Menu

Législatives 2020 : Les quatre SENS de Me Kam

 

Porté sur les fonts baptismaux en août dernier, le mouvement SENS de Me Guy Hervé Kam sera au rendez-vous du 22 novembre prochain. Les législatives, auxquelles il est candidat, seront marquées durant la campagne électorale par la sensibilisation des populations à  des projets de loi que le mouvement entend défendre au cours de la prochaine législature.  C’est ce qu’on peut retenir de ce point de presse animé lundi 2 août 2020 à Bobo-Dioulasso par la coordination du mouvement.

 

 

 

 

Pour ces élections couplées du 22 novembre 2020, le mouvement SENS a choisi de concentrer tous ses efforts sur un seul scrutin, les législatives. Hors course pour laprésidentielle, l’organisation veut ainsi donner un signal  fort aux Burkinabè sur sa stratégie pour une véritable rupture avec, dit-elle, «une classe politique qui a fini de jouer son rôle historique, avec la politique de se servir de l’Etat et de ses concitoyens pour se faire une place et, enfin, avec la politique d’éternel assisté ». Dans sa présentation du mouvement, le coordonnateur de SENS, maître Guy Hervé Kam a aussi rappelé  toute l’importance que sa structure accorde à la refondation qui vise surtout à mettre l’homme au cœur de toutes les politiques. La transition était ainsi trouvée pour aborder les quatre sujets majeurs qui constitueront les thèmes de campagne du mouvement. Il s’est d’abord agi pour le conférencier de définir le rôle du Parlement et  la mission dévolue au député.  Pour le mouvement SENS, qui entend faire la politique autrement, il est apparu nécessaire, en prélude à la campagne électorale, d’aller à la rencontre des populations pour recueillir leurs préoccupations dont les réponses selon maître Kam, se trouvent à l’Assemblée.  Une façon pour le mouvement de dire que les députés issus de ses rangs n’iront pas à l’hémicycle pour faire de la figuration mais plutôt pour défendre ce pourquoi ils ont été élus. Ainsi, le mouvement Sens espère franchir les portes  du Parlement avec dans son cartable quatre projets de loi présentés par les conférenciers comme une expression de la volonté populaire, selon les conférenciers.  Il s’agit du domaine des marchés publics, de la promotion immobilière, du système politique partisan avec des partis politiques régionalistes et enfin de la famille avec la question de la reconnaissance par les pouvoirs publics des mariages coutumiers et religieux de sorte à mettre l’accent sur certaines valeurs propres aux Burkinabè. Sur ces différents points, les responsables du mouvement ont donné des explications qui font surtout ressortir la responsabilité de la frange jeune de la population pour les changements radicaux qui doivent s’opérer pour un Burkina, version SENS. C’est donc avec une légitime fierté que les conférenciers ont salué le positionnement des jeunes mais aussi des femmes sur les listes électorales dans les différentes localités dans les législatives de novembre prochain. Une chose est sûre, la sérénité est au rendez-vous pour ce mouvement qui semble plus que jamais convaincu qu’il représente la grande majorité des Burkinabè et surtout qu’il demeure le porte-voix des sans-voix à ces législatives.

 

 

Jonas Apollinaire Kaboré

Dernière modification lemardi, 03 novembre 2020 22:24

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Retour en haut