Présidentielle 2020 : Appel à la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo
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L’intéressé ne s’est pas encore publiquement prononcé sur le sujet mais petit à petit l’éventualité d’une candidature de Kadré Désiré Ouédraogo à la présidentielle de 2020 se précise. En témoigne cet « Appel à la mobilisation citoyenne » signé de 65 citoyens de tous horizons qui le pressent de se jeter à l’eau et qui demandent aux Burkinabè qui partagent leur vision de les rejoindre.
Les citoyens burkinabè seront appelés à voter en 2020 pour élire le Président du Faso. Cette échéance peut sembler encore lointaine. Mais elle est proche, si on considère l’ampleur de l’enjeu qu’elle représente et les défis qu’elle implique, pour celles et ceux qui voient dans cette élection une chance d’opérer un changement véritable dans la gouvernance de notre pays, pour sortir de l’ornière de l’insécurité croissante, de l’hystérisation du débat politique, de l’inefficacité des politiques économiques et sociales.
Face à ces défis, nous sommes nombreux, Burkinabè de tous horizons, de toutes sensibilités politiques, à penser que Kadré Désiré Ouédraogo est celui de nos concitoyens qui dispose des meilleures aptitudes pour rassembler le pays, dans une nouvelle vision de son développement, dans la restauration de la souveraineté nationale sur la totalité de notre territoire, dans le respect scrupuleux de la démocratie et des libertés, dans le renforcement de la cohésion de notre Nation.
C’est pourquoi nous voulons, par cet appel, inviter d’autres compatriotes à nous rejoindre pour mener ensemble ce combat pacifique et ardent pour le salut de notre pays.
Nous ne vous demandons pas, comme le font habituellement les propagandes politiques, d’adhérer à la croyance messianique que Kadré Désiré Ouédraogo est l’homme providentiel par qui tous les problèmes du Burkina trouveront solution. Les Burkinabè sont assez intelligents et ils ont une expérience suffisante de la vie politique, ou même de la vie tout court, pour savoir qu’un tel homme ou une telle femme n’existe pas. Nous en appelons à votre esprit de lucidité et à votre conscience citoyenne pour faire avec nous, de manière active, le choix qui nous semble être le meilleur pour notre pays, dans les circonstances actuelles.
Incarner une alternance crédible (1)
Nous respectons les dirigeants de la majorité politique qui gouverne le pays depuis 2015. Mais force est de constater, avec nombre de nos concitoyens, que leur gestion a été en deçà des attentes des Burkinabè. L’opposition burkinabè recèle en son sein des hommes et des femmes d’Etat pétris d’expérience, capables d’incarner une alternance crédible, bénéfique pour le pays. Parmi eux, notre choix raisonné se porte sur Kadré Désiré Ouédraogo, étant entendu que notre souhait le plus ardent est que, au bout de la course, ce combat pour une alternance de progrès rassemble toutes les forces démocratiques et citoyennes qui œuvrent pour le changement, afin de bâtir un meilleur avenir pour le pays.
Puisqu’il s’agit d’un choix raisonné, nous voulons, dans les lignes qui suivent, expliquer dans un langage simple pourquoi nous appelons à soutenir la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo.
La dimension personnelle du candidat est évidemment un facteur décisif dans une élection présidentielle. Alors, que doit-on savoir de Kadré Désiré Ouédraogo ?
C’est un homme d’Etat burkinabè, né en 1953, originaire de la province du Sanmatenga, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso.
Il est diplômé de la prestigieuse Ecole des Hautes études commerciales (HEC Paris) et titulaire d’un diplôme d’Etudes économiques générales et d’une Licence ès Sciences économiques obtenus à l’Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne.
Sa carrière professionnelle et son parcours politique l’ont amené à exercer des fonctions de premier plan à l’échelon national, comme au niveau international. Ainsi, il a été successivement Secrétaire exécutif adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Vice-Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Premier ministre du Burkina de 1996 à 2000, Ambassadeur du Burkina Faso auprès de la Belgique et de la Commission de l’Union européenne, président de la Commission de la CEDEAO de 2012 à 2016.
Les services éminents qu’il a rendus à la CEDEAO lui ont valu de recevoir les plus hautes distinctions honorifiques dans plusieurs des Etats membres : Grand-Croix de l’Ordre national du Burkina Faso, Grand officier de l’Ordre national du Bénin, Commandeur de l’Ordre national du Sénégal, Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, Commandeur de l’Ordre national du Togo.
Faire face au péril terroriste
C’est aussi ce qui explique que depuis son départ de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo soit régulièrement sollicité pour des missions internationales. Il a été, entre autres, chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO pour l’élection présidentielle malienne, en juillet 2018. En octobre 2018, il a également conduit la mission de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’élection présidentielle au Cameroun en qualité d’Envoyé spécial.
