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Martin N’Terry : Notre artiste de l’année

L’année 2013 a été chaude sur le plan musical aussi bien au Faso qu’à l’étranger pour nos artistes. Des multiples sorties discographiques aux différentes récompenses (Kundé, Poro awards, SICA, Prix RFI, etc.), les valeureux musiciens burkinabè n’ont pas chômé, pourrait-on dire. A l’image des Etalons footballeurs, les artistes se sont démarqués positivement dans l’ensemble. Smarty, Prix découvertes RFI, Greg, Meilleur espoir au Poro awards, Floby, Meilleure chanson d’inspiration traditionnelle au SICA ; l’année a été prolifique. Cependant, l’artiste qui retient l’attention de la rédaction de L’Obs. Dim est Martin N’Terry.


Au vu de la dextérité avec laquelle il a réussi à imposer son album « Nonga », sa récompense au Kundé, la fréquence de ses titres tout au long de l’année sur les chaînes radio, les boîtes de nuit et autres bistrots, ses concerts réussis et nous en passons, Martin N’Terry s’inscrit comme étant notre artiste de l’année 2013. Même si Smarty et ses compères, avec leurs distinctions, se sont bien comportés. Au vu de ses nombreuses prouesses sur le plan national, le Rambo de la musique burkinabè comme artiste de l’année ne saurait étonner. Avec son nouvel album, il a littéralement conquis les mélomanes. Pas un point chaud du Burkina où on n’entend ses tubes. Une tournée nationale satisfaisante avec un pari très réussi de la maison du Peuple, Kundé 2013 de la Diaspora, il aura réussi à imposer sa musique au cours de cette année. Rentré des USA, Martin N’Terry a su toucher à la sensibilité des nombreux Burkinabè après 13 années d’absences sur les scènes au Pays des hommes intègres. A cela ajoutons sa tournée américaine et européenne très prochaine aux côtés de son compatriote Bérenger Ouédraogo. Chapeau à l’artiste ! Un mérite à mettre au compte de la qualité de son œuvre et du professionnalisme avec lequel il a travaillé ; on pourrait même ajouter la petite touche de sa Nonga, Toussy, qui, on peut dire, n’était pas de trop.

 

La Rédaction

 

Greg et son merci : Que s’est-il passé ?

 

Le Burkimbila, à la suite de ses différentes récompenses reçues au cours de l’année 2013 a tenu à dire merci aux mélomanes le vendredi 20 décembre 2013 au SIAO. Une soirée de remerciement que malheureusement le public n’a pas accueillie grandement. Malgré le talent qu’on reconnaît à l’artiste, la mobilisation n’était pas au rendez-vous au spectacle prévu pour l’évènement. Chacun y est allé de son commentaire, allant du prix d’entrée (2000f et 5000f) au concept de remerciement qui, pour beaucoup, ne devait pas être payant, en comparaison à celui de Smarty. Ce qui reste néanmoins à remarquer, en plus des nombreuses activités prévues ce jour qui pouvaient influencer, c’est la communication sur le concert qui a beaucoup péché. Un tir que le staff de l’artiste devrait rectifier prochainement !

 

Floby et Arafat «mordent» la pelouse du stade du 4-Août

 

Le «match musical» entre Floby et le Yorogang s’est joué à gradins vides. Prévu pour le 14 décembre dernier, ce spectacle n’a pas été une réussite au vu des images qui nous sont parvenues. « Les policiers pour la sécurité étaient plus nombreux que les spectateurs », ironisait un mélomane. Dès l’entame de l’organisation de cette rencontre, les tractations entre Diez et Wend Panga sur la date choisie et les artistes invités annonçaient déjà  l’orage d’un « clash musical ». Aux dernières nouvelles, c’est le dernier cité qui l’a remporté en offrant, d’ailleurs, au public les artistes, Imilo et Tiness, qui faisaient l’objet de l’empoignade. Dommage pour de telles situations. On en appelle donc au bon sens des uns et des autres pour éviter à l’avenir de telles attitudes qui n’honorent pas le secteur.

 

Jérôme William Bationo

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