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Retour d’exilés politiques au Tchad : Un déclic pour la réconciliation nationale ?

 

Mahamat Idriss Deby a-t-il décroché le jackpot pour la paix au Tchad en ce mois d’août 2022 ? En effet, le 8 courant, le gouvernement tchadien, après 5 mois de laborieuses négociations parvenait à un accord avec la plupart des groupes militaro-civils en guerre contre  le pouvoir, depuis Deby père.

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Réconciliation nationale : Une affaire d’Etat et non… de familles

 

La demande officielle de pardon du président Blaise Compaoré, le ­26 juillet 2022, n’a pas produit l’électrochoc national à la hauteur de l’évènement historique qu’elle est. Au contraire, la polémique est repartie de plus belle sur comment réconcilier les Burkinabè. Un débat où  la passion, la subjectivité, les  contrevérités, se le disputent à  l’orgueil, à la rigidité de certains pour les principes, les procédures judiciaires et au nombrilisme politique ou familial.

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Visite Macron au Bénin: Le premier des Français au Quartier latin  

Ce sont des retrouvailles entre deux chefs d’Etat qui ne se sont pas toujours fait de cadeaux. On se rappelle en effet qu’après la réélection controversée en avril 2021 de Patrice Talon qui avait usé d’artifices juridiques pour mettre hors course ses principaux adversaires, Emmanuel Macron avait mis au moins un mois pour adresser un message de félicitation à son homologue. Un délai suffisamment long dans les usages diplomatiques pour être resté en travers de la gorge du président béninois.

Le moins que l’on puisse dire est que le locataire du Palais de la Marina a gardé à Macron un chiot de sa chienne puisqu’à l’issue des récentes législatives françaises marquées par l’incapacité du parti présidentiel d’obtenir la majorité au Palais Bourbon, c’est une plume persifleuse que Talon a prise pour à la limite donner des leçons de démocratie au premier des Français.

Depuis, les choses semblent être rentrées dans l’ordre  et la realpolitik a pris le dessus.

Après 48 h passées au Cameroun aux côtés du presque nonagénaire Paul Biya, le président français a débarqué hier au Bénin pour une visite frappée d’un double sceau: celui de la culture avec  la visite de l’exposition des 26 œuvres royales des trésors d’Abomey restituées par Paris en novembre dernier  et surtout celui  sécuritaire.

Comment oublier en effet que le séjour d’Emmanuel Macron dans l’ex-Quartier latin d’Afrique intervient alors que depuis un certain temps, le Bénin, à l’image d’autres pays de la côte, est gagné par le cancer terroriste. De fin décembre 2021 à maintenant, le pays a ainsi enregistré pas moins d’un vingtaine d’attaques terroristes dans le nord du pays.

Du coup, Talon qui semblait vivre en autarcie, dédaignant royalement tous ses voisins a dû se racheter une conduite en s’ouvrant un peu plus,  notamment au Niger où s’est rendu il y a quelques jours le ministre béninois de la Défense pour signer un accord  de coopération militaire.

Cette ouverture tombe à pic, puisqu’après avoir été chassé de sa basse-cour malienne, le Coq gaulois a entrepris une opération de «réarticulation», selon le vocable officiel, pour prendre en compte l’expansion du péril vers le Golfe de Guinée.

Il faut donc espérer que cette visite de Macron sera porteuse d’espoir pour le Bénin mais aussi pour toute la sous-région.

Cela dit, le chef de l’Etat français a beau ne pas vouloir parler de questions éminemment politiques durant son séjour, comme ce fut déjà le cas au Cameroun avec la problématique du règne ad vitam aeternam du locataire du palais d’Etoudi, il a été précédé à Cotonou par une lettre que lui ont  adressée  75 députés de  gauche  qui alertent sur  les «dérives autoritaires» de Patrice Talon.

Macron aura-t-il le courage d’aborder au cours du tête-à-tête ces questions qui, on le sait, irritent au plus haut point son hôte? On peut en douter.

 

Hugues Richard Sama

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Lutte contre le terrorisme:Embalo appelle à la mobilisation derrière le Burkina

Une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par son président en exercice, Umaro Sissoco Embalo est à Ouagadougou depuis hier dimanche 24 juillet 2022. A son arrivé, le président de la République de Guinée-Bissau a été accueilli à l’aéroport par son homologue, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo  Damiba. De l’aéroport les deux hommes ont mis le cap sur Kosyam où ils ont échangé sur le respect du délai de la durée de la Transition et d’autres points sur lesquels le gouvernement de Transition doit mettre l’accent.

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Réconciliation nationale : « Le président Damiba face à la raison d’Etat »

Le séjour de Blaise Compaoré au Burkina du 7 au 9 juillet 2022 continue d’animer la chronique.  Pour l’auteur des lignes qui suivent, cette initiative de Sandaogo ne devrait être comprise que sous l’angle d’une « mesure exceptionnelle dictée par les nécessités de survie de la Nation ».

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Retour Blaise Compaoré: "Que force reste à la loi"

Depuis le 5 juillet 2022, des médias nationaux et internationaux font état du retour au Burkina Faso de l’ancien président Blaise Compaoré chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 à la faveur d’une insurrection populaire.

Si cette information est confirmée, les avocats des parties civiles dans l’affaire Ministère Public contre Compaoré Blaise dit Jubal et autres se doivent de rappeler la décision rendue le 6 avril 2022 par la Chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou qui a :

   Statué publiquement, par défaut à l’égard de Blaise Compaoré et de Kafando Tousma Yacinthe,

Déclaré les accusés Compaoré Blaise et Diendéré Gilbert coupables des faits de complicité d’assassinat à eux reprochés ;

Condamné Compaoré Blaise, Diendéré Gilbert et Kafando Tousma Yacinthe à la peine d’emprisonnement à vie chacun ;

Prononcé la déchéance des décorations de tous les accusés condamnés ayant bénéficié d’une ou de plusieurs distinctions honorifiques ;

Dit que le Présent jugement vaut titre de détention pour les accusés condamnés à une peine privative de liberté non couverte par la détention provisoire conformément aux dispositions de l’article 315-14 de la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale ;

Dit que les mandats d’arrêt décernés contre Compaoré Blaise et Kafando Tousma Yacinthe sont maintenus et ce, en application des dispositions de l’article 261-128 alinéa 4 de la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale.

Au regard de cette décision, les avocats des parties civiles interpellent avec insistance les autorités judiciaires à prendre toutes leurs responsabilités, notamment faire arrêter et déférer Monsieur Blaise Compaoré à la justice du Burkina Faso afin que force reste à la loi.

Ouagadougou, le 6 juillet 2022.

 

Pour le Collectif des avocats

Maître Bénéwendé Stanislas Sankara

Avocat au Barreau du Burkina Faso

 

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Sommet extraordinaire de l’UEMOA : Le PM expose la situation de la nation à Accra

 

Invité à prendre part au sommet extraordinaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le chef de l’Etat, Paul-Henri Sandaogo, a été représenté par le Premier ministre Albert Ouédraogo le samedi 4 juin 2022 à Accra. C’était l’occasion pour la délégation burkinabè de présenter la situation sécuritaire, économique et humanitaire du pays et demander le soutien des membres de l’organisation dans ce contexte particulièrement  difficile.

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