point final de l’échangeur de l’Est à la fin de l’intersection avant celui de Ouaga 2000. Une escale avait été faite sur le chantier du Centre de radiothérapie du cancer, jouxtant le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo. «Au niveau de ce centre, des préoccupations ont été portées à notre connaissance sur le fait que la côte élevée de la route pourrait entraîner des inondations. Ce sont d’ailleurs des préoccupations partagées par le Laboratoire national de santé publique et bien d’autres structures qui sont au bord de ce boulevard », a précisé le chef du département des Infrastructures. Pour rassurer ces entités, il a ajouté que les travaux en cours sont d’une haute technicité, les études ayant pris en compte l’hydrographie de la zone. Chose qui se traduira par un assainissement global de chaque côté de la route avec des caniveaux tout le long de la chaussée. «Selon ce que les techniciens ont expliqué, les sections ont été calibrées pour éviter toute inondation à l’avenir. Bien sûr que nous continuerons à surveiller l’exécution de ces travaux. Nous avons la chance de bénéficier de l’expertise japonaise, notamment de Dai Nippon Construction, et le suivi contrôle est assuré également par un bureau japonais, INGEROSEC. Donc globalement nous avons la garantie que le travail sera de bonne qualité et que les riverains n’auront pas à s’en plaindre à la fin des travaux », a-t-il poursuivi en faisant allusion à ce pays où il n’est pas rare de rencontrer des «voies souterraines et aériennes».

 

L’occasion s’y prêtant, Eric Bougouma a salué l’ensemble des acteurs qui évoluent sur ce chantier, de l’entreprise aux concessionnaires (SONABEL, ONEA, réseaux de téléphonie) en passant par la mission de contrôle. Il s’est réjoui également que la circulation n’ait pas été interrompue malgré les travaux, du manque de congestion majeure ; ce qui dénote la bonne organisation de l’entreprise. Mention spéciale  a été aussi faite à tous les usagers qui respectent les consignes, les règles de déviation afin que les travaux se déroulent sans accroc. En rappel, la réalisation de ce projet est financée par un don accordé par l’Etat japonais d’un montant de plus de 30 milliards de francs CFA, avec un délai d’exécution de 36 mois.  

 

 

 

Aboubacar Dermé

 

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