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Préparatifs du cinquantenaire : La comarraine nous a rendu visite

L’Observateur Paalga  célèbre  le 28 mai 2023 ses 50 ans dans l’univers médiatique. A cette occasion, plusieurs personnalités ont été choisies comme parrains. Et Béatrice Damiba, ancienne ministre des Affaires étrangères et ancienne présidente du CSC, en fait partie. En sa qualité de comarraine, elle a rendu visite au doyen des quotidiens,  afin de le féliciter pour ce jubilé d’or et de lui exprimer sa reconnaissance pour l’honneur qui lui a été fait. C’était le jeudi 11 mai 2023.

 

   

Dans le cadre de la célébration de ses 50 ans d’existence, L’Observateur Paalga prévoit une série d’activités dont un colloque international sous le thème « Les médias traditionnels africains face au développement du numérique : résilience, opportunités et défis », une journée portes ouvertes et une action caritative en faveur des PDI. L’évènement aura deux personnalités comme parrains. Et Béatrice Damiba, une femme avertie des médias qui a été présidente du CSC et ministre à plusieurs reprises, en fait partie. C’est à cet effet qu’elle a rendu visite au doyen des quotidiens. A cette occasion, Mme Damiba s’est entretenue avec notre directeur de publication, Edouard Ouédraogo. Durant ces 30 minutes qu’auront duré les échanges, le DP et son hôte ont fait un tour d’horizon de l’actualité nationale. Ce fut aussi une occasion pour l’invitée d’exprimer sa reconnaissance du journal pour l’honneur qui lui a été fait de la choisir comme marraine conjointe du jubilé d’or de L’Observateur Paalga. 

Cette visite s’est poursuivie à la rédaction. Là, l’ancienne présidente du « gendarme des médias » s’est prêtée aux questions des journalistes. Une mini-conférence de rédaction qui  a porté sur les rapports de l’invitée avec le canard et sur l’avenir des médias classiques. 

S’agissant du premier aspect, elle a indiqué qu’au terme de ses études à Strasbourg, durant lesquelles elle a opté pour la presse écrite, elle a regagné son pays. Et L’Observateur, existait déjà, a-t-elle précisé. Et d’ajouter que leur ambition à cette époque était d’avoir aussi un quotidien de même facture que L’Observateur,  qui était non seulement pionnier dans le domaine mais aussi l’exemple de réussite qu’il fallait imiter, à ses yeux. Mais au-delà de l’aspect professionnel, elle situe ses rapports avec cet organe de presse d’un point de vue personnel. A ce sujet elle dira : « Le DP est un grand frère. La plupart des journalistes du Burkina se reconnaissent en lui, lui-même étant journaliste. Nous sommes fiers de l’avoir comme doyen. Lorsque j’étais à la tête du Conseil supérieur de la communication, je l’ai fait décorer.

Lorsqu’on a lancé les cartes de presse, il en a reçu à titre honorifique. Et chaque fois qu’on a eu l’occasion d’échanger, que ce soit sur le métier ou sur les questions d’actualité, c’est avec plaisir qu’on l’a toujours fait. C’est quelqu’un que j’apprécie aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan de la vie tout simplement, car nous partageons un peu les mêmes valeurs ».

Pour ce qui est des inquiétudes quant à l’avenir des médias traditionnels,  Béatrice Damiba pense qu’elles peuvent se justifier d’autant plus que dans le monde, on constate la disparition de titres de journaux écrits. En un mot, selon elle, le cimetière des journaux est plein de tombes.

Et même si la presse écrite a connu de meilleurs jours, que ce soit au Burkina ou dans le reste du monde, Béatrice Damiba reste néanmoins convaincue que tous ne vont pas disparaître. C’est le cas, d’après elle, des journaux emblématiques, classiques qui sont éternels. Et L’Observateur Paalga en fait partie, a relevé l’invitée de la rédaction. Pour elle, avec la résilience, L’Observateur Paalga doit pouvoir s’affirmer davantage ; se bonifier. Pour cela, il faut à son avis, se remettre en cause, réinventer la manière d’écrire pour fidéliser les lecteurs et ce, en offrant un contenu qui s’adapte aux besoins.

 

Roukiétou Soma

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