Médias : 51 ans de L’OBS
- Écrit par Webmaster Obs
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Il y a une année de cela, jour pour jour, une ambiance toute particulière s’était emparée du siège de L’Observateur Paalga.
En effet, le 28 mai 2023, le premier quotidien privé de notre pays célébrait le cinquantième anniversaire de sa création sous le thème : «un demi-siècle au service de la liberté de presse et de la démocratie». Un événement commémoré certes dans la sobriété, au regard de la situation sécuritaire et humanitaire que nous vivons depuis, mais dans une ferveur quasi religieuse due à la contribution du canard aux aspirations légitimes des Voltaïques puis des Burkinabè à l’édification d’un Etat de droit et ses corollaires, comme la liberté d’expression et le pluralisme politique.
Quatre jours durant, ce jubilé d’or a été marqué, entre autres, par la tenue d’un colloque scientifique international à l’université de Ouagadougou sous le thème : « Les médias traditionnels africains face au défi du développement du numérique : résilience, opportunités et défis », une journée portes ouvertes qui a permis au public de remonter le temps à travers l’exposition de photos d’archives et enfin une action caritatives en faveur des personnes déplacées internes (PDI).
C’est l’occasion pour la direction de se rappeler le formidable élan de solidarité, d’amitié, de générosité et de confraternité dont elle a bénéficié lors de cette célébration. Elle profite par la même circonstance renouveler ses remerciements à tous ceux qui n’ont ménagé aucun effort financier, matériel et moral pour la réussite de l’événement.
Aujourd’hui 28 mai 2024, le « Doyen » des canards du Burkina souffle sa cinquante-et-unième bougie. Sans cancanement particulier.
C’est plutôt dans l’introspection qu’il aborde cet anniversaire intervenant à un moment où les médias d’informations traditionnels sont confrontés à l’irruption des réseaux sociaux et tout ce que cela impose comme contraintes.
A cela s’ajoute le contexte économique particulièrement difficile dans lequel évoluent les entreprises de presse d’ici et d’ailleurs.
Malgré tout ce temps passé et malgré toutes ces adversités, L’Obs reste attaché à la vision qui l’a toujours fondé : l’objectivité et la neutralité dans le traitement de l’information.
A tous les lecteurs qui continuent de nous témoigner leur constante fidélité, nous disons bark-barka, anitché, tiyabu, merci !
La Rédaction