Certes, il ne suffit pas d’avoir fait des études brillantes et d’avoir occupé les plus hautes fonctions pour être un bon chef de l’Etat. Mais ce profil constitue assurément un atout, face à l’environnement complexe auquel les Etats africains sont confrontés en ce début du 21e siècle, avec les défis que posent le terrorisme, la mondialisation des économies, le dérèglement climatique, les questions migratoires, démographiques, la révolution numérique, la poursuite des objectifs de développement durable (ODD), etc. Sur tous ces sujets, il vaut mieux avoir à la tête de l’Etat un homme qui a une claire perception des problèmes et des solutions envisageables, pour y avoir été confronté, au plus haut niveau dans son action passée, plutôt que la situation inverse.
Par ailleurs, dans ce monde interconnecté, où les relations internationales occupent une grande place dans la vie des nations, il vaut mieux avoir à la tête de l’Etat un homme connu et respecté sur la scène internationale, en Afrique et dans le monde.
L’élection présidentielle ne se limite pas au choix d’un homme ou d’une femme pour diriger l’Etat. Il faut savoir aussi, au moins dans les grandes lignes, ce que cette personne veut faire durant son mandat à la tête de l’Etat. Quelle est la vision qui anime son projet politique ? Quelles sont les priorités qu’elle place en tête de son action ?
Ce que nous souhaitons, c’est que Kadré Désiré Ouédraogo place au premier rang de ses priorités le défi majeur auquel notre pays doit faire face actuellement : le péril terroriste, qui n’est plus seulement une menace, mais constitue la réalité tragique, obsédante, que connaissent nos compatriotes et nos forces de défense dans le Sahel, dans l’Est et, de façon plus larvée, sur toute l’étendue de notre territoire national. C’est vrai que la gravité extrême de ce péril appelle à l’unité nationale pour soutenir les mesures de sauvegarde qui sont engagées par le gouvernement et pour seconder la vaillance que montrent nos forces de défense et de sécurité. Mais toutes les voies doivent être explorées pour éviter que cette gangrène, qui se répand, vienne à mettre en danger la survie même de notre nation et la permanence de sa souveraineté.
Homme de consensus
L’autre priorité est la réconciliation des Burkinabè entre eux, dont on a parfois tendance à penser, à tort, qu’elle ne constitue pas un grand sujet de préoccupation. Les Burkinabè sont foncièrement des gens paisibles, tolérants les uns envers les autres, désireux de vivre en harmonie, par-delà leurs différences de tous ordres. Après les tensions de 2014 et 2015, il est temps que nous recherchions ensemble le chemin de la cohésion, du pardon mutuel, de la solidarité.
De ce point de vue également, la stature de Kadré Désiré Ouédraogo peut être un atout pour promouvoir cette volonté de réconciliation. Par son tempérament, il est un homme de consensus, de dialogue et de paix. En tant que Président de la Commission de la CEDEAO, il s’est employé, du mieux qu’il a pu, à jouer un rôle de médiateur aux côtés des chefs d’Etat de la CEDEAO, pour conduire à bon port la transition politique que le pays a connue de 2014 à 2015. Bien que citoyen burkinabè, à aucun moment il n’a essuyé le moindre reproche de parti pris dans l’exercice de cette mission délicate. Si bien qu’aujourd’hui, parmi les citoyens qui soutiennent sa candidature figurent des gens de toutes obédiences politiques : certains ont participé avec conviction à la contestation de l’ancien régime et à l’insurrection, d’autres ont appartenu au camp adverse. Ce qui réunit tous ces citoyens, c’est le désir commun de tourner la page et de regarder vers l’avenir, en tirant leçon des causes, des circonstances et des conséquences de ces évènements.
Ces deux préalables, la restauration de la sécurité et la réconciliation, sont les conditions nécessaires pour amorcer de véritables politiques de développement en faveur des Burkinabè et particulièrement des plus défavorisés.
C’est en raison de tout ce qui précède que nous avons décidé de lancer un appel à Kadré Désiré Ouédraogo pour l’exhorter à présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, par devoir patriotique.
Nous vous invitons à y adhérer massivement si, comme nous, vous pensez que son arrivée à la tête de notre pays peut ouvrir, enfin, des perspectives prometteuses pour notre Nation, en panne d’avenir.
Nous, signataires du présent appel, sommes des citoyens burkinabè, jeunes pour la plupart. Nous sommes d’obédiences politiques et d’origines géographiques diverses. Certains parmi nous ne sont affiliés à aucun parti politique. Notre lien commun est d’avoir pris la résolution lucide de nous engager publiquement pour la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo, avec la certitude que d’autres compatriotes, conscients de la gravité de l’enjeu de la prochaine élection présidentielle, se joindront à notre initiative citoyenne. Pour des raisons pratiques évidentes, nous avons été contraints de limiter le nombre des premiers signataires de cet appel.
