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Dédougou : Un temple du savoir pour les « génies »

 

Après les lycées scientifiques nationaux de Bobo et Ouagadougou,  c’est au tour du lycée scientifique régional de Dédougou d’ouvrir officiellement  ses portes. L’inauguration officielle de ce temple du savoir s’est effectuée le vendredi 9 octobre 2020 au cours d’une cérémonie présidée  par le ministre de l’Education nationale,  de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro, en compagnie du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Edgar Sié Sou,  et d’autres personnalités du monde éducatif.

 

 

 

 

D'un coût global de 500 millions de CFA et financé par le budget de l'Etat, ce lycée est composé de : deux blocs administratifs, deux blocs pédagogiques, une salle informatique et un laboratoire, tous deux entièrement équipés de quatre blocs de latrines, et un terrain aménagé. Le tout sur un site entièrement clôturé et sécurisé.  Pour le ministre Stanislas Ouaro, la vision du gouvernement, dans la construction de ces lycées scientifiques nationaux et régionaux, «  est d'inciter les jeunes burkinabè à s'intéresser davantage aux filières scientifiques. Cela en vue de rehausser les effectifs des candidats au baccalauréat, série C, dans les années à venir ».  A l’en croire, ces lycées ont pour ambition de préparer  les élèves à relever le défi de l'émergence du pays sur le plan scientifique, à intégrer les grandes écoles d'ingéniorat et les secteurs de l'innovation technologique au Burkina- Faso et même  ailleurs.

 

Dans son adresse aux autorités régionales, le Pr Ouaro,  s’est offusqué d’emblée des faibles statistiques des élèves orientés dans les séries scientifiques. Seulement, a précisé le premier responsable du département, 140 candidats au Bac C ont été enregistrés en 2017. Mais ajoute-t-il, ce nombre est passé à 341 en 2019, conséquence tangible de l’ouverture des lycées scientifiques, et l’ambition est de le porter à 2 000 candidats dans les cinq prochaines années. C’est pourquoi pour le ministre Stanislas Ouaro,  « le premier défi de ces lycées scientifiques est de mettre à la disposition du Burkina des scientifiques qualifiés . Pour un certain nombre de disciplines pointues, le baccalauréat série C est nécessaire, et même pour l’enseignement des mathématiques, des sciences de la vie et de la terre (SVT) et de la physique chimie (PC). D’ici cinq ans, nous souhaitons avoir au moins deux mille candidats au Bac C, contrairement aux quelque cent quarante candidats de 2015 qui sont passés à trois cent quarante-deux en 2019 ».

 

 

 

Cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans le programme présidentiel qui prévoit la réalisation d’un lycée scientifique par région. Il s’agit d’une régularisation car la première promotion recevait déjà les enseignements dans des salles d’emprunt au lycée municipal au cours de l’année scolaire 2019-2020. 

 

 

Dramane Sougué

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