(1) Les intertitres sont du journal
Contacts :
1. M. Diallo Boubacar : 70 20 42 94 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
2. Mme Sanou Minata : 78 20 07 07
3. Compaoré W. Benjamin : Whatsapp 71 64 55 31
4. Dakissaga Panaba : 78 67 20 97
NDLR : Comme nos lecteurs l’auront remarqué, seuls les numéros de téléphone de quatre signataires figurent ci-dessus. Les autres, pour des raisons qui leurs sont propres, n’ont pas souhaité voir leurs contacts publiés.
Ont signé :
N° Nom et Prénom(s) - Localité
01 Compaoré Alidou, Arr 4 Bobo-Dioulasso
02 Compaoré Fatoumata, Ouagadougou, Kadiogo
03 Dao Seydou, Padema Houet
04 Drabo Yacouba, New-York USA
05 Fofana Daouda, Arr 3 Bobo-Dioulasso
06 Kassamba Safiatou, Paris, France
07 Millogo Hubert, Padema Houet
08 Ouédraogo A. Aziz, Montréal, Canada
09 Ouédraogo Abdoul Kader, Abidjan RCI
10 Ouédraogo Lamine, Arr 5 Bobo-Dioulasso
11 Ouédraogo Solange, Arr 3 Bobo-Dioulasso
12 Palé A. Prosper, Sect 2, Banfora
13 Palenfo Sié, Belgique
14 Sanou Brama, Arr 1 Bobo-Dioulasso
15 Sanou Karim, Dioulassoba
16 Sanou Mathieu, Baré, Bobo-Dioulasso
17 Sedego Patrice, Arr 5 Bobo-Dioulasso
18 Soulama Ibrahima, Sect 3, Banfora
19 Tiendrebéogo Faichal, Sect 5, Banfora
20 Traora Adama, Karangasso Sambla, Houet
21 Traoré Boureima, Sect 2, Banfora
22 Traoré Emmanuel, Bérégadougou, Comoé
23 Traoré Karim, Ouagadougou Kadiogo
24 Zongo Léa, Sect 4, Banfora
25 Sanou Drissa, Sect 1, Bobo-Dioulasso
26 Guigemdé Brahima, RCI
27 Traoré Issouf, Ouahigouya
28 Ouédraogo Issouf, Ouahigouya
29 Nabaloum Edith, RCI
30 Kaboré Roukiatou, Zorgho
31 Bokoum Sambo, Dori
32 Nikièma Abdoulaye, Saaba
33 Nana Alfred, Manga
34 Ouédraogo Sada, Zitenga
35 Nikièma Idrissa, Ouagadougou
36 Comberé D. Kalifa, Fada
37 Sanogho Gahoussou, Ouagadougou
38 Tagnan Ibrahim, Cassou - Ziro
39 Kouraogo Salomon, Koudougou
40 Zoungrana Farouk, Ziniaré
41 Zongo S. T. Edmond, Koudougou
42 Soumbié Thierry, RCI
43 Sorgho Mamadou, Tenkodogo
44 Bado Romarick, Sapouy
45 Dakissaga Panaba, Koudougou
46 Sanou Minata, Arr 5, Bobo-Dioulasso
47 Konaté Moussa, Padema
48 Youl Ollo Kpadjété, Koupéla
49 Somda Sansaongir, Dano
50 Dienderé Jean, Yako
51 Tougma Pascal, Koupéla
52 Ouédraogo Souleymane, Kaya
53 Bamogo Issaka, Kaya
54 Compaoré W. Benjamin, Ouaga
55 Lingané Issa, Ouaga
56 Biissiga Issa, Nobéré
57 Doumbia Mahamadi, Ouaga
58 Ouédraogo W. Jacqueline, Ouaga
59 Compaoré B. Jean Emmanuel, Ziniaré
60 Tapsoba W. Armand, Ouaga
61 Zagsongo Pascal, Ziniaré
62 Koné Assita, Tougan
63 Traoré Abdoulaye, Tougan
64 Ouédraogo Hamadou, Ouaga
65 Diallo Yaya Boubacar, Djibo
(1) Les intertitres sont du journal
NDLR : Comme nos lecteurs l’auront remarqué, seuls les numéros de téléphone de quatre signataires figurent ci-dessus. Les autres, pour des raisons qui leurs sont propres, n’ont pas souhaité voir leurs contacts publiés.
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Commentaires
Aujourd'hui c'est l'un des deux qui gouverne. Je me garde de juger ses actions. Mais Kadré ferait mieux de ne pas se présenter. Nous avons besoin d'un vrai Jeune Révolutionnaire au Burkina. Pas de suivistes et des mouta-mouta sans vigueur.
Et Dieu seul sait que le Burkina regorge de jeunes capables. Ils doivent enlever la peur de leur tête. Nous voulons vraiment un jeune, avec l'esprit de nationalisme suffisant pour commencer une révolution sans laquelle nous serons toujours les plus pauvres au monde !